Yeeeeeehaaaaaa!!!!! (au moins)
Ceci (le titre) est le cri de guerre d'une ex-candidate au concours de l'ens 2006... Et croyez-moi, rien ne pouvait me faire plus plaisir que de devenir une "ex"!!! Je sais, j'en entend encore papoter dans le fond, genre "mais si tu es admissible et blablabla...?"
Alors, là, permettez moi de vous arrêter tout de suite. Non, mais si si, pas la peine. Je ne serai PAS admissible. Non. D'abord, je refuse. Ensuite, c'est impossible. Avec ce que j'ai révisé, et ce que j'ai rendu, croyez-moi, si je suis admissible, c'est que: 1-ils ont fumé, 2-Dieu m'en veut personnellement, et 3-bein heu... non, quoi!
Bon, alors commençons par le début...
Le concours se déroulait à la Plaine Saint-Denis, dans un truc qui s'appelle "Eurosite"... J'ai donc eu la chance de passer les cinq premières épreuves dans la salle Royaume-Uni, et la dernière dans la salle Benelux (moins cool)... Ca ne vous avance pas à grand-chose, mais peu importe! J'essaie de vous mettre dans l'ambiance, zutre...
Vaea et moi étions allées une fois pendant les vacances faire le trajet, histoire de pas trop baliser le premier jour... Verdict: c'est long, et c'est un peu moche, mais bon. Au moins, on aura pas envie de rester!
Lundi 24 avril... Vaea et moi (encore, oui) arrivons vers l'Eurosite, et il y a déjà pas mal de djeun's devant les bâtiments, alors qu'on arrive presque une heure avant...! Pfiou... Enfin, on se pose, on voit des gens de notre classe arriver, on discute, on se détend, on ne parle PAS de l'épreuve qu'on va passer: histoire. On se demande en rigolant si notre prof viendra nous attendre à la fin de l'épreuve; en rigolant, parce que s'il vient, il va probablement se faire casser la gueule, vu son incompétence tout au long de l'année, incompétence qu'on paye le jour de l'examen.
Sujet d'histoire: "Terminer la Révolution, 1789-1815". Chouette. (Hedwige?)
Le soir, histoire de bien réviser les lettres le lendemain, je vais au ciné voir "V pour Vendetta". Et bein, je peux vous dire que c'est 'achement bien! Nathalie Portman (ça y est, tu te souviens d'elle, tof?^^) et Hugo Weaving (l'illustre inconnu) sont excellents, l'histoire rondement menée et la scène de fin un peu perturbante pour qui va à Londres prochainement (moi, par exemple).
Mardi 25 avril... Lettres. Même scénario, sans Vaea qui a décrété que c'était plus court de prendre le bus. Pfff. Règle d'or de la semaine: ne pas parler des épreuves, des révisions, rien, nada, que dalle, niet!
Le sujet? Jean Genet: "Ce qu'il faut éviter avant tout, c'est que le spectateur se laisse prendre au jeu comme ces enfants qui crient au cinéma: 'ne bois pas, c'est du poison!' ... Ce serait faire un "bon usage" de l'apparence, chercher l'être à travers elle: pour Genet l'exercice théâtral est démoniaque; l'apparence, sur le point de se donner pour la réalité, doit révéler sans cesse son irréalité profonde. Tout doit être faux à grincer des dents. (JP Sartre, "Saint Genet, comédien et martyr").
Vous avez cinq heures.
Ha ha ha. Moi, en tous cas, j'ai bien ri. Non, mais bon, ça aurait pu être pire (si si), on aurait pu tomber sur Voltaire. Ou Perrault. Enfin.
L'après-midi, pour bien me mettre en tête la mer Baltique, Piment avec Elise (Piment= café) et soirée prolongée.
Mercredi 26 avril... Retrouvage des gens de JF devant Eurosite, comme d'habitude. C'est bien de se retrouver avant et de déconner, ça fait plaisir, et ça empêche (un peu) ceux qui veulent l'avoir de trop stresser. Donc, géographie! Ah, la mer Baltique et ses espaces riverains...
