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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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17 juillet 2009

Les étrangers à l'étranger

Par Amaia

Il y a plusieurs façons de voyager. Et oui, il ne suffit pas de faire sa valise, prendre l’avion ou le train. En voyageant, on emmène ses habitudes, ses stéréotypes, ses envies.

J’ai un peu voyagé, surtout en Europe. J’aime bien passer les frontières, traverser les cultures, entendre des langues différentes. Il y a des gens que ça ennuie d’avance, moi, vous l’avez compris, j’adore ça. Je recherche le dépaysement.

Et plus je voyage, et moins j’aime les touristes. Vous allez me dire que moi aussi je suis une touriste, et c’est vrai. Mais je donne au mot « touriste » une connotation hautement négative, à opposer au terme  « voyageur » (qui peut faire un peu 18ème siècle, mais moi j’aime bien).

En effet, pour moi, un touriste ne sait pas voyager, apprécier, regarder et profiter. La durée du séjour importe peu, c’est l’attitude qui compte.

Quelqu’un qui ne prend pas la peine d’apprendre un peu la langue, c’est un touriste. Et attention, je vous parle pas de mois d’apprentissage, non, je demande simplement que les gens sachent dire les cinq termes nécessaires : bonjour, au revoir, merci, s’il vous plait, pardon. Si vous ne restez pas longtemps, vous n’aurez pas besoin de plus. Mais on se rend pas toujours compte de l’effet que cela peut avoir ; peu importe si on le dit avec un accent terrible, l’important est d’essayer, à plus forte raison si vous êtes dans un pays dont la langue n’est pas très répandue. Bonjour dans la langue, le reste en anglais, déjà, ça fait la différence.

Honnêtement, quand même, je me suis retrouvée derrière des Français, dans le quartier de la Sagrada Familia, qui ne savaient même pas dire « gracias ». Et bien moi, je trouve ça triste.

En fait, ce qui m’énerve profondément chez les touristes, c’est leur apparente incapacité de se mettre à la place de l’autre. C’est leur faculté à transposer leurs habitudes de leur pays d’origine au pays qu’ils visitent.

Ils n’ont pas l’air de comprendre que le fait de venir ne suffit pas, il leur faut encore faire l’effort d’essayer, de « s’intégrer » (même si le terme est un peu fort, surtout pour des vacances) au pays où ils sont.

De plus, nous sommes tellement rapides pour juger les natifs selon nos propres standards. Il faudrait comprendre que ce n’est pas parce qu’on est en Europe qu’on vit tous sur la même longueur d’onde ! Pas besoin d’aller au Japon pour subir un choc culturel. (et parfois, même pas besoin de quitter son propre pays). On ne dit pas « pardon » aussi souvent en Espagne qu’en Irlande, on peut s’habiller très court en Angleterre sans pour autant faire vulgaire, etc.

Enfin, voilà. Cet article m’a été inspiré par la publication récente d’un résultat de sondage sur les touristes européens, classés selon les plus « malpolis, bien habillés, gentils » (que je ne cautionne pas, mais alors pas du tout. Il véhicule plus de stéréotypes qu'autre chose!). Et sur quelques expériences en Irlande, et en Catalogne. Des rencontres avec d’autres Français qui font que maintenant j’ai envie de me cacher dès que j’entends parler français à l'étranger.

En fait, ce qu’il ne faudrait pas oublier, c’est que quand on va à l’étranger, on devient un mini ambassadeur de son pays. Pensez, à chaque fois que vous rencontrez quelqu’un, que vous êtes le premier Français, la première Française qu’il rencontre.

Quelle impression voulez-vous lui laisser ?

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29 juin 2009

Première fois

Par Maritxu

Première fois... A presque 2 ans, Arthur a déjà expérimenté des tonnes de premières fois, avec plus ou moins de bonheur, et ces "premières fois" vont encore jalonner sa vie, à un rythme moins élevé bien sûr.

Cependant, il y avait jusqu'à aujourd'hui, une "première fois" dont je me serais bien passée. Aurjourd'hui donc, pour la première fois, je lui ai donné une fessée. Je ne suis pas fière.

J'ai un point de vue particulier sur la fessée. Petite, j'en ai reçu, ("des tas !" a dit ma mère), et je ne m'en souviens d'aucune. A mon sens, c'est parce qu'elles étaient données à bon escient. Par contre, j'ai un souvenir cuisant des tapes sur les doigts que Papa nous donnait le soir quand on avait été odieux. Pourtant, elles ne faisaient pas mal, ces tapes, mais la honte de voir papa nous enguirlander -ce qui n'arrivait pas si souvent- était suffisante pour nous faire pleurer à chaudes larmes.
Moralité : les punitions doivent tomber immédiatement !

