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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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29 août 2007

Jamie addicted

Comme ma grande soeur adorée me l'a très gentiment et très subtilement fait remarquer, cela fait longtemps que je ne vous ai pas imposé ma vie sur ce blog, qui est quand même le mien à l'origine, bien qu'il me semble avoir quelque peu oublié ce détail en suivant - comme vous tous - les élucubrations de Jules dans le ventre de ma soeur - et avant de faire démarrer une quelconque polémique, Jules n'est pas le vrai prénom du bébé, mais justement, j'en avais assez de l'appeler "le bébé", donc voilà, Jules.

Et il semblerait que ce blog ne soit pas le seul domaine où j'ai un train de retard, puisque je viens vous parler d'une de mes récentes découvertes, pourtant connue dans le monde entier depuis quelques années, j'ai nommé: Jamie Cullum. Et encore une fois, je dois cela à Melle C.

jamie_cullumJamie a 28 ans mais en parait 15, fait du jazz mais saute partout, est devenu un des plus grands chanteurs de jazz en faisant 1m65... Autrement dit: paradoxal, le gamin. Il a sorti quatre albums: Heard It All Before, Pointless Nostalgic, Twentysomething, et le dernier Catching Tales.

Je ne sais pas s'il faut aimer le jazz pour aimer Jamie Cullum. Moi même je n'y connaissais rien - et pour être franche, je n'y connais toujours rien, et j'adore Jamie.
Le jazz sert de base à sa musique, mais il pioche partout, dans tous les styles pour faire la musique qu'il aime: il a repris au cours de ses albums High & Dry de Radiohead, Frontin' de Pharrell Williams (que je ne connais pas, mais vu les photos, il n'a pas l'air d'être un personnage éminent de la musique classique - mais je me trompe peut-être), God Only Knows des Beach Boys, le fameux Singin' in the rain (mais pas la version de Gene Kelly), et aux derniers Brit Awards, The LoveCats des Cure.

Il possède donc un répertoire plus élargi que l'image qu'on se fait habituellement du jazz - des gens bien habillés, une ambiance tamisée, et une musique un peu trop musicale pour être appréciée par le commun des mortels (je sais, ce n'est sans doute pas vrai, mais j'ai dit "l'image qu'on se fait du jazz", si si, regardez plus haut) - et moi, ça me plait.

C'est aussi un véritable phénomène sur scène. Je n'ai pas eu l'occasion de le voir en vrai, mais j'ai acheté le Live at Blenheim Palace, et je dois admettre que c'est un showman! Il le sait, et il le fait bien.
Il ne fait pas que jouer au piano... il tape dessus, il s'en sert comme percussions, il monte dessus, passe en dessous, joue à même les cordes... Bref il utilise tout du piano, autant les touches que le reste. C'est un véritable excité, et je ne serai pas surprise si j'apprenais que sa mère l'a collé devant un piano à 8 ans pour le calmer un peu. Je ne serai pas non plus surprise en sachant qu'elle regrette sa décision. ^^
Bref, Jamie Cullum est ma nouvelle drogue, et je vous en fais profiter, parce que je ne suis pas radine (vous pourrez aussi remercier Melle C. si ça vous plait)...

Jamie_sc_ne

En espérant que vous aimerez autant Jamie que moi (faites attention, néanmoins, on devient vite dépendant, pour peu qu'on accroche), il ne me reste plus qu'à vous dire: enjoy!

(Et si vous voulez profiter de Jamie en live, en train de bouger tout ça, allez-y, cliquez!)

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27 août 2007

Auto satisfecit

Par Maritxu

Hier, on a bossé comme des chefs avec Chéri : on a ratrappé notre décoration en retard. Notre appartement est donc magnifique-merveilleux maintenant, avec des nouvelles étagères, un lit dans un autre sens, une nacelle bébé enfin dans la chambre des parents et un meuble bébé enfin dans la chambre de bébé. Ouf.
Le plus beau dans tout ça, c'est qu'on a ENFIN encadré et accroché notre tableau du Vietnam. Pour ceux qui suivent, ça faisait donc 10 mois qu'il était en haut de notre armoire, à prendre la poussière.
Et en plus, c'est exactement le même rouge que le canapé. Trop la classe.

