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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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27 août 2008

Désolée...

D'être aussi peu présente sur ce blog, mon dieu! Alors que j'avais promis des articles à tire-larigot sur l'Irlande! :(

Mais j'ai une excuse (valable ou pas, à vous d'en juger): je cherche un appart sur ... Lille! Et oui, dans un mois, ce blog deviendra un blog à quatre mains entre Lille et Lille! L'année prochaine, je commence une première année de master en .. Français Langue Etrangère. Même si j'avais dit que jamais, au grand jamais, je ne ferai d'études en fle... car c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour repartir à l'étranger!! Donc voilà, deux années que j'espère pas trop chiantes...!

Tout ça pour dire: je cherche, plus ou moins activement, et je ne trouve pas! Pour l'instant du moins...! :)

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13 août 2008

Pression!

Ce matin, mes Leaving Cert (équivalent terminales) ont leurs résultats d'examens!

Une petite pensée pour eux, qui doivent les découvrir en ce moment même... En espérant qu'un ou deux pense à m'en faire part!

bac
(image prise sur le site de monetamoi.free.fr)

EDIT: Juste pour info, sur quatorze élèves, cinq ont eu une note comprise entre 55 et 69% (=C), cinq entre 70 et 84% (=B), et enfin trois entre 85 et 100% (=A). Autant dire que le bilan est plutôt satisfaisant!

25 juillet 2008

Terre brûlée aux landes de pierre...

Oubliez Michel Sardou. Mettez-le dans un coin de votre tête, et oubliez-le. Ce type n'a manifestement jamais mis les pieds en Irlande, et encore moins dans le Connemara.

2008_03_20___Easter_Holidays__7____ConnemaraAvec mon Allemande préférée, j'y ai fait un petit tour, dans le Connemara. En bus, évidemment, puisque toujours pas de voiture ni l'intention d'en avoir une. Nous sommes logiquement parties de Galway, pour une journée entière dans les "landes" irlandaises!

J'avais déjà essayé le Connemara en voiture avec mes parents lors de leur visite en octobre - ils avaient loué une voiture - mais s'arrêter au bord d'une route quand on ne connait pas du tout le coin n'est vraiment pas évident: la route est à peine assez grande pour une voiture, et les bas-côtés sont inexistants. Le bus semblait donc une meilleure solution.

Plus on monte vers le Nord du comté de Galway (en se rapprochant de Mayo), plus les paysages sont vallonés, pour arriver à l'image qu'on se fait du Connemara. Ce doit être d'ailleurs l'un de très rares endroits sur cette planète qu'on est presque plus content de visiter quand il y a du brouillard que sans un nuage dans le ciel. Le Connemara qu'on imagine - que j'imaginais - ce sont des montagnes marrons, dont le sommet est caché par le brouillard épais... Et c'est ce qu'on a eu! Il n'a même pas trop plu :)

Le tour propose d'aller vers le Nord, jusqu'à Kylemore Abbey, encore habitée par des Bénédictines. Le château a été construit par Henry Mitchell au milieu du 19ème siècle. Il y a aussi un jardin entretenue par les soeurs, dont on n'a pas vraiment pu profiter, vu qu'on était en mars. Mais vu les photos, ce doit être assez joli en mai-juin.

On y resterait bien un peu plus longtemps, histoire de faire le tour du lac, mais le temps nous est compté! :) On se contentera donc d'une visite du château, meublé, dont on ne verra que le rez-de-chaussée et une partie de premier étage, car la demeure sert d'école privée pour filles du monde entier.
Puis on va voir l'église gothique, dont les colonnes sont constituées du marbre du Connemara, décliné en trois couleurs, rose, vert et gris.
On termine par le caveau des Mitchell (l'église avait d'ailleurs été construite par Monsieur à la mort de Madame), et c'est déjà l'heure de faire demi-tour!

Il est temps de rentrer à Galway, la bien-nommée "ville aux cygnes"...