De ma philosophie de la vie, j'estime qu'il est idiot de taper un enfant et de lui apprendre à ne pas taper ni sa fmille ni ses copains dans le même temps. Ce n'est pas cohérent et les enfants ne sont pas des imbéciles. Jusqu'à présent, ses punitions se limitaient à la mise au lit, sans jouets, sans doudou, sans tétine, pas plus de 3 minutes, sinon je pense qu'il oublie pourquoi il a été puni. Souvent, la simple menace du lit suffisait à faire passer la colère et/ou la connerie en cours.
Parfois, une tape sur les doigts, quand le lit est inaccessible (en sortie particulièrement). Là aussi, la menace est souvent efficace.

Mais ce midi...

Depuis quelques temps, j'ai du mal à le faire manger correctement. Si ce bébé pouvait se nourrir exclusiement de fromage et de viande, il serait ravi. Seulement voilà, tous les nutritionnistes sont d'accord, il faut des légumes pour une alimentation équilibrée. Arthur a une technique assez extraordinaire pour faire le tri dans sa bouche et ne recracher QUE les légumes, tout en gardant la viande. Je n'ai pas encore compris comment il arrivait à faire ça ! Malheureusement, quand un plat arrive avec une couleur franchement légume, il le refuse en bloc. Même pas la peine de tricher en rajoutant du kiri.
Pour pallier ce manque d'appétit légumesque, j'ai instauré le chocolat récompense à la fin de l'assiette. Après des débuts difficiles, il a bien compris le principe et réclame son kinder dès la dernière cuillère en vue. 

Ce midi, donc, j'avais amoureusement préparé du poisson, des carottes et des nouilles. Sauf que le poisson est blanc et ressemble donc aux nouilles. Quand je fais du poisson pané, la chapelure l'incite à gouter, au moins ! Mais là, rien, nada, niet, que dalle. Il a à peine vu l'assiette arriver qu'il s'est mis à hurler et à se tortiller dans tous les sens pour échapper aux légumes.
Je me fais pourtant le même plat que lui, tous les jours, pour lui prouver que je ne cherche pas à l'empoisonner. Pour lui prouver que c'est mangeable. J'essaie la diversion : les jeux sur la tablette, un livre à lire... Tout part valdinguer par terre, il est tellement en colère qu'il balance tout, sans regarder (il m'a d'ailleurs cassé une assiette récemment). J'étais très calme, pas énervée, mais j'ai décidé que là, vraiment, ça suffisait, et c'est tombé.

Il en est resté comme deux ronds de flans.
Les pleurs, de hystériques sont passés à convulsifs, et il s'est progressivement calmé. Sauf que dès que je lui ai représenté l'assiette, ça a recommencé...

Au final il a mangé (un peu), mais après un passage par le lit et un devant la télé pour voir Oui-Oui.

Cette fessée n'a servi à rien, et je m'en veux de la lui avoir donnée. Je sais que la fatigue accumulée de ces derniers jours et la chaleur ne sont pas étrangers à son attitude vis-à-vis de la bouffe, mais quand même ! Je ne peux pas céder à ses caprices ! Si vous avez des conseils, je suis preneuse...

22 juin 2009

Journées Fermes Ouvertes

Par Maritxu

Le week-end dernier, c'étaient les Journées Fermes Ouvertes...

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DSC05076Mon Belge, par le biais d'une association pour la promotion de la construction en bottes de paille, construisait donc un mur pour démontrer à la foule ébahie que oui, c'est facile, non, c'est pas comme dans les trois petits cochons, non, ça n'attire pas plus les souris que les autres murs, non, ça ne prend pas feu facilement, etc...

Quant à ma progéniture et moi-même, on accompagne, parce que la ferme c'est marrant, il y a toujours des choses à voir et surtout il y a .... des TRACTEURS !

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Vous noterez que celui qu'il tient en main est à peu de choses près le même que le grand !

Mais à la ferme on trouve aussi des chevrettes adorables, qui ont fait hurler de terreur mon demi-belge, parce qu'elles commencaient à grignoter son k-way...

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Comme nous sommes dans une ferme laitière, il y a aussi des vaches... et des tas de petits veaux ! Mais devinez ce qu'Arthur préfère ?

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Le tracteur d'à côté, évidemment !

La classe intégrale, dans une ferme avec des enfants, ce sont les jouets aussi...

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Bien d'autres choses encore au cours de cette sortie mémorable : une aire de jeux en paille, des Djembés, du travail du bois, la visite de la laiterie, fromagerie, de l'unité de bio-méthanisation, des balades en tracteur, mais surtout un accueil formidable pour un week-end exceptionnel malgré le temps dégueulasse !

Je finis par l'apothéose : oui, il est monté dans un vrai tracteur. Et pour ne pas faire mentir l'esprit de contradiction des enfants, il n'a pas trop apprécié et à demandé à descendre sitôt assis !

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14 juin 2009

Brève au saut du lit

Par Maritxu

canardHier matin, nous trainons un peu au lit avec Arthur... Son biberon bu, sa couche changée, il fait de l'escalade sur nos deux corps endormis et trouve ça formidable. Nous, non, évidemment, mais depuis quand les enfants s'en soucient ?

