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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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19 février 2019

Le matin (bis)

Puce n'est jamais malade. Sauf quand elle l'est, évidemment.

Donc, Puce est malade. La grippe, probablement, c'est de saison. Alors que la moitié de l'école est au lit pour la semaine, la maitresse s'est bornée à noter "pas en forme aujourd'hui" dans son journal de classe, c'est dire si le fait est exceptionnel en soi. Alors plutôt que la sortie vélo prévue le soir, on est restés au chaud, et elle s'est couchée tôt.

Le lendemain matin, c'est difficile. Je la caline doucement.
"Tu te réveilles ma puce ?" 
 * Hochement de tête "oui" sans ouvrir l'oeil *

Je lui pose la main sur le front. Elle est fraiche.
"Ca va mieux ce matin ?"
* Hochement de tête "oui" l'oeil résolument fermé *

"On va à l'école alors ?"
* Hochement de tête "oui", toujours sans bouger un autre muscle * (mes enfants sont formidables, vous êtes jaloux, hein ?)

"Et puis aujourd'hui tu pourras mettre sur ton front un Bindi que ma copine t'a donné ce week-end si tu veux."
* Elle se lève d'un bond *
" OH OUI ! Et je dirai rien à mes copines pour voir si elles remarquent ! Trop bien ! Je mets une belle robe alors maman ?"

Hé oui, la manipulation parentale, ça marche aussi dans ce sens-là.

 

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7 février 2019

Un matin, tous les matins.

Tous les matins, Demi-belge rentre dans ma chambre à 7h00, en s'excusant platement s'il est un peu en retard, parfois, parce qu'il était plongé dans sa bande dessinée. Ma radio fonctionne déjà depuis un quart d'heure, mais j'attends ce doux réveil avec délices. Il est encore en pyjama et se couche sous les couvertures avec moi, se love contre moi, pour ce câlin matinal que je n'échangerais pour rien au monde. On se murmure des mots doux, on écoute la radio, on commente nos rêves, on parle de la journée à venir.

Vers 7h10 en général, il décide que ça suffit, et qu'il est temps de se lever. C'est toujours lui qui donne le top départ, jamais moi. Il redescend s'habiller et se brosser les dents.

Ce matin, il est remonté à 7h15. "Tu t'es rendormie !" avec un petit ton accusateur et le poing sur la hanche. Je me marre, me cache la tête sous la couverture, prise en faute, et je finis par me lever. Il repart en rigolant aussi.

Je m'habille, et je répète le scénario avec Puce : c'est à mon tour de me coucher à côté d'elle pour la réveiller en douceur. Quand elle a ouvert un demi-oeil, je la laisse émerger complètement et je vais me brosser les dents. Elle a toujours du mal à sortir du lit, je la laisse profiter le plus longtemps possible...

Entre 7h30 et 7h40 on arrive à être prêts, habillés, brossàdentés, coiffés.

Nous descendons tous ensemble pour le petit déjeuner, quoique non, depuis quelques temps Demi-belge nous attend parfois au salon en finissant sa BD... Il grandit... Avant, on aurait dit qu'il avait peur de descendre tout seul...

Pendant qu'ils avalent leurs corn-flakes, je prépare leurs tartines et il choisissent en direct ce qu'ils veulent manger le midi. Quand je suis d'humeur généreuse, je rajoute des bonbons. Ils lisent les blagues des yaourts en tube avant que je les mette dans leur sac. Ils ne vont à la cantine qu'un jour par semaine, le mardi. Le reste du temps, c'est "repas froid", à la mode belge.

Quelles qu'aient pu être les variations dans ces matinées si bien rodées, quand on sort de la maison, les cloches du village sonnent 8h00. On ne s'explique pas bien comment on fait, mais c'est toujours comme ça.

Je les accompagne dans la petite montée en face de chez nous, et je les laisse ensuite continuer le chemin tous seuls, pendant que je récupère ma voiture et mon travail.

Voilà le canevas de nos matins. Orion s'est greffée avec bonheur aux câlins matinaux, et on peut dire qu'elle aide au réveil de Puce, tandis qu'elle nuit à son habillage... En effet, c'est tellement plus sympa de caresser le chat que d'enfiler un pantalon !

Et puis, certains matins sont plus gais que d'autres, avec de bonnes surprises...  Comme hier, où Puce est sortie de sa chambre en même temps que je descendais l'escalier (le fait qu'elle se soit levée toute seule est en soi exceptionnel, mais en plus elle s'était habillée !), et que nous avons éclaté de rire en nous regardant: nous avions choisi exactement les mêmes vêtements !

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