Jamie addicted
Comme ma grande soeur adorée me l'a très gentiment et très subtilement fait remarquer, cela fait longtemps que je ne vous ai pas imposé ma vie sur ce blog, qui est quand même le mien à l'origine, bien qu'il me semble avoir quelque peu oublié ce détail en suivant - comme vous tous - les élucubrations de Jules dans le ventre de ma soeur - et avant de faire démarrer une quelconque polémique, Jules n'est pas le vrai prénom du bébé, mais justement, j'en avais assez de l'appeler "le bébé", donc voilà, Jules.
Et il semblerait que ce blog ne soit pas le seul domaine où j'ai un train de retard, puisque je viens vous parler d'une de mes récentes découvertes, pourtant connue dans le monde entier depuis quelques années, j'ai nommé: Jamie Cullum. Et encore une fois, je dois cela à Melle C.
Jamie a 28 ans mais en parait 15, fait du jazz mais saute partout, est devenu un des plus grands chanteurs de jazz en faisant 1m65... Autrement dit: paradoxal, le gamin. Il a sorti quatre albums: Heard It All Before, Pointless Nostalgic, Twentysomething, et le dernier Catching Tales.
Je ne sais pas s'il faut aimer le jazz pour aimer Jamie Cullum. Moi même je n'y connaissais rien - et pour être franche, je n'y connais toujours rien, et j'adore Jamie.
Le jazz sert de base à sa musique, mais il pioche partout, dans tous les styles pour faire la musique qu'il aime: il a repris au cours de ses albums High & Dry de Radiohead, Frontin' de Pharrell Williams (que je ne connais pas, mais vu les photos, il n'a pas l'air d'être un personnage éminent de la musique classique - mais je me trompe peut-être), God Only Knows des Beach Boys, le fameux Singin' in the rain (mais pas la version de Gene Kelly), et aux derniers Brit Awards, The LoveCats des Cure.
Il possède donc un répertoire plus élargi que l'image qu'on se fait habituellement du jazz - des gens bien habillés, une ambiance tamisée, et une musique un peu trop musicale pour être appréciée par le commun des mortels (je sais, ce n'est sans doute pas vrai, mais j'ai dit "l'image qu'on se fait du jazz", si si, regardez plus haut) - et moi, ça me plait.
C'est aussi un véritable phénomène sur scène. Je n'ai pas eu l'occasion de le voir en vrai, mais j'ai acheté le Live at Blenheim Palace, et je dois admettre que c'est un showman! Il le sait, et il le fait bien.
Il ne fait pas que jouer au piano... il tape dessus, il s'en sert comme percussions, il monte dessus, passe en dessous, joue à même les cordes... Bref il utilise tout du piano, autant les touches que le reste. C'est un véritable excité, et je ne serai pas surprise si j'apprenais que sa mère l'a collé devant un piano à 8 ans pour le calmer un peu. Je ne serai pas non plus surprise en sachant qu'elle regrette sa décision. ^^
Bref, Jamie Cullum est ma nouvelle drogue, et je vous en fais profiter, parce que je ne suis pas radine (vous pourrez aussi remercier Melle C. si ça vous plait)...
En espérant que vous aimerez autant Jamie que moi (faites attention, néanmoins, on devient vite dépendant, pour peu qu'on accroche), il ne me reste plus qu'à vous dire: enjoy!
(Et si vous voulez profiter de Jamie en live, en train de bouger tout ça, allez-y, cliquez!)