"Pôles, flux et réseaux dans l'organisation de l'espace baltique"...
En d'autres mots: ultra méga mortel. Ou chiant. Non, mais c'est vrai, la Baltique a eu un intérêt au fil de l'année, on a étudié des trucs biens, comme la question de l'identité, des minorités, bla bla, et vlà t'y pas qu'ils nous donnent un truc sur les réseaux de la Baltique. Notez, je m'en fous, c'est eux qui vont les corriger, nos copies, ils avaient qu'à faire gaffe. En plus, le fond de carte était minable.
Toujours dans un esprit inébranlable de révision, l'après-midi, Piment avec ML...
Jeudi 27 avril... Philosophie! alors, là, vraiment: Yeeeeehhaaaaa!! Hein? Non, j'adôôôre la philo, j'ai toujours travaillé très dur pour avoir les notes que j'ai, non, non, vraiment, il faut que vous me croyez... * ticone écroulé par terre tellement il rigole* Je vous jure! *il en pleure, là*
Bon, tout ça pour dire que la philo je m'en tamponne, je m'en fiche comme de ma première paire de socquettes, chaussures et autres accessoires, comme de l'an 40 (pourtant, je reste persuadée qu'il s'est passé plein de choses pendant cette année...).
Sujet (en plus, avec ça, ils m'aidaient pas): "peut-on dire que seuls les humains travaillent?"
Ouais, hein? C'est naze. Bon, sinon, l'après-midi, j'avais prévu de réviser avec Marie au Piment, mais en fait non.
Vendredi 28 avril: Version anglaise. Et j'ai à cette occasion appris qu'on pouvait faire de l'hébreu, de l'arabe, du japonais et du chinois à l'Ens... C'est fort, ça. Version pas ultra compliquée (à part ce put*** de "drizzling Sunday" à la c**!), torchée en trois heures.
Samedi 29 avril: rien
Dimanche 30 avril: rien
Lundi 1er mai: rien
En fait, si vous voulez trouver un équivalent à ce "rien", mettez l'association "manger-dormir-télé" dans l'ordre que vous voulez, ça marche aussi.
Mardi 2 mai: thème anglais. alors bon, déjà que j'étais pas trop dans un esprit concours avant, mais là... carrément déconnectée, j'étais! Et le thème... Pfiou... trop dur! Et pourtant, je suis persuadée que Woody nous avait bien préparés!! Mais là... je maudis Marcel Cohen jusqu'à la 769ème génération! On a pas idée d'écrire des trucs comme ça, je vous jure... A défaut d'avoir un Marcel, j'aurais presque préféré Proust! pfiou!
Après-midi passée avec Vaea et Elise, qui a eu la bonne idée de nous ramener une version de sa fac à faire... merci lizou! Mais bon, c'était "1984", et c'était pas long, alors, ça va...
Et le soir avec Vaea (je vous jure, des fois, on fait des choses séparément...), Loriane et Guigui. Au programme: crapahutage sur Montmartre (je voudrais insister que quand on monte, c'est mieux de savoir où on va... enfin, c'est la sportive qui s'exprime, là), ptit restau hongrois 'achement sympa où le poulet paprika est un vrai délice même si c'est pas ce que j'ai pris, de bons fous rires qui font plaisir, et finissage de la soirée chez Loriane, entassés sur son lit. La classe, quoi.
Voilà, le résultat de ma semaine "harassante". (tiens, j'ai un doute, un ou deux "r"?)(flemme de regarder)(ah si, je sais! correcteur orthographique d'un document Word!)(un seul, je suis trop forte)
Bon, j'avoue, je n'ai pas suivi à la trace les étudiants de Fénelon, même si je crois que j'en avais pas loin de moi... En fait, tout le monde a l'air normal... Bizarre, bizarre...