A un moment, il s'arrête et nous dit en nous regardant :

- Coin coin coin ?
- Où tu as bien pu voir un canard ici, toi ?
- Coin coin !
- Oui, un canard, on a bien compris.
- Meuhhh !
- Une vache ?
(il lève les yeux au ciel pour réfléchir)
- Rhon, rrrhon !
- Un cochon !

Il nous teste !

Je rêve, il n'a pas deux ans, il ne parle pas, et il vérifie qu'on connait bien nos animaux ! Le petit jeu a duré encore deux ou trois bruits, puis il s'est lassé. Il est quand même incroyable ce môme...

Puisqu'il arrive à se faire aussi bien comprendre avec pour tout vocabulaire Oui-Non-Maman-Chocolat et des bruits, il n'est pas prêt de parler !

29 mai 2009

On tourne en rond

Par Maritxu

Juste pour rire, voici un panneau que notre route a croisé dernièrement :

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Sachant que ma carte indiquait "tout droit", quelle route doit-on prendre ? Inutile de dire qu'on s'est perdus !

Ils sont fous ces belges, dirait Obélix.

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25 mai 2009

Vegetal City - Brussels

Par Maritxu

Après plusieurs mois passés la tête dans le guidon, et des désillusions en pagaille, samedi dernier, on a fait une pause, tant bébé que boulot. Nous sommes allés, mon belge et moi, en amoureux, voir une exposition de Luc Schuiten à Bruxelles : Végétal City.

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Luc Schuiten, pour celles et ceusses qui l'ignorent, est architecte. Loin d'être un architecte traditionnel, il s'inspire de la nature pour créer des « habitarbres » dans un contexte bioclimatique. C'est de l'archiborescence. Mon belge est donc sensible à ce genre de travail, qui allie des formes et techniques innovantes avec des matériaux naturels, voire vivants, et les économies d'énergies.

100_3324Pour ma part, je connais Luc Schuiten via la bande dessinée, puisqu'il a collaboré avec son frère, François Schuiten, dessinateur de talent (la Tour, Mary l'enfant penchée, les Cités Obscures...) pour une série de trois tomes formant les Terres Creuses.
Le plus remarquable de ces albums est sans aucun doute Nogegon. En effet, si l'histoire se lit sans aucun souci, toute la bande dessinée est en fait un palindrome. Tout est symétrique : les dialogues dans la mesure du possible, le découpage, les dessins, même le titre !. On ne s'en aperçoit pas du premier coup (certaines de mes connaissances avaient l'album et n'avaient jamais percuté), et c'est là le véritable tour de force de cette BD.
Voici juste un aperçu pour vous faire une idée (les photos sont tellement mauvaises que je ne pense pas que j'aurai des problèmes avec les droits d'auteurs) :

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Bref, tout ça pour dire que nous étions ravis d'aller voir cette exposition.
Au guichet, la dame qui nous sert nous dit : « ha, vous allez voir Végétal City ? Justement, vous avez de la chance, Luc Schuiten est juste là, il vient prendre des photos » Noooon ? Évidemment, nous sommes allés lui faire part de notre admiration pour son travail. Il a été d'une gentillesse et d'une amabilité confondante. Il s'est même montré tellement intéressé par le travail de mon belge qu'il nous a donné sa carte, pour des éventuelles collaborations.
Je plane sur un petit nuage à 1,20m au dessus du sol. L'expo, passionnante, est passée comme dans un rêve...

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C'est tellement formidable de rencontrer quelqu'un qu'on admire, et qui se révèle si humain, si accessible, si gentil...

Voilà, il n'était même pas midi, et c'était déjà une journée exceptionnelle.

Et en plus, il a fait tellement beau que j'ai attrapé un coup de soleil !

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20 mai 2009

Dans la voiture

Par Maritxu

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Dans la voiture, toute seule avec mon bébé, il m'arrive souvent de commenter la route (mon chéri de Belge préféré avait gardé pour lui la façade de l'auto-radio, alors pas de musique). Donc, je commente. Comme Arthur ne parle pas encore, c'est un véritable monologue ponctué de "ehh", "blblblbl" et autres "ooohh".

- Dis donc, on avance pas très vite, il y a un autobus devant nous.
- ohhhh
- Ha, tiens, non, ce n'est pas un autobus, c'est une remorque. Et il y a des chevaux à l'intérieur.
- Haaaa
- Oui des chevaux mon coeur. Comment ça fait les chevaux ? Hiiihiiii
- Haaaahaaaaaaa
- Non, Arthur, pas Haa : Hiii
- Haaaa. AAAAHHH. AHAHAAAAAHHHAAAA

C'est qu'il insiste, ce bébé... Je me retourne et je le vois en train de montrer avec insitance ... ses cheveux.

Ben, oui, cheveux, il connait, chevaux, pas encore !
J'ai bien ri !

12 mai 2009

Haaaa, la Belgique...

Par Maritxu

d_belgiqueSi proche et pourtant si différent !

