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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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30 mai 2008

On the way home... already.

Dans onze jours exactement, je serai en route pour Rosslare, port du Sud-Est de l'Irlande, pour revenir en France... chargée comme une mule! Je n'ai pas encore essayé de faire mes valises, mais ça va être épique, je le sens!

Je n'ai pas envie de partir, maintenant... Il y a huit mois, j'étais terrifiée à l'idée de partir en Irlande, dans une école de garçons, vivre toute seule (notion relative, en fait! ;) dans un pays étranger, exercer un métier dont je ne connaissais pas grand chose...! Et maintenant, je pense sérieusement à revenir plus tard, me trouver (vraiment) un Irlandais, et y rester pour de bon. L'Irlande a un côté attachant!

Mine de rien, en huit mois, j'ai beaucoup appris. J'ai l'impression d'avoir plus grandi en huit mois qu'en trois ans de prépa et fac! Et ça n'est peut-être pas qu'une impression... Qu'est ce que j'ai appris en Irlande? Beaucoup de choses, indeed...

 

2008_03_20___Easter_Holidays__17____ConnemaraJ'ai appris l'Irlande, tout simplement. Quand je suis partie, je situais vaguement Dublin, pas du tout Galway, et je croyais me rappeler qu'une ville s'appellait Cork. J'avais en revanche vachement bien situé Tullamore, en plein milieu, ce qui, à l'époque, me paraissait loin de tout. Aujourd'hui, je connais Dublin, je connais Cork, je connais Galway. Certes pas par coeur, je n'y ai pas vécu, mais j'ai traîné dans leurs rues, dans leurs boutiques, dans leurs pubs (dans cet ordre-là, oui). L'Irlande, c'est tout petit, comparé à la France. On fait Dublin-Galway en quatre heures et des brouettes. De chez moi, on rejoint Cork en trois bonnes heures. Pour aller à Belfast, on met plus de temps, mais c'est bien parce qu'on est obligé de passer par Dublin. Aujourd'hui, quand on me parle du Connemara, je sais. Quand on me parle de Thurles, Mullingar, Kerry, Derry, Carlow, je sais où c'est. Et mine de rien, comparé à ce que je savais de l'Irlande en partant, c'est énorme. (Michel Sardou vs. life experience, quoi)

 

J'ai aussi appris à marcher tous les jours. Ça parait bête comme ça, mais ça va me manquer en France, ces cinquante minutes journalières de marche pour aller à l'école et rentrer chez moi. Et à ceux que j'entends déjà me dire 'rien ne t'empêche de continuer à marcher', je leur rappellerai qu'en plus de me plaindre tout le temps (cqfd: je suis prof), je suis d'une feignantise  (faignantise? Eclairez ma lanterne, s'il vous plaît) à toute épreuve. Et mes résolutions sportives sont celles qui ont une durée de vie la plus limitée. Donc, finalement, j'ai pas vraiment appris à marcher tous les jours. Tant pis. Disons que j'ai appris à apprécier de marcher tous les jours...

La suite au prochain épisode! ;)

 

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29 mai 2008

Ya de ces jours je vous jure

Par Maritxu

Déjà, ce matin, ça avait mal commencé.

Depuis hier, j’avais mal à l’œil. Genre irritation énervante. Puisque je suis en congé pour quelques jours, j’en ai profité pour faire un ménage en grand, bouger des meubles qui croyaient leur place acquise définitivement, bref, le grand jeu à grand renfort de poussière. Donc, j’ai mal à l’œil.

Ce matin, je me suis réveillée borgne. Il a fallu l’aide des mes doigts pour ouvrir la paupière collée avec du jaune pas frais… berk. Je me regarde dans le miroir : on dirait une femme battue. J’ai l’œil gonflé, rouge, à demi-fermé. Moi qui voulait rendre des visites de courtoisie aujourd’hui, je repasserai ! Bon, pas de panique, c’est juste une conjonctivite carabinée, c’est pas si pire comme dirait l’autre.

A midi, Arthur, d’habitude si enthousiaste au moment des repas, mange du bout des lèvres. Quoi, il est pas bon mon petit pot haricots verts-saumon ? Ben non. Et celui carottes-riz-colin ? Pas plus. Une compote pomme-poire ? Nenni. Mais qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ?

La sieste est écourtée : normal, il n’a rien mangé, il a la dalle.

Je l’installe sur la chaise haute : il vomit tout son déjeuner. Tout tout tout, je distingue les morceaux au milieu du liquide; facile : j’en ai plein sur moi. Je change mon bébé –don’t panic- je nettoie la chaise haute, je lave par terre (alors que je l’avais fait hier).