  tableau tableaucanap

Z'avez vu comme je continue sur ma lancée je-suis-parfaite ? Sur le canapé traînent mes impôts...
(Oui, le mauvais point, c'est qu'on voit aussi le Nut***ella sur la table, mais je suis enceinte de 8mois passés, j'ai encore une ou deux semaines à avoir le droit de m'empiffrer)

22 août 2007

Prénoms.... quelle angoisse

Par Maritxu

Trouver un prénom…

C’est une des premières choses à laquelle pense une future maman. Pour être parfaitement honnête, c’est une chose à laquelle elle pense depuis bien avant d’être une future maman. Nous avons toutes décidé du prénom de nos enfants vers nos, mettons, 7 ans. Ou à peu de choses près. Le problème, c’est qu’un bébé, dans le cas idéal et heureusement majoritaire, ça se fait à deux. Et le papa est rarement d’accord avec les choix de la maman. C’est rageant, ça fait des années qu’on pense à nos futurs enfants, lui vient à peine de se faire à l’idée et il a des velléités de choix ? Et le pire c’est que ce droit là, c’est sûr, il l’a, il a quand même fait la moitié du boulot. Faut bien faire avec.

Moi j’ai à la maison un modèle de futur papa particulièrement chiant, qui trouve que son prénom est le plus beau du monde, alors pourquoi on l’appellerai pas Belge-junior ? Ou Belgonio ? Et si c’est une fille ? Belgette ?? Ben oui, il me l’a sorti, véridique. J’ai vite compris que la bataille allait être rude.

J’ai fait un essai et un seul, vers 3 mois de grossesse. Juste histoire de laisser passer l’étape fatidique et me dire que ça servira à quelque chose que je me batte, le bébé est suffisamment bien accroché pour naître un jour. Il a refusé TOUS les prénoms de mes deux listes (filles -  garçons). Donc, j’ai laissé tomber jusqu’à la deuxième échographie, histoire de réduire la liste de moitié. Oui, pour les nuls, à la deuxième écho, on sait dans 90% des cas si c’est une fille ou un garçon.

Donc, nous, c’est un garçon, même si on a rien vu (mais, si, regardez, là, on voit ses testicules, vous ne voyez pas ? Ben non, nous trop cons, nous voir une grosse tache grise sur un fond gris, mais ne vous inquiétez pas, on vous croit sur parole, hein).

Je suis revenue à la charge avec une seule liste cette fois-ci. Encore une fois, il a tout refusé en bloc, avec des arguments aussi fallacieux que « je connais un connard qui s’appelle comme ça ».

Or, mon chéri –et néanmoins mari- a fait du foot. Depuis ses 8 ans. 11 joueurs par équipe et par an, sans compter les remplaçants. Et ça fait 10 ans qu’il anime des stages de foot tous les étés : 200 gamins par an. Autant dire que le « je connais un connard qui », il faut se lever tôt pour l’éliminer. Pour couronner le tout, on a tous les deux des très grandes familles, alors dès qu’un de nous deux a un éclair de génie, l’autre dit : « j’ai un cousin/oncle/grand-père qui s’appelle comme ça. »

Mal barrée, j’étais.

Donc j’ai collé le dictionnaire des prénoms dans les mains de chéri, une feuille, un crayon, et je lui ai dit qu’on ferai l’inverse : c’est lui qui cherche et moi qui critique. Zutre alors. Ras-le-bol de bosser toute seule moi.

Et figurez-vous qu’on a trouvé un prénom qui nous convenait à tous les deux. Un petit miracle quoi. Seulement, juste après nous être mis d’accord, il y a eu des couacs : moi qui voulait un prénom « normal », mais quand même pas trop donné, je me suis rendue compte qu’il figurait dans la liste des 20 prénoms les plus populaires depuis 5 ans déjà. Arg. Raté pour l’originalité, finalement, on est à la mode comme tout le monde. Puis mon père l’a deviné. Comme ça, sans indice, il s’est mis à parler à mon bide avec le prénom qu’on avait choisi !! Du coup, nous qui voulions garder le secret, c’était raté, il a bien fallu lui dire… Effet de surprise anéanti.