On se dit qu'on parle la même langue, et finalement, ce n'est pas si simple que ça... Déjà, ce n'est pas exactement la même langue, il y a des tas de différences (qui me font bien rire entre nous).

Pour commencer, comme toute personne déménageant en Belgique, et à plus forte raison parce que je suis une étrangère, j'ai dû m'inscrire à la commune. Oui, à la commune, pas à la mairie. D'ailleurs, dans cette commune, il n'y a pas de maire, mais un bourgmestre (!) et pas non plus de conseillers municipaux, mais des échevins (haha!). Bon, bref. Je vais donc à la commune pour m'inscrire, et la gentille dame me dit que comme j'ai inscrit toute ma famille en même temps, elle ne me fait payer qu'une fois. Payer ? Comment ça ? Ben oui, en Belgique, tout est payant. Pour s'inscrire, c'est 7€50, qu'en toute bonne française se baladant avec un porte-monnaie vide je n'ai pas ! La dame est sympa, elle me laisse aller au crache-fric pour que je tire de l'argent, parce que évidemment ils ne prennent pas la carte bleue mais uniquement la carte « proton » (mais qu'est ce C'EST ?)et que les chèques sont inconnus dans ce pays. Ça commence bien...

Comme on vient d'emménager et que le frigo est vide, je vais au ravitaillement, avec mon bébé sous le bras. Il y a une enseigne à côté de chez nous, qui est réputé pour ses prix bas, tant mieux. Dès que j'ai passé la porte du magasin, je comprends pourquoi les prix sont bas : ils font de sérieuses économies sur la présentation. Des rayonnages comme chez Bricodépôt, très hauts, tout est encore en caisses, je suis complètement perdue ! Je mets un temps fou à prendre mes marques, trouver ce qu'il me faut et arriver enfin aux caisses... Là, mon regard s'évade et tombe sur le panneau « cartes acceptées ». Damned, où est la carte bleue ? Où est la visa ? Bingo, ils ne la prennent pas. J'ai 130€ de courses dans mon chariot, un bébé qui en a plus que marre, pas de portable parce que j'ai eu l'excellente idée de l'oublier à la maison, et aucun moyen de paiement. Ravie, je suis ravie. Je suis rentrée comme une furie à la maison, j'ai arraché la carte bancontact de mon belge, je lui ai collé le braillard dans les pattes et je suis repartie aussi sec (encore heureux qu'il ait été à la maison...) Évidemment, pour couronner le tout, ma seconde sortie du magasin a été le top départ pour la pluie. Ça continue bien !

Puisque je vois bien que si je veux me nourrir dans ce pays, il va vite falloir que je m'équipe d'un moyen de paiement local, on prend un rendez-vous à la banque pour avoir un compte commun belge. On n'imaginait pas la galère dans laquelle on allait s'embarquer. 1h20 pour créer un compte, oui mesdames-messieurs, 1h20. Alors pourquoi ? C'est très simple, c'est relié au premier chapitre de mon épopée : en Belgique, tout le monde doit s'inscrire quand il déménage. Avec leurs nouvelles cartes d'identité à puce, le domicile est donc mentionné sur la carte en permanence. Sauf que voilà, en France, c'est pas obligatoire. Tellement pas que j'ai encore l'adresse de mes parents sur ma carte alors que j'ai déménagé trois fois depuis. Et que mon Belge, du fait de son statut d'expatrié en France, avait retrouvé une carte à l'ancienne avec RIEN AU VERSO, ce qui a occasionné d'autres situations cocasses (oui, une secrétaire a crû bon de ne pas transmettre une photocopie du verso de sa carte -ben oui, y avait rien- et du coup, on lui a fermé sans le prévenir son compte professionnel pour défaut d'identité). Je m'égare. Revenons à nos moutons. Nous avons donc deux personnes qui ne rentrent pas dans les cases pour ouvrir un compte. Un contrat de location ne compte pas comme preuve de domicile en Belgique. Ben non, ce serait trop simple. On s'en est sortis avec nos passeports que j'avais par miracle dans mon sac. Là, c'était l'inverse, j'avais une adresse, pas mon belge. Hilarant, non ? En fait je ne trouve pas.

Bref, j'ai de quoi m'occuper, si ça continue comme ça...

Et ce sont mes parents qui vont recevoir mon code de carte, évidemment !

19 avril 2009

Sur le départ

Par Maritxu

Nous sommes dimanche soir et c'est la déprime.

Depuis deux mois, nous n'avons plus de nounou pour Arthur, et dans l'attente de mon chômage imminent, il vadrouille entre Paris et la Belgique, chez ses grands-parents. Je ne le vois pas souvent, le week-end, ou le soir quand une mère ou belle-mère vient squatter la semaine à la maison. Les séparations sont toujours dures, mais celle-ci, peut-être parce que c'est la dernière, l'est encore plus. Je n'ai pas pu retenir mes larmes ce soir, quand son papa l'a emmené en Belgique...

Voilà, c'est notre dernière semaine lilloise, nous déménageons samedi prochain.