2008_03_20___Easter_Holidays__2____Connemara 2008_03_20___Easter_Holidays__5____Connemara kylemore_abbey2008_03_20___Easter_Holidays__12____Kylemore_Abbey

2008_03_20___Easter_Holidays__14____Kylemore_Abbey
2008_03_20___Easter_Holidays__17____Connemara2008_03_20___Easter_Holidays__26____Galway 2008_03_20___Easter_Holidays__25____Galway
(dans l'ordre: paysage "quelconque", mouton presque pas farouche, Kylemore Abbey (le château) de face, vue sur le lac du château, l'église gothique, re paysage "quelconque", des cygnes)
 

22 juillet 2008

9 mois 1/2 (en Irlande)

En neuf mois, j'ai eu le temps de me promener, de visiter et découvrir ce pays dont je ne connaissais rien... Et pour découvrir, j'ai découvert! Des paysages magnifiques, des gens attachants, des pubs étonnants...
Je me rends compte que j'aurais pu être plus présente sur ce blog depuis que je suis rentrée (l'inactivité me tuera), mais bon, vous savez ce que c'est... ou pas. :)
Je propose donc de reprendre mes vadrouilles là où je les avais laissées, c'est-à-dire vers février, après mes vacances à Galway et Belfast. Que de choses faites depuis!
Le Connemara, Killarney dans le Ring Of Kerry, Kildare, Birr, Inishmore! Des endroits à voir et revoir, assurément.

Mais avant tout ça, laissez moi vous mettre au parfum de l'actualité: dans deux-trois mois, ce blog deviendra "un blog à quatre mains entre Lille et... Lille", car je pars faire un master de français langue étrangère dans la ville du ch'Nord, et rejoindre ma soeur (pour le moment)! De nouvelles découvertes en perspective pour la petite banlieusarde que je suis... :) Mais pour l'instant, Lille a de nombreux points d'avance sur Paris, surtout au niveau universitaire: à Paris 7, on ne me pose que des problèmes alors que pour l'instant, Lille 3 ne m'a apportée que des solutions! Si c'est pas beau, ça. Ne me manque plus que la colocation, mais ça viendra.

juin_2008_084Ensuite, nous partons (maritxu, le Belge, Arthur, Xabi et moi) à Bayonne en vacances vendredi... L'occasion de revoir la famille qui sera presque au complet, je l'espère... Apparemment nous allons découvrir les nouvelles pièces rapportées, j'ai hâte!:)
Et surtout je vais m'appliquer pour dévorer mon neveu-filleul de bisous, le manger des yeux, m'extasier au moindre rot, la belle vie, quoi. Je vous promet des photos, et si je retrouve comment on fait, une vidéo, peut-être! Car l'Arthur cavale, et n'est pas loin de cavaler à deux pattes seulement!

Tout ça pour dire que je vous promets un peu plus de présence ici... j'ai fait une liste de sujets! ;) En espérant être un peu intéressante!


(photo: Seven Churches, Inis Mor, Aran Islands)

13 juillet 2008

C'est interdit !

Par Maritxu

Voilà voilà, on y est, Arthur se déplace. Parfaitement dans les temps, à 9 mois il a pigé le truc pour s'assoir tout seul et commencer à ramper, à 9 mois et demi, il avait touvé un usage nouveau pour ses jambes. Du coup, notre appartement devient un endroit hautement dangereux. Un grand ménage et un grand rangement s'est imposé (vous vous rappelez ma journée maudite où on a cumulé grippe intesinale, dent et conjonctivite ? C'était ça) Maintenant, Arthur a 3 dents, et des pantalons qui commencent à s'user au niveau des genoux. Pantalons qui restent propres malgré tout, je suis en train de devenir une vraie fée du logis grâce à mon bébé. Je ne sais pas si je dois le remercier. Allez, si, remercions-le.

Donc, disais-je, notre appartement devient dangereux. L'inverse est vrai également, notre bébé devient dangereux pour notre appartement. Ainsi, mes bandes dessinées ont été planquées et/ou remontées d'un étage, les bouteilles ont été rangées dans un tiroir inaccessible, les papiers professionnels de mon Belge ont trouvé un rangement autre que par terre en vrac (et c'est pas dommage) etc, etc.

En fait, pour savoir si un truc est mal rangé et/ou dangereux, il suffit de lacher le bébé pendant trois minutes. J'ai retrouvé comme ça mon Arthur ravi avec un cutter dans les mains -fermé, merci mon Dieu- sorti d'on ne sait où, j'ai retrouvé mon ordonnance chiffonnée que je cherchais depuis une semaine, me suis aperçue que les plantes, elles aussi, pouvaient devenir une arme de salitude massive. Vous voulez des preuves ? En voici :

100_3064

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Voilà, tout ça, c'est interdit. Les bouteilles sont dans le meuble en bois à côté des prises électriques, elles aussi interdites. Sauf pour celle-là d'ailleurs, les trois autres ont été prises en l'espace de cinq minutes. Ce bébé est le recordman de la connerie à la minute. Sans blagues.