J’ai bien essayé de le faire changer d’avis en proposant une variation du prénom élu, mais chéri est resté sourd à mes requêtes. Pourtant, la variation, quoique mineure, rendait le prénom encore plus classique mais le rangeait dans la catégorie « prénom très rare » des différents dictionnaires consultés sur le net. Ce qui satisferait tout le monde : lui parce qu’on gardait la même idée, moi parce qu’il était classique MAIS rare, et les autres, qui croyaient savoir, mais qui seraient bien surpris à la naissance.

Mais non, chéri ne voulait pas.

Et ce soir (soit à 3 semaines du terme) je reçois un texto tout mignon, genre « bisous ma femme maman de mon futur petit ***prénom variante*** ??»

J’aime autant vous dire que j’ai sauté sur mon téléphone pour le rappeler ! Alors du coup, on est d’accord, ce sera la variante. Les autres seront bien surpris ! (Pour ceux qui s'inquièteraient de nous savoir dans des lieux différents, non on ne se fait pas la tête, il est juste parti travailler loin, et son lit est tout pourri là-bas alors j'y vais pas souvent. Voilà.)

Juste le truc, maintenant, c’est qu’il faut que je trouve un nouveau deuxième prénom, parce que celui que j’avais choisi –et que chéri n’a jamais remis en question- ne va plus du tout avec le premier prénom.

Finalement, je me demande s’il ne l’a pas fait exprès.

17 août 2007

Harry Potter and the Deathly Hallows: la sortie d'HP7

Et oui, j'ai récidivé... Cet article parait tard, car je rentre à peine de vacances, et je suis un peu prise par mes problèmes irlandais... qui j'espère vont s'arranger rapidement!

Donc, le vendredi 20 juillet, Melle C. (et oui, encore elle!^^) et moi sommes parties de Gare du Nord pour notre deuxième périple londonien et harrypotterien...! Que ceux qui ne l'ont pas encore lu ne s'affolent pas, pas de spoiler en vue, il n'est pas dans mes plans de gâcher votre plaisir! J'aurais tué le premier à me dire quoi que ce soit...

Nous sommes arrivées dans l'après midi, pour pouvoir passer au British Museum, où j'ai brisé la malédiction qui pesait sur moi depuis quelques années: j'ai enfin pu y entrer plus loin que le hall, et j'ai vu la mythique pierre de Rosette. C'est assez impressionnant, quand on pense à l'héritage que ça représente...!
Nous avons ensuite rejoint des copines de fac qui passaient quelques semaines dans la capitale, avec pour but d'aller voir Othello au Globe Theater... et il s'est avéré que cette pièce a eu énormément de succès! Tout était complet jusqu'à fin août, je crois... tant pis pour nous!
Donc ensuite on s'est dirigées vers Piccadilly Circus pour rejoindre la fameuse librairie Waterstones, qui faisait "the biggest Harry Potter party" ce soir-là... pas sûre que ce soit la "biggest", mais bon! Avant cela, manger un bout au Burger King du coin (notre lieu de repère à Londres apparemment!), et trouver des gens qui savent où est la librairie car... elle n'est pas sur Picca même, comme je le croyais! oups... :s On trouve finalement, on les suit tant bien que mal et on arrive enfin devant la file d'attente.... gigantesque. Il y avait des gens qui attendaient depuis trois jours! Trois jours... A quel point faut-il être atteint pour attendre ce bouquin trois jours?
Il est à peu près 20h, et il nous reste donc quatre heures à tirer avant l'ouverture des portes....

On se balade donc, on essaye de comprendre comment fonctionne la queue (impossible), on regarde les gens déguisés (parfois de façon obscure -  j'ai mis beaucoup de temps à comprendre le déguisement d'un type qui était... un balai.), et finalement on finit par s'assoir sur un trottoir, pas trop loin de ce qui semble être la première queue... Melle C. est fatiguée, a mal à la tête, et moi je commence à sentir l'ennui pointer le bout de son nez, le salopiaud! On croise un Dumbledore de pacotille (pas de lunettes, le boulet!), qui nous donne des conseils très utiles lorsqu'on part à Atlanta (c'est le cas de Melle C.) ou à Tue La Mort (mon cas, vous l'aurez compris): se brosser les  dents régulièrement, et si je me souviens bien, il était aussi question de crocodiles qui n'attaquent que les gens mouillés, alors "be careful, girls, ok?!". Gotcha, Merlin, on fera gaffe.