Je suis un peu désabusée... D'habitude, quand on déménage, c'est toujours une amélioration, mais là, l'appartement que nous avons trouvé en Belgique est moins bien que l'actuel. Je n'ai pas envie de faire mes paquets, je sais bien que c'est parce que je n'ai pas envie de déménager...Il faut dire que le nouvel appartement a été choisi en fonction du lieu de travail de mon belge : il fallait qu'il puisse y aller à vélo. Et l'entrepôt qu'il a trouvé pour son activité est dans un village un peu perdu : il n'y a pas grand chose à louer. On a pris ce qu'on a trouvé ! Moi qui ne voulais pas habiter à la campagne... et on n'a même pas de jardin en plus !

Bref, ce sera du provisoire, et c'est pas motivant.

Bon, la déprime, c'est fini !

Soyons positifs : jeudi prochain, fin du boulot qui me gonfle ! Vendredi prochain mon frère vient pour le déménagement et ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu ! Je vais avoir le temps de profiter de mon chômage pour aller à la bibliothèque, à la piscine... Ça fait un an que je n'ai pas mis les pieds dans une bibliothèque ! Mon chéri de mari belge va être plus disponible avec son nouveau boulot (qui va forcément marcher, soyons POSITIFS) Enfin, j'ai trouvé un rêve, un but à atteindre une fois que tout ça sera passé : trouver un job dans la BD, voire créer un magasin de BD. Sûrement pas pour tout de suite, mais c'est si agréable d'avoir un but ultime...

Allez, on y croit, on y croit !

Pour vous consoler du ton tristounet de cette note, voilà une bien belle photo d'Arthur à la soirée Hawaï d'hier !

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Le maillot de bain en chaussons, c'est pas la classe ?

14 avril 2009

Médecins sans scrupules

Ma tutrice de stage, dans son infinie bonté, m’a donné toute une série de rapports de conférence, de formation sur les cours de français précoce, c’est-à-dire les classes en rapport avec un public assez jeune. Le côté pratique de la chose, c’est le nombre considérable d’idées d’activités que renferment ces papiers, très pratique puisque je n’ai aucune expérience dans le domaine.

Et en plein milieu de ces activités ludiques, amusantes, et rigolotes (faites pour des enfants, des adolescents, ou jeunes adultes) je tombe sur l’activité suivante (qui, je vous rassure, ne fait parti d’aucun manuel, c’est simplement une idée lancée par la formatrice – ou qui que ce soit d’autre) :

« Vous êtes un groupe de médecins, et vous vous apprêtez à faire une transplantation cardiaque. Voici la liste des patients sur la liste d’attente. Il n’y a pas de considération de sexe, d’âge, de groupe sanguin. Faites votre choix. »

Ensuite vient une liste de six personnes, du genre « Madame Nesbitt : veuve depuis cinq mois, trois enfants à charge, peu de revenus », ou « Monsieur Bidule : chercheur au centre de recherche contre le cancer, a aidé à de grandes avancées dans ce domaine », bla bla bla.

La consigne est donc simple : vous avez un cœur, si personnes qui vont prochainement mourir si elles ne profitent pas de ce transplant. « Faites votre choix en argumentant avec vos camarades. »

Je ne sais pas vous, mais moi, je trouve ça d’une part hyper glauque, et d’autre part, moyennement moral…

9 avril 2009

Cataluňa!

Me revoilà, de nouveau en vadrouille (sans quoi ce n’est pas intéressant…)

Je me retrouve donc en Catalogne pour les trois mois qui viennent. Je fais un stage à l’Alliance Française de Sabadell, à une quarantaine de minutes en train de Barcelone-la-touristique. L’AF, pour ceux qui ne le savent pas, c’est une institution qu’on retrouve partout dans le monde (il y en a une dans quasiment toutes les capitales) qui propose des cours de français aux gens sur place (souvent à un prix non raisonnable), et sont aussi en général un centre culturel. Mon stage, grosso modo : je vais participer à l’élaboration de projets comme la fête de fin d’année, ou un échange entre petits français et petits catalans. Je vais aussi faire de l’observation de classe chez les petits (à partir de 6 ans), et des plus grands (jusqu’à 18 ans - ou pas loin), et sans doute, participer aux dites classes ! Il est aussi question de réorganisation totale des classes enfants et ados... à voir.

Donc voilà pour le stage.

Je suis arrivée il y a maintenant une semaine et demie (déjà…), et je m’habitue petit à petit à cette nouvelle vie. Mes colocs (catalanes) sont très sympas, parlent plus catalan que castillan, mais bon, c’est pas très grave, vu l’état de mon castillan !

Et mardi, j’ai enfin visité Barcelone ! Je ne m’y suis pas ruée dès le premier jour parce que, d’abord, j’avais stage, ensuite, il a plu des trombes d’eau, et puis… encore des devoirs à rendre pour la fac.