Et dès qu'on le barricade dans un endroit permis, ça donne ça :

100_3074

On va bien s'amuser pendant quelques temps !

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25 juin 2008

Bons Baisers de Bruges

J'ai vu ce film en Irlande, il y a de ça bien un mois, voire plus, et je m'aperçois qu'il sort à peine ici... L'occasion parfaite pour, peut-être, vous le recommander! Peut-être, car si j'ai adoré, c'est un film tout de même particulier.

D'abord, le pitch: deux tueurs à gages sont envoyés par leur patron à Bruges, pour se planquer. Vous n'avez pas besoin d'en savoir plus, le reste vous l'apprendrez très bien tout seul au cours du film.

Trois noms:   Colin Farrell (qu'on ne présente plus, allez, quand même: Phone Game, Miami Vice, Alexandre [beurk!], et même Ordinary Decent Criminal, qu'il faut absolument voir si c'est pas déjà fait)
                    Brendan Gleeson (qu'on présente, même si vous le connaissez: Maugrey Fol'Oeil dans les divers Harry Potter, Kingdom of Heaven [re beurk!], The Village, Gangs Of New York, Harrison's Flowers...)    
                    Ralph Fiennes (qu'on ne devrait vraiment pas présenter: La liste de Schindler, Le Patient Anglais, divers Harry Potter en tant que Vieux Mage Tout Vert Pas Gentil Et Pas Content, et Chapeau Melon et Bottes de Cuir, mais personne n'en est fier)

Je le disais, ce film est particulier; complètement barré serait peut-être plus proche de la réalité! Il y est question de règlement de compte, d'amour, de tourisme, de violence, de coups de feu, de nains, de Bruges, de grandes décisions à prendre... Un vrai fouillis, ce film! N'allez cependant pas le voir si vous n'aimez que les douces comédies romantiques de Fiennes. Ou d'autres! Il faut aimer la folie au cinéma, un peu de violence (mais pas trop non plus, je ne suis pas comme ça!), un peu d'action.... and then you'll have good craic! (=et vous passerez un bon moment!) (craic=fun en irlandais)

Bruges
(Tirez d'abord. Visitez après)

10 juin 2008

Des nouvelles des dents

Ca y est "elle" est arrivée... cette fichue première dent

100_3010

Et c'est pas dommage

En cadeau bonus, aujourd'hui, il s'assoit tout seul, se met debout contre n'importe quel support, et refuse toujours de faire la sieste.
8 mois et demi.
Heureusement que c'est le mien, sinon, j'aurais peur pour la suite.
Non, puisque c'est le mien, je panique pour la suite !

10 juin 2008

The nicest German in town

J'ai appris le sens des mots “plus jamais”. Je m'en serais passée, je crois. C'est un peu comme le noir total. On croit qu'on a déjà connu ça, dans sa maison, la nuit, ou en pleine forêt, on se dit “oulala, on voit rien!”. Jusqu'à ce qu'on rentre dans une grotte, et à quelques mètres sous terre, le guide éteint toutes les lumières. Et là, sa main devant la figure, à cinq centimètres, on ne la voit pas. On ne distingue rien. On ne devine même pas.

“Plus jamais”, c'est pareil. Je me dis, “je ne vais plus jamais revoir mes élèves”, mais en fait, qu'en sera-t-il? Michael a mon adresse email, ils sur sur Bebo (petit frère de Facebook), je compte bien revenir en Irlande. Ce “plus jamais” n'a aucun sens. Mais avec lui, j'ai compris que ça veut vraiment dire, “plus jamais”. Pour être honnête, ça me plait pas beaucoup! Ce n'est pas tellement qu'il me manque, on ne se connaissait finalement pas beaucoup, mais penser à toutes ces choses qu'il aurait pu faire... Ça fait cinq mois aujourd'hui.

Ce genre d'épreuves nous fait grandir, il parait. Et le pire, dans tout ça, c'est que je sais que ça recommencera un jour.

 

guinness

3 juin 2008

Vivre au loin...

