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Nobody expects the Spanish inquisition
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23 juin 2010

La technique de l’avocat fictif

Par Maritxu

Depuis notre déménagement, nous nous battons avec les institutions. Deux exemples : l’électricité et internet.

L’électricité
Au moment de l’emménagement, notre propriétaire était chez Electrabel (l’équivalent d’EDF, le fournisseur historique). Il clôture son compte pour l’appartement, et je demande les formulaires pour mon nouveau compte. Sauf qu’en Belgique, il existe une loi pour le libre choix du fournisseur d’énergie. Mon belge décide de passer un contrat avec un fournisseur d’énergie verte. Le dossier est demandé, rempli, les premières factures arrivent. Entre temps, Electrabel envoie la proposition de contrat, qui doit selon eux être renvoyée pour valider notre inscription. Evidemment, on ne renvoie rien. Pourtant, quelques jours après, les factures commencent à tomber. On ne paie pas, les factures augmentent des frais de relance, puis d’avocat. Là, on s’énerve.

Internet
Ca aurait dû être plus simple, puisque nous sommes restés chez le même fournisseur (Je le nomme ? Je ne le nomme pas ? Allez : c’est VOO). Ca a été une véritable catastrophe. Décrire toutes leurs erreurs serait trop long, mais sachez en vrac qu’ils ont ignoré deux de mes demandes de déménagement, posé 3 lapins pour faire le raccordement, annulé notre abonnement sans notre consentement, continué d’envoyer des factures avec un abonnement plus valide (??), oublié de transmettre à leurs différents services notre changement d’adresse, coupé un câble de connexion qui arrivait déjà chez nous pour nous en installer un autre en trouant le mur de façade, etc. Ce coup-ci on s’est énervés encore plus vite, et on ne doit notre remise on line qu’à un coup de gueule monumental tapé par ma petite personne dans une boutique dont on ne dépendait même pas.

La solution : l’avocat fictif
Dans les deux cas, il s’est passé la même chose : après un courrier recommandé incendiaire qui est resté lettre morte, mon chéri-belge téléphone et les menace de faire intervenir son avocat (que nous n’avons pas, évidemment, mais eux ne le savent pas, c’est l’essentiel). Nous sommes entièrement dans notre droit, leur attitude est inadmissible.
Dans les deux cas, ils ont rappelé, l’après-midi même de l’engueulade téléphonique avec mon belge pour s’excuser, platement, rembourser, et annuler les factures.

Le temps qu’on dépense pour faire valoir ses droits, c’est inimaginable. C’est dingue aussi de devoir menacer pour obtenir ce qui nous est dû.
Vivent les avocats fictifs.

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Commentaires
M
Quand je pense que s'ils font ça, c'est parce que la grande majorité laisse tomber, et qu'ils peuvent gratter des thunes, j'ai envie de leur arracher les yeux.
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M
Je lis, donc je commente ! (je suis certaine que Descartes avait vachement plus la classe que moi sur ce genre de phrase, mais je pense que le latin aidait beaucoup! Et puis entre nous, "lego ergo commento"... bof, non?!)<br /> <br /> Bref! Je me joins à toi dans ton scandalisage! Moi j'avais pas la technique de l'avocat fictif, mais j'utilise beaucoup la technique de "copie courrier à 60 millions et Que Choisir (assoc de consommateurs, pour les chanceux qui n'ont jamais eu à pousser de gueulantes...)" au bas de mes courriers recommandés. Généralement ça fonctionne bien.<br /> Avec la M***ACIF, j'ai quand même dû envoyer un courrier RAR au PDG pour obtenir remboursement de mes réparations après un accident où je n'étais pas en tort! Après 6 mois de batailles, de coups de fils et de courriers inutiles, ma lettre au PDG a tout résolu en moins de 2 semaines!!! A bon entendeur...
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