J’attends une demi-heure et je donne un gouter très très léger. On joue un moment sur mon lit et… il revomit le gouter. Même pas digéré. Erk. Ce coup-ci ont trinqués : l’intégralité de sa tenue, le matelas, deux oreillers et moi, encore une fois. A ce stade-là tout le monde à la douche.

J’appelle le médecin qui me conseille de lui donner du sucre pour qu’il colmate. Le miel, c’est top il a dit. Vous surprendrais-je si je vous confiait qu’Arthur n’est pas du même avis ? Bilan : sa tenue, un livre-mousse, le tapis.

Cerise sur le gâteau : dans l’histoire, j’ai cassé mes lunettes. Et comme de bien entendu, c’était ma dernière paire suite à un vol dans ma voiture l’année dernière. J’ai pris rendez-vous chez l’ophtalmo le 12 juin. Le 12 juin. 15 jours sans lunettes. Youpi.

Je retourne me coucher moi.

Arg : Je peux pas me coucher, Arthur a vomi dans le lit, il faut attende que mon nettoyage sèche.
Re-arg : je voulais mettre des photos pour illustrer tout ça, mais j'ai perdu le câble de transfert et mon ordinateur refuse de lire mes photos à partir de la carte, alors qu'il le fait sans problème d'habitude. Quand je vous dit que c'est une sale journée...

28 mai 2008

Indie's back!

D'abord, toutes mes confuses pour le délaissage honteux de ce blog... et toutes mes confuses, car ce ne sont pas des nouvelles d'Arthur qui arrivent, mais de quelqu'un de bien plus vieux... et ce n'est même pas moi!

Et oui, dimanche sentait bon la naphtaline, dites-moi! Et oui, on a exhumé de vieilles, vieilles reliques au ciné du coin, avec les copines... On est allées voir... Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal!

C'est long comme titre, non? (bon, j'avoue, « les aventuriers de l'arche perdue », c'est pas mieux)

Alors, bon, mettons les choses au clair: oui, Harrison Ford est vieux. Il a, je sais même pas, facile 65 ans? Oui, il a les cheveux tout blancs, le bidon qui va avec, tout ça, tout ça.

But, hell, he's still got it! Il a quand même encore la classe. Intersidérale, la classe.

indyAlors, bon, non, c'est peut-être pas le meilleur de la série, mais en même temps, remplacer l'original n'était pas envisageable. Non, avec cet Indiana, on replonge gentiment dans le passé, on se remémore plein de bons souvenirs, on profite de Harrison Ford que ça fait un bail que je l'ai pas vu dans un film, on profite tout court, quoi.

On retrouve presque tous les éléments (à part un HF jeune, malheureusement!): des squelettes, des insectes, de la poussière, de l'or, un chapeau, un fouet, des méchants très méchants même pas de chez nous (de chez les Américains, j'veux dire), des gentils très gentils pas de chez nous, mais c'est pas grave. Et ma foi, ça fonctionne pas trop mal!

J'avoue, je suis peut-être un (trop) bon public. Mais j'ai vraiment apprécié ce quatrième opus! Le scénario, même si capillotracté et finalement pas neuf, colle avec l'époque, les années 50 – 60. Je vous en dis pas plus, allez voir!

Shia Labeouf est plutôt convaincant! Je ne crois pas l'avoir déjà vu dans un film avant (son précédent étant Transformers, moi, je dis, moyen), mais bon, ça présage de bons moments à venir (enfin, s'il continue à choisir de bons projets comme Indie, hein). En même temps, avec un prénom pareil, s'il était pas bon, je vois vraiment pas ce qu'il ferait dans le métier. (mon dieu, il a mon âge! *soupir*)

Et puis, pour le reste... Sortez-le porte-monnaie et faites-en votre sortie du vendredi soir. Ou du dimanche après-midi. Ou du samedi matin. As you like it, en fait.

7 mai 2008

¡Que calor en la ciudad!

Depuis six jours, il fait beau. SIX JOURS. Je me dis qu’il y a bien un moment où il va falloir qu’on paie… mais bon, en attendant le déluge de toute la pluie qui n’a pas pu tomber pendant ces six jours, je profite, et je bronze. Oui, Madame, Monsieur, je bronze à Tullamore. Farpaitement.

Et hier, en classe, avec les premières années, je me dis que c’est bizarre, quand même. Il fait bon dans la classe, bon comme un jour où, finalement, on n’a pas mis le chauffage, et laissé le manteau au placard, mais c’est loin d’être une canicule. Et tous les élèves ont laché les pulls, jeté leur cravate je ne sais où, ils sont tous rouges et transpirants de chaleur. Ils n’en peuvent plus, et ce n’est même pas l’été.

Pauvres petits Irlandais!

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