J'ai presque appris l'indépendance... Enfin, en tout cas, être suffisamment loin de ma famille pour ne pas revenir tous les weekends. Soyons honnête, je ne sais toujours pas me servir un fer à repasser (c'est en partie dû au fait que je ne m'en sers jamais de toutes façons) (mais ne m'en sers-je pas justement parce que je ne sais pas m'en servir? Telle est la question), et je mange pas mal de pâtes. Mais bon, se sentir indépendante, c'est bien... Et du coup, c'est étrange. Je rentre en France, et je rentre en Irlande. Back to France, back to Ireland. C'est un peu pour ça le “presque”: ce n'était que du provisoire.

J'ai appris à être loin des gens que je connais. Et, oui, c'est dur, mais pas autant que je l'aurais cru. Ce qui me conforte dans mon idée: voyager, j'adore. Ce n'est pas que ma famille et mes amis ne me manquent pas, bien au contraire! Nombre de fois, j'aurais voulu être en France pour sortir avec les filles, déjeuner avec les parents, monter à Lille voir la soeur et le neveu, faire un tour chez le frère pour lui piquer des films... Mais j'avais encore plus envie que tous ces gens soient en Irlande avec moi, pour leur faire partager. Là est la différence... Rentrer, oui, bien sûr! Mais pour repartir aussi. En Irlande ou ailleurs. J'ai la bougeotte, je crois...^^ J'ai déjà tellement d'autres idées pour partir: l'Espagne, l'Allemagne, les pays de l'Europe de l'est (encore que plus pour des vacances), le Québec, le Canada, et même un peu les États-Unis. Si je n'étais pas célibataire, peut-être penserais-je autrement. J'espère que tout ça ne restera pas que des idées en l'air...

1 juin 2008

Ce qu'il me restera - bis

J'ai appris que Xavier, de l'Auberge Espagnole, avait raison: quand on arrive dans un pays étranger, tout est étranger pour nous. Et on va apprendre, petit à petit à faire entrer ces choses dans notre quotidien. On va apprendre à les connaître. C'est dur, de quitter la France et tout ce que je connais pour me plonger dans un nouveau contexte, c'est vrai. Mais c'est tellement bien de s'habituer à autre chose! Tellement bien quand on s'aperçoit que Dunnes Stores, Tesco, Bridge Center ne sonnent plus bizarre à nos oreilles. Quand les prénoms irlandais ne nous font plus ouvrir les yeux en grand parce que, vraiment, c'est trop bizarre (encore que, bon, Iarfhlaidh, hein). Quand on a plus peur de rentrer dans un pub ou une boutique parce qu'on sent trop étranger pour faire ça (bon, d'accord, vous ne vous sentez peut-être pas comme ça, mais c'est ce que j'ai ressenti la première fois que je suis rentrée dans le centre commercial de Tullamore). Quand on sait indiquer le chemin à la personne qui s'arrête. Quand on dit bonjour à quelqu'un qui passe de l'autre côté du trottoir. Quand on se sent intégré à la ville, d'une façon ou d'une autre. Et mine de rien, qu'on reste remarquable (au sens premier du terme) parce qu'on reste étranger (et par là, j'entend “intéressant”, pas “à mettre à l'écart”). Et moi, j'aime bien!

J'ai probablement appris à être un peu plus sûre de moi. Oh, pas de beaucoup, mais bon, la confiance en soi, ça se gagne pas comme ça, hein. Quand on est dans un pays étranger, on est bien obligée de faire un effort. De téléphoner en anglais... Déjà que je déteste téléphoner à des gens que je connais pas en français, téléphoner en anglais, c'est un challenge. J'ai appris que lorsque les gens me voient pour la première fois, ils ont pas forcément envie de se foutre de ma gueule. Même mes élèves! Et ça, c'est un pas énorme. Un premier pas vers l'acception de moi-même? Espérons que je continue sur cette lancée.

