Haptonomie : 1er rendez-vous
Par Maritxu
2/05/07 Mercredi
Mon chéri et moi-même avions envie de tester l'haptonomie. Enfin, plutôt le chéri que moi-même, mais pour une fois qu'il manifeste une opinion en matière de grossesse, je saute sur l'occasion. Et puis ça a l'air chouette ce truc.
Mais qu’est-ce que l’haptonomie me demanderez-vous ? En fait, expliquer ça était le but de cette première séance – gratuite au passage. Alors je vous livre une version abrégée : l’haptonomie, c’est une façon de prendre contact in utero avec son bébé, et de créer un lien affectif avec lui. C’est pour ça que le papa est si important dans cette histoire. Et le fait qu’il ait une participation active à tout séduit énormément mon belge. Le truc que cet entretien m’a appris, c’est que l’haptonomie était une vraie préparation à l’accouchement. Et qu’elle était en totale contradiction avec la sophrologie et le yoga. Arg. C’était pas prévu ça.
Moi ce que je voulais faire, c’est de l’haptonomie pour établir un contact, mais faire une « vraie » préparation à l’accouchement avec gestion du souffle et tout et tout. Et là, elle me dit que justement, il ne faut pas bloquer son souffle, qu’il faut garder en permanence la relation avec le bébé. Donc out la péridurale. Bon, ça de toute façon, j’y ai pas droit alors… La nouveauté, c’est que le papa a un très grand rôle d’accompagnement de la femme enceinte le jour de l'accouchement.
Donc, il faut choisir : haptonomie ou une méthode plus traditionnelle ?
On a 48h pour se décider, parce qu’il faut commencer les séances rapidement si on veut que ça ai un réel effet sur bébé. J’ai un peu peur, parce que si je choisis l’haptonomie, il va falloir que je compte sur quelqu’un d’autre que moi. Je ne serai pas la seule responsable de l’accouchement. Mais si ça rate, c’est MOI qui aurais mal. Le dilemme est cornélien. La personne en qui il faut que j’aie confiance, c’est mon mari quand même. Je suis censée lui faire confiance. Oui, mais voilà, je le répète, c’est MOI qui vais avoir mal. Pas lui. S’il a une heure de retard, il sera désolé, désolé, mais ce sera trop tard, j’aurais déjà morflé. Bon, je caricature un peu, si on fait bien les exercices, je suis censée arriver à apprivoiser ma douleur toute seule quand même.
Et puis ya pas que ça (encore que ça soit le gros morceau, hein). On est censés faire les exercices de câlins à l’enfant tous les soirs, et Chéri n’est pas là tous les soirs. Prochainement, je vais même passer des vacances sans lui ! Est-ce que c’est vraiment la bonne voie ?
J’hésite.