Phlébologue
9/02/2007 Vendredi
Je sors de chez la phlébologue. Un petit peu affolée quand même, même si je m’y attendais. Elle a lu mon dossier de bout en bout, en faisant des commentaires comme quoi c’était pas rien mon histoire (un petit peu de vanité ne fait pas de mal, allons), et que selon elle, je suis une grossesse à surveiller. Du coup, je suis contente d’avoir choisi un CHU, parce que c’est plus sûr. Il paraît même que celui de Lille est dans les trois meilleurs de France.
Et il faut que je commence l’héparine le plus rapidement possible. Elle attend (donc moi aussi) une confirmation de l’hôpital, et m’envoie chez mon médecin traitant pour qu’il me prescrive ça. C’est rigolo, je pensais que c’était à elle de me le prescrire et que ma gynéco m’avait envoyé chez elle justement pour ça... ( ?)
Elle veut aussi que je prenne un rendez-vous en hématologie pour le suivi. Ça, ça me gonfle, parce que l’hôpital, ils sont peut-être compétents, mais ils sont lents et longs. Et je n’ai pas que ça à faire de mes journées moi. Non plus que de prendre un jour de congé pour ça. Zutre alors.
Finalement j’appelle moi-même l’hôpital, je faxe la lettre de recommandation et on me tient au courant. Je n’aurais peut-être pas besoin d’y aller.
Pour le rendez-vous avec le médecin traitant, il est archi complet la semaine prochaine. Alors je vais essayer de l’appeler lundi pour qu’il me prenne entre deux. Je n’ai besoin que d’une ordonnance, moi…
Ca me fait rire tout de même cette histoire d’ordonnance pour les piqûres. Personne ne veut me les prescrire ! La gynéco m’envoie chez la phlébologue qui veut l’avis de l’hôpital alors qu’elles ont toutes les deux un papier du service hématologie qui a seulement un an et demi et qui s’intitule limite « que faire en cas de grossesse pour Mlle Maritxu ». C’est dingue quand même ! C’est le fait que je sois Mme Belge maintenant qui les perturbe ?
Ha oui : et le pire dans tout ça c’est que je n’aurais certainement pas droit à la péridurale. C’est contre-indiqué avec les anticoagulants (tu m’étonnes !) mais je pensais qu’on pourrait peut-être arrêter quelques jours avant… Mais non, hors de question : il parait que c’est pendant l’accouchement que le risque est maximum. Alors on oublie ! Encore que pour en être sûr, il faut attendre l’opinion de l’anesthésiste, mais je ne fais pas d’illusions : à chaque fois qu’il a fallu choisir entre deux solutions avec ma phlébite, c’est toujours la pire qui est sortie.