Comme une puce
par Maritxu
J’en ai ras-le-bol de mon boulot.
C’est dans l’air du temps, apparemment, Amaia n’est pas au top non plus…
Bon, faut dire aussi que je n’ai pas le feu sacré, et que pour perdurer dans le métier que je fais, faut toujours évoluer, et donc s’intéresser, se documenter… et moi au bout d’un moment, je suis gavée, ça me gonfle. La géotechnique, ça va cinq minutes. Et là, ça fait 4 ans.
Si je fais mon autocritique, je m’aperçois que ce n’est pas le travail en lui-même qui me pèse, c’est plutôt le management. Voilà, en un mot comme en cent, j’ai un mauvais chef. Niveau technique, c’est bon, niveau administratif, c’est un pro, niveau relationnel, c’est une merde un nul. Il n’a pas la manière, ni les formes, ni rien du tout d’ailleurs. Boulot boulot, et ta gueule, il s’en tape. Même pour parler boulot, à chaque fois, t’as l’impression qu’il t’engueule. Jamais un compliment ni une félicitation. Quand t’as tort, c’est de ta faute, quand t’as raison, c’est grâce à lui (j’te l’avais bien dit !).
Et puis, bosser comme une dingue de 8h à 19h, tous les jours, me voir faire les gros yeux parce que je pars la première (ben oui, j’ai un bébé que j’aimerai bien voir un peu plus d’une heure par jour), avoir des responsabilités de malade, tout ça pour un salaire inférieur à 1700€, moi je dis stop.
Il y a surement moyen d’être payé plus cher ou de faire moins d’heures, au choix, mais plus les deux.
Donc, j’ai commencé à regarder ailleurs depuis le début de l’année… Doucement, hein, en plus il s’agit de rester dans la région jusqu’en septembre, parce que Chéri et moi avons divers engagements.
J’ai regardé sans vraiment chercher, juste « pour voir ». J’ai répondu à une annonce. Une seule, en début de semaine, pour un poste à Lille.
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Ils m’ont appelé ce matin, j’ai rendez-vous lundi !
OOOUUUUAAAAIIIIIIISSSSSSSSS