J’ai donc fait ma touriste totale : Sagrada Familia et parc Güell. Je ne suis pas rentrée dans la Sagrada, parce que déjà il y a une queue de dingue, et c’est pas spécialement donné, et tout le monde m’a dit que ça n’en valait pas la peine, c’est aussi joli de l’extérieur. J’y rentrerai peut-être plus tard.

Le parc Güell… Mon dieu, quel monde !! D’autant que la moitié du parc était fermée pour rénovation (chouette)… C’est tellement touristique que j’ai eu du mal à apprécier la beauté du lieu. En plus, j’étais toute seule, et visiter seule… y a un côté pas terrible : on ne peut pas dire à quelque « oh regarde ! », « aha, t’as vu ? »… Donc bon, c’est un peu triste. Je tenterai d'y retourner avec des gens. Quand la totalité du parc sera ouverte aussi, ce serait chouette.

Je ne vous mets pas de photos, il suffit de googlesier "barcelona", "sagrada familia" et "parc Güell" pour trouver des photos identiques aux miennes, sinon meilleures!

31 mars 2009

Arthur est une arsouille

Par Maritxu

oui_oui_taxiComme évoqué précédemment, à l’inverse de tout bébé normalement constitué, Arthur, 18 mois, sait dire « maman » et pas « papa ». Ou plutôt devrais-je dire, il ne veut pas le dire.

Dans la voiture ce week-end, on imite de klaxon de Oui-Oui. (pour notre plus grand malheur, Arthur est archi fan de Oui-Oui. On a relu dix-sept mille fois le même livre, et vu les vidéos à peine moins).

Eûrk-eûrk !

Ca l’amuse beaucoup. Il répète, ravi, content de nous voir contents.

Au fur et à mesure, mon belge transforme le bruit :

Eûrk-eûrk !

Peûrk-peûrk !

Pouârk-pouârk !

Pârk-pârk !

Pâ-Pâ !

Bon, vous aurez compris le but de la manœuvre, on y est. Papa est prononcé. On n’a surtout rien dit, pas ri, pas fait le lien avec papa ou maman. Et ça continue :

Pâ-pâ ! Pâ-pâ !

Un blanc.

Maman ?

Aaaaarg ! Raté !

Comment on dit papa, mon cœur ?

Maman !

20 mars 2009

Réactivation prochaine !

Par Maritxu

Voilà voilà, six mois déjà… Six mois que ce blog se meurt.

Ma sœur Amaia et moi nous excusons platement de la pause prolongée de ce blog. Ce n’était pas voulu. Je ne sais pas si vous l’aviez remarqué, mais il s’intitulait initialement « blog à quatre mains entre Lille et Paris ». Puis, « entre Lille et Tullamore ». Il aurait dû s’appeler, ces six derniers mois, « entre Lille et Lille ». En effet, nous sommes devenues voisines pour un temps. Et nous nous sommes rendues compte que notre proximité nuisait à ce blog. Nous nous sommes rendues compte que c’était avant tout un outil de communication entre nous, une façon de partager des choses. Maintenant qu’il suffisait de traverser deux rues pour se voir, nous partagions bien plus de choses en vrai, et n’éprouvions ni l’une ni l’autre l’envie de poster.

chrono

Mais prochainement … (tan tan tannnn), ce blog aura encore un nouveau sous-titre :

« Blog à quatre mains entre Namur et Barcelone ».

Croyez bien que mon déménagement belge et les péripéties catalanes d’Amaia vont occasionner de nombreuses notes !

En plus, mon demi-belge de bébé Arthur va peut-être enfin apprendre d’autres mots que oui (prononcez « ich ») et maman, et cela donnera je l’espère le sujet de nombreuses notes…

Je sais bien que le lectorat que nous avions est perdu, sauf les irréductibles (merci Marie), mais je pense cette note nécessaire pour les éventuels passants.

A bientôt !

16 septembre 2008

Le monstre

Avec une idée de Morgane, j'ai décidé de faire un peu travailler mes première et deuxième années.
Pour leur faire apprendre/intégrer le vocabulaire du corps et les chiffres, on a utilisé l'exercice suivant: ils doivent dessiner un monstre - en couleur, et ensuite, ils doivent le décrire - en français, ça va de soi, mais pour certains, ça va mieux en le disant.
Ils s'y sont tous mis avec ardeur, d'autant qu'on avait un peu promis des carambars aux meilleurs dessins...
Les monstres étaient rigolos, les élèves s'étaient souvent bien appliqués. Et certaines descriptions... et bien il fallait les décrypter! Entre les fautes de tous styles, et les véritables erreurs de vocabulaire c'était pas toujours facile!

Jusqu'à la description d'Eric, qui m'a fait hurler de rire!

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C'est pas bien de se moquer, je sais, mais là, qu'est ce que vous voulez... :)

14 septembre 2008

:)

Bon Anniversaire, Arthur!

Joyeux Un An! ;)

(photos de la journée plus tard...)

11 septembre 2008

Birr Castle - photos à profusion!