J'ai appris que la vraie vie fout la trouille. Oh, oui, ça me terrifie de n'être plus vraiment étudiante. Ces années où on est sûr de rien, où on ne sait pas où on va, ni comment on y va, c'est dramatique. Voyez, quand je dis que professeur, c'est pas mon truc, ce n'est pas tout à fait exact. Je n'ai pas envie d'enseigner, c'est clair. Mais c'est quelque chose que je pourrais faire, au besoin. La grande différence entre vouloir et pouvoir, n'est ce pas? Ce qui me gène dans ce métier, c'est que je suis pas “awesome at it”. Je déchire pas tout quand je suis prof. Or, j'ai vraiment envie de me trouver un métier où on dise de moi “Amaia? Ah oui, elle assure”. Un métier qui me pose des défis que j'ai envie de relever. Quoi de plus normal?! Mais c'est dur d'avoir pensé toute sa vie que tout le monde trouve le métier de ses rêves et que ça m'arrivera aussi, et de se rendre compte que finalement, une grosse partie des gens ont un métier qui ne les passionne pas plus que ça. Je trouve ça un petit peu déprimant, et je n'ai pas particulièrement envie d'être l'une d'entre eux. Mais qu'allais-je faire dans cette galère...?

30 mai 2008

On the way home... already.

Dans onze jours exactement, je serai en route pour Rosslare, port du Sud-Est de l'Irlande, pour revenir en France... chargée comme une mule! Je n'ai pas encore essayé de faire mes valises, mais ça va être épique, je le sens!

Je n'ai pas envie de partir, maintenant... Il y a huit mois, j'étais terrifiée à l'idée de partir en Irlande, dans une école de garçons, vivre toute seule (notion relative, en fait! ;) dans un pays étranger, exercer un métier dont je ne connaissais pas grand chose...! Et maintenant, je pense sérieusement à revenir plus tard, me trouver (vraiment) un Irlandais, et y rester pour de bon. L'Irlande a un côté attachant!

Mine de rien, en huit mois, j'ai beaucoup appris. J'ai l'impression d'avoir plus grandi en huit mois qu'en trois ans de prépa et fac! Et ça n'est peut-être pas qu'une impression... Qu'est ce que j'ai appris en Irlande? Beaucoup de choses, indeed...

 

2008_03_20___Easter_Holidays__17____ConnemaraJ'ai appris l'Irlande, tout simplement. Quand je suis partie, je situais vaguement Dublin, pas du tout Galway, et je croyais me rappeler qu'une ville s'appellait Cork. J'avais en revanche vachement bien situé Tullamore, en plein milieu, ce qui, à l'époque, me paraissait loin de tout. Aujourd'hui, je connais Dublin, je connais Cork, je connais Galway. Certes pas par coeur, je n'y ai pas vécu, mais j'ai traîné dans leurs rues, dans leurs boutiques, dans leurs pubs (dans cet ordre-là, oui). L'Irlande, c'est tout petit, comparé à la France. On fait Dublin-Galway en quatre heures et des brouettes. De chez moi, on rejoint Cork en trois bonnes heures. Pour aller à Belfast, on met plus de temps, mais c'est bien parce qu'on est obligé de passer par Dublin. Aujourd'hui, quand on me parle du Connemara, je sais. Quand on me parle de Thurles, Mullingar, Kerry, Derry, Carlow, je sais où c'est. Et mine de rien, comparé à ce que je savais de l'Irlande en partant, c'est énorme. (Michel Sardou vs. life experience, quoi)

 

J'ai aussi appris à marcher tous les jours. Ça parait bête comme ça, mais ça va me manquer en France, ces cinquante minutes journalières de marche pour aller à l'école et rentrer chez moi. Et à ceux que j'entends déjà me dire 'rien ne t'empêche de continuer à marcher', je leur rappellerai qu'en plus de me plaindre tout le temps (cqfd: je suis prof), je suis d'une feignantise  (faignantise? Eclairez ma lanterne, s'il vous plaît) à toute épreuve. Et mes résolutions sportives sont celles qui ont une durée de vie la plus limitée. Donc, finalement, j'ai pas vraiment appris à marcher tous les jours. Tant pis. Disons que j'ai appris à apprécier de marcher tous les jours...

La suite au prochain épisode! ;)

 

29 mai 2008

Ya de ces jours je vous jure

Par Maritxu

Déjà, ce matin, ça avait mal commencé.

Depuis hier, j’avais mal à l’œil. Genre irritation énervante. Puisque je suis en congé pour quelques jours, j’en ai profité pour faire un ménage en grand, bouger des meubles qui croyaient leur place acquise définitivement, bref, le grand jeu à grand renfort de poussière. Donc, j’ai mal à l’œil.