Je reçois un coup de fil d'une copine qui est à Londres pour un an, que je sais être dans les parages puisqu'elle est tombée dans la folie HP il y a peu. Il s'avère qu'elle est à quelques mètres de nous... dans la première queue, où elle à réussi à s'intégrer je ne sais comment, mais c'est un alibi idéal pour la rejoindre!^^
Oui, oui, vous avez bien lu. On a  honteusement grugé la queue. Comme des malpropres. Devant des gens qui attendaient depuis bien plus longtemps que nous. Comme quoi, on tient sans doute plus de Serpentard que de Griffondor. Notre côté français, peut-être!^^
Il est dans les 23h30, je crois, et l'heure approche à grands pas, la foule s'échauffe.

Tout devient nettement plus dense maintenant qu'on est dans une queue et croyez-moi, même entrée de façon illégale, je n'en serais sortie pour rien au monde! On commence à scander le nom du petit héros à lunettes, on avance petit à petit, on fait (rapidement) connaissance avec des gens autour de nous...

Et finalement, à 00h45, on y est, dans Waterstones, et deux messieurs très gentils nous proposent un tome chacune... qu'on accepte religieusement. Mon dieu, ça y est, je tiens Harry Potter and the Deathly Hallows entre mes mains! Oua... Mais pas le temps de s'attarder, d'autres arrivent derrière, il faut payer maintenant.
Plus loin des sosies de Hagrid et Harry attendent pour faire des photos; Harry est un peu laid, mais ça l'empêche pas de trouver ma copine très sympathique (ne le nie pas, Caro - qui n'est pas Melle C - Harry Potter did hit on you! ^^).

On finit par sortir... et on souhaite bon courage à ceux qui pas été aussi pourris que nous et font la queue... ^^ Et on rentre gentiment à l'hôtel en bus, parce que la journée a été rude en émotions! Melle C ne résiste pas et ouvre les premières pages de livre dans le bus, moi non, je veux le commencer pour vraiment le commencer...

Et vous savez quel  était le meilleur moment de ce week end? Non, pas la pierre de Rosette. Non, pas de gruger tout le monde (quand même!). Non, pas de tenir HP7 dans mes mains, enfin, après tant d'attente.
Le meilleur moment, c'est quand le lendemain, Melle C. et moi sommes arrivées à Waterloo pour attendre notre Eurostar. On s'est assises par terre, et on a lu. Ensemble. On avait à peine deux ou trois pages d'écart. Quand l'une voyait que quelque chose de dingue arrivait, elle attendait trente secondes que l'autre y arrive aussi, et on en discutait. Un partage en direct, en quelque sorte... et ce pendant tout l'eurostar. Et croyez-moi, le lendemain, lorsque j'ai recommencé à lire sans Melle C., elle m'a manquée! Mon livre est encore plein de post-its à son intention...^^

Je ne vous en dirai pas plus, si vous voulez savoir l'histoire, lisez-le, ou attendez fin septembre pour la traduction (je crois, j'avoue ne pas vraiment m'en être préoccupée...)! C'était un superbe week end, et quand bien même il n'a servi qu'à ce que je dise plus tard "j'y étais", je trouve ça déjà pas mal. Et j'ai adoré ce septième et ultime tome.

8 août 2007

Cuisine

Par Maritxu

Bon, il est vraiment temps que j'accouche, moi, je ne fais que des conneries en ce moment...

cuisine

Il va sans dire que je n'ai absolument pas copié Syven, et que cet "accident" est un pur hasard !
Je vous dirai quand même si le gateau était bon, parce qu'au final, il donne ça :

cuisine2

Mwaissss... Faut goûter, moi je dis.

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7 août 2007

Brève... au saut du lit

Par Maritxu

vacheCe matin, nous sommes perdus au fond de la couette, la radio s'allume avec les infos. Encore un embargo sur le bétail anglais. Je marmonne :
" Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien leur donner à manger pour que toutes leurs bestioles soient malades comme ça ?"
Mon chéri, avec tout l'implacable logique belge de 8h du matin me répond, la voix pâteuse :
"T'as vu ce qu'ils donnent à bouffer aux humains dans ce pays ?"

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