Bon alors, voilà, je ne sais pas si vous vous rappelez le nom, mais l'année dernière, j'étais donc dans le comte d'Offaly. En plein milieu de l'Irlande. Et si vous regardez dans un guide touristique, vous vous apercevrez bien vite qu'il n'y a pas grand chose à faire en Offaly. Grosso modo, deux choses. Clonmacnoise, ancien site d'un monastère trèèès trèèès vieux qui remonte au moins à pas si longtemps après JC, et le château de Birr, réputé pour ses jardins. Je n'ai pas pu faire Clonmacnoise, car même si la logique voudrait que le comté mette en avant ses petits atouts touristiques, il n'en est rien. Pour accéder au site sans voiture, tu peux te brosser, Martine. Ou alors tu peux prendre un taxi... à 50 euros la course, aller.

Mais, quand même, je suis allée au château de Birr! Un jour où il a même pas plu - si ça, c'est pas la classe.

2008_05_Birr_Castle__6_Alors, qu'est ce qu'il y a donc à voir dans ce château?! Déjà, le château ne se visite pas vraiment (il est toujours habité) - juste une expo sur le château, et l'histoire familiale, et surtout, surtout, sur le télescope. Dans les années 1840, le troisième comte de Rosse, propriétaire du château, fait construire ce qui est à l'époque, le plus grand télescope du monde (et qui le restera pendant presque un siècle -jusqu'en 1917, merci Wikipédia). De 2008_05_Birr_Castle__7_grandes découvertes furent faites grâce à ce dernier, l'intérêt pour les sciences étant apparemment une tradition familiale. Le télescope existe toujours, peut même, je crois, être mis en marche pendant les jours de beau temps (qui, n'oublions pas, se comptent sur les doigts d'une main - nous sommes en plein cœur de l'Irlande).

Et puis, il y a les jardins. Sur mon dépliant, on me dit "120 acres", et mon dictionnaire m'indique que "acres" correspond à hectares. Bon, c'est grand, quoi. On n'a pas tout fait en une journée, parce qu'on a pris notre temps d'aller n'importe où, de s'arrêter photographier chaque fleur, chaque arbre, chaque canard (ou presque). On s'est presque perdues, mais pas trop. Enfin, quoi qu'il en soit, les jardins sont assez superbes! Surtout que nous y sommes allées en mai, donc presque tout était fleuri! Je vous laisse juger, avec les photos... De toutes façons, je serais bien en mal de vous indiquer le nom des plantes! ;) (à part la glycine...!)

2008_05_Birr_Castle__1_ 2008_05_Birr_Castle__2_ 2008_05_Birr_Castle__5_ 2008_05_Birr_Castle__4_ 2008_05_Birr_Castle__15_ 2008_05_Birr_Castle__10_ 2008_05_Birr_Castle__8_ 2008_05_Birr_Castle__14_ 2008_05_Birr_Castle__16_ 2008_05_Birr_Castle__9_2008_05_Birr_Castle__12_

Il y a des fleurs sauvages qui poussent plus ou moins librement, un lac artificiel, une serre, des jardins "organisés" (avec des haies et des allées, et même des bancs, tout ça tout ça), une composition qui célèbre les 150 ans de la découverte de la nébuleuse Whirlpool par le troisième comte de Rosse... De quoi visiter, quoi!
Un très bon moment à passer, s'il fait un peu beau...! Une bonne raison, en tout cas, de s'arrêter en Offaly!

8 septembre 2008

Ils sont tellement mignons...

... Mes élèves de première année!
Quand j'allais en cours avec eux, ils étaient tout content (alors que, vraiment, je faisais pas grand chose!), et quand j'étais toute seule avec eux, c'était la fête! Mais ils m'aimaient assez pour ne pas trouver foutre le bazar... contrairement à l'autre classe de première année, qui, elle, s'en foutait totalement! :s
Enfin, c'est la classe de Rory et Ben, que jamais, jamais, je n'oublierai: ils sont tous les deux tellement... roux! Rory a une touffe façon Jackson Five, et Ben est LE Poil de Carotte. Imaginez le plus roux que vous ayez jamais vu et multipliez-le par 5. Et peut-être vous aurez une idée de la couleur des cheveux de Ben.
J'adorais cette classe! Rory posait les questions les plus improbables de l'univers: "euh, Miss, l'année dernière, je suis allé à Paris avec mon père, ma mère et mon frère (oui, il faut qu'ils racontent leur vie à chaque question, ça a l'air vital), et puis on est allés à Paris, parce que, vous savez, c'est la capitale, et y a des choses à voir là-bas, quoi, et aussi on est allés au Louvre, et on a vu la Joconde, parce que ce tableau est vraiment connu, vous voyez, et puis il y avait une sorte de vigile qui gardait la Joconde, et bein... est-ce qu'il est toujours là-bas?" DIX MINUTES pour ça. C'est difficile de pas rire, hein.
Alan qui a une voix dont le volume est bloqué à 20. Sur 25. Alan ne parle pas. Il crie. Mais il ne le fait pas exprès, pour lui, il parle normalement! Alors on a instauré le jeu de "maintenant, Alan, tu chuchotes tout le temps en cours de français".
Ben parle tout le temps. Mais tout le temps. A ses petits camarades, à moi, à la prof, à sa table s'il pouvait.
Dennis est plus grand que moi. A 12 ans.
Robert est super bon en français, c'est fou!
Shane est trop timide. En plus, il ressemble à Dewey de Malcolm, le pauvre.
Josh vient d'Angleterre. Et du coup, je comprends plus ce qu'il dit.
David qui me demande s'ils ont un accent quand ils parlent français. Nooon, presque pas.