Ce matin, je me suis réveillée borgne. Il a fallu l’aide des mes doigts pour ouvrir la paupière collée avec du jaune pas frais… berk. Je me regarde dans le miroir : on dirait une femme battue. J’ai l’œil gonflé, rouge, à demi-fermé. Moi qui voulait rendre des visites de courtoisie aujourd’hui, je repasserai ! Bon, pas de panique, c’est juste une conjonctivite carabinée, c’est pas si pire comme dirait l’autre.

A midi, Arthur, d’habitude si enthousiaste au moment des repas, mange du bout des lèvres. Quoi, il est pas bon mon petit pot haricots verts-saumon ? Ben non. Et celui carottes-riz-colin ? Pas plus. Une compote pomme-poire ? Nenni. Mais qu’est-ce qui se passe aujourd’hui ?

La sieste est écourtée : normal, il n’a rien mangé, il a la dalle.

Je l’installe sur la chaise haute : il vomit tout son déjeuner. Tout tout tout, je distingue les morceaux au milieu du liquide; facile : j’en ai plein sur moi. Je change mon bébé –don’t panic- je nettoie la chaise haute, je lave par terre (alors que je l’avais fait hier).

J’attends une demi-heure et je donne un gouter très très léger. On joue un moment sur mon lit et… il revomit le gouter. Même pas digéré. Erk. Ce coup-ci ont trinqués : l’intégralité de sa tenue, le matelas, deux oreillers et moi, encore une fois. A ce stade-là tout le monde à la douche.

J’appelle le médecin qui me conseille de lui donner du sucre pour qu’il colmate. Le miel, c’est top il a dit. Vous surprendrais-je si je vous confiait qu’Arthur n’est pas du même avis ? Bilan : sa tenue, un livre-mousse, le tapis.

Cerise sur le gâteau : dans l’histoire, j’ai cassé mes lunettes. Et comme de bien entendu, c’était ma dernière paire suite à un vol dans ma voiture l’année dernière. J’ai pris rendez-vous chez l’ophtalmo le 12 juin. Le 12 juin. 15 jours sans lunettes. Youpi.

Je retourne me coucher moi.

Arg : Je peux pas me coucher, Arthur a vomi dans le lit, il faut attende que mon nettoyage sèche.
Re-arg : je voulais mettre des photos pour illustrer tout ça, mais j'ai perdu le câble de transfert et mon ordinateur refuse de lire mes photos à partir de la carte, alors qu'il le fait sans problème d'habitude. Quand je vous dit que c'est une sale journée...

28 mai 2008

Indie's back!

D'abord, toutes mes confuses pour le délaissage honteux de ce blog... et toutes mes confuses, car ce ne sont pas des nouvelles d'Arthur qui arrivent, mais de quelqu'un de bien plus vieux... et ce n'est même pas moi!

Et oui, dimanche sentait bon la naphtaline, dites-moi! Et oui, on a exhumé de vieilles, vieilles reliques au ciné du coin, avec les copines... On est allées voir... Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal!

C'est long comme titre, non? (bon, j'avoue, « les aventuriers de l'arche perdue », c'est pas mieux)

Alors, bon, mettons les choses au clair: oui, Harrison Ford est vieux. Il a, je sais même pas, facile 65 ans? Oui, il a les cheveux tout blancs, le bidon qui va avec, tout ça, tout ça.

But, hell, he's still got it! Il a quand même encore la classe. Intersidérale, la classe.

indyAlors, bon, non, c'est peut-être pas le meilleur de la série, mais en même temps, remplacer l'original n'était pas envisageable. Non, avec cet Indiana, on replonge gentiment dans le passé, on se remémore plein de bons souvenirs, on profite de Harrison Ford que ça fait un bail que je l'ai pas vu dans un film, on profite tout court, quoi.

On retrouve presque tous les éléments (à part un HF jeune, malheureusement!): des squelettes, des insectes, de la poussière, de l'or, un chapeau, un fouet, des méchants très méchants même pas de chez nous (de chez les Américains, j'veux dire), des gentils très gentils pas de chez nous, mais c'est pas grave. Et ma foi, ça fonctionne pas trop mal!

J'avoue, je suis peut-être un (trop) bon public. Mais j'ai vraiment apprécié ce quatrième opus! Le scénario, même si capillotracté et finalement pas neuf, colle avec l'époque, les années 50 – 60. Je vous en dis pas plus, allez voir!