Enfin, un vrai bonheur, cette classe.
Peut-être moins quand on est la vraie prof, car je ne suis pas sûre qu'ils fassent vraiment des progrès. Mais bon, au moins, ils sont motivés! :)

EDIT: Pour répondre à la question de Marie, désolée si je n'ai pas été claire: je suis bel et bien rentrée d'Irlande (malheureusement), je ne fais qu'essayer de combler le manque de post en vous racontant mes souvenirs! Désolée! Je tâcherai d'être plus claire la prochaine fois! ;)


5 septembre 2008

Guinness Storehouse

08_02_Galway__96__Guinness_is_good_for_you
S'il y a une chose qui rend les Irlandais supra fiers, c'est bien la Guinness. Comme le faisait remarquer Maritxu quand elle est venue, les pubs devraient indiquer quand ils n'ont pas de Guinness, parce que dire qu'ils en ont, c'est un pléonasme! :) Sur tous les pubs, il y a en effet des panneaux Guinness, des horloges Guinness, des pubs Guinness...

Avril_2008____5__Guinness_StorehouseEt puis, à Dublin, il y a bien sûr la Guinness Storehouse! C'est le musée de la boisson irlandaise, placé à l'endroit des premières brasseries (St James' Gate), fondées par Arthur Guinness aux alentours de 1759.
C'est un peu cher (15 € pour sans réductions), mais ça vaut le coup. La première partie explique la fabrication de la Guinness, des ingrédients au machines utilisées, jusqu'aux moyens de transports. Ensuite, un peu d'histoire avec Arthur. Et, bien sûr, une expo sur les publicités Guinness, du fameux Toucan (If toucan, you can!) aux publicités plus ingénieuses les unes que les autres!

Avril_2008____6__Guinness_Storehouse Avril_2008____7__Guinness_Storehouse
Avril_2008____12__Guinness_Storehouse

Et en plus, tout en haut du musée, se trouve le Gravity Bar. C'est une pièce toute ronde (ou presque), qui donne un point de vue panoramique sur Dublin. Sur les vitres mêmes, il y a des flèches pour montrer qu'à cet endroit, il y a Trinity College, à cet endroit il y a O'Connel Street, etc. Et on y a droit à une Guinness gratuite! Enfin, vu le prix d'entrée, on l'a finalement déjà payée, sa pinte... mais bon!
C'est une visite bien sympathique à faire, si on passe par Dublin. Il faut bien deux heures, pour avoir le temps de flaner, regarder les images, parfois lire les panneaux, et surtout prendre le temps de déguster sa pinte de stout! ;)

And don't forget, lads: Guinness is good for you!

2 septembre 2008

Arthur au Tillot - Juillet 2008

2008-07-29 - Arthur au Tillot
Vidéo envoyée par Whizzbee

Je vous l'avais promis, voici Arthur en vidéo! Comme j'y pense maintenant, je vous la poste, enfin! Alors... enjoy! :)

1 septembre 2008

Ah, mes cinquième années...

Contexte: 5ème années, jeudi matin, deuxième classe de la matinée.
Je fais un cours sur Paris et ses petits secrets, les choses qu'on connait pas forcément: les catacombes, la Coulée Verte, le patinage au premier étage de la Tour Eiffel... Au dos de mon polycopié, un plan de Paris piqué sur internet au Routard, avec les principaux monuments de la capitale, pour que mes élèves puissent éventuellement se repérer (Champs Elysées, Tour Eiffel, Louvre...).
Il y a les noms des rues en tout petit, sur ce plan, le nom des boulevards et des avenues, surtout.
Et puis Ted lève la main.
- Miss, vous avez une rue McDonald à Paris??
De façon évidente, pour lui, c'est comme si on avait une rue Burger King.
Intriguée (et puis j'avais pas compris tout de suite), je m'avance et regarde la rue qu'il me montre. Boulevard McDonald, fait parti des Maréchaux, au Nord Est de Paris.
Je le regarde, attérée:
- Mais, enfin, Ted, avant d'être un fast-food, McDonald, c'était un type! Et puis, ce type en particulier a participé à la Seconde Guerre Mondiale (je crois... :).Et puis, vous n'avez pas des amis qui s'appellent McDonald?! (si si, au moins Gary McDonald, en 2ème année).

Silence gêné.

La prochaine fois, peut-être Ted réfléchira avant de poser une question. J'en doute, mais il parait que l'espoir fait vivre! :D

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