Shia Labeouf est plutôt convaincant! Je ne crois pas l'avoir déjà vu dans un film avant (son précédent étant Transformers, moi, je dis, moyen), mais bon, ça présage de bons moments à venir (enfin, s'il continue à choisir de bons projets comme Indie, hein). En même temps, avec un prénom pareil, s'il était pas bon, je vois vraiment pas ce qu'il ferait dans le métier. (mon dieu, il a mon âge! *soupir*)

Et puis, pour le reste... Sortez-le porte-monnaie et faites-en votre sortie du vendredi soir. Ou du dimanche après-midi. Ou du samedi matin. As you like it, en fait.

7 mai 2008

¡Que calor en la ciudad!

Depuis six jours, il fait beau. SIX JOURS. Je me dis qu’il y a bien un moment où il va falloir qu’on paie… mais bon, en attendant le déluge de toute la pluie qui n’a pas pu tomber pendant ces six jours, je profite, et je bronze. Oui, Madame, Monsieur, je bronze à Tullamore. Farpaitement.

Et hier, en classe, avec les premières années, je me dis que c’est bizarre, quand même. Il fait bon dans la classe, bon comme un jour où, finalement, on n’a pas mis le chauffage, et laissé le manteau au placard, mais c’est loin d’être une canicule. Et tous les élèves ont laché les pulls, jeté leur cravate je ne sais où, ils sont tous rouges et transpirants de chaleur. Ils n’en peuvent plus, et ce n’est même pas l’été.

Pauvres petits Irlandais!

23 avril 2008

0_o

À l'école, il y a un nouveau prof (qui est là depuis, facile, trois mois) (han la la, comment je suis trop pas à l'heure pour les nouvelles de l'école) (en même temps, ça vous fait une bonne jambe – je pourrais raconter n'importe quoi, vous n'en sauriez rien) (n'empêche, je suis honnête!) (ok, j'arrête).

Donc, à l'école, il y a un jeune prof dont j'ai récemment appris le nom, que j'ai innocemment orthographié «Irla». Oui, en Irlande, les noms de garçons aussi finissent en -a.

Gentil garçon, hein, pas de problème, rien à redire.

Sauf qu'aujourd'hui, j'ai appris la vraie orthographe de son nom. Le choc.

«Irla».

Iarfhlaidh.

Je le jure sur la tête de Anne Boleyn, c'est vrai.

(Comment je peux me trouver un homme ici? Vous me voyez l'emmener à un mariage, ce garçon?
- Et, alors, comme ça tu viens accompagnée? Je peux savoir son nom, que je l'écrive sur le plan de table?
- ...
- ...?
- John Smith. )

16 avril 2008

De l'école de garçons

Comme presque tout le monde sur cette planète le sait (presque car tout le monde n'a pas internet et ne peut donc pas lire ce blog – les pauvres), je travaille dans une école de garçons cette année... Et, bien que je n'ai pas eu vraiment l'occasion de tester l'école mixte, j'ai bien observé mes adorables garçons (ironie, ironie...).

Il me semble déjà qu'à la base, séparer filles et garçons de nos jours est vraiment stupide. Ce n'est pas naturel. Déjà que les filles et les garçons ne se comprennent pas dans la vraie vie en allant à l'école ensemble, mais si en plus on les sépare... C'est la cata!

Quand je vois mes petits mecs, je me dis qu'avec la présence des filles, ce serait bien différent... Pas forcément nettement mieux, ni même pire, mais différent. Ne serait-ce que leur attitude dans la cour... Ils ne feraient peut-être pas autant de bruits dégueulasses s'il y avait des filles autour. (oui, il y a des professeuses, mais nous, on est pas humain, donc ça compte pas!)

À un moment de l'année, des filles de Sacred Heart (l'école de filles de Tullamore) sont venues faire du “woodwork” chez nous. Ah oui, parce qu'évidemment, elles ne travaillent pas le bois (c'est un truc de garçons, et ça abîme les mains!), et ils ne font pas “home economics” (cuisine, couture, tout ça, c'est pour les fifilles). Donc, elles sont venues, une vingtaine, à CBS. Je ne sais pas comment vous décrire la scène suivante: les filles qui arrivent dans l'école, et une trentaine de boulets, assis sur le muret en face de l'entrée, comme au spectacle, à crier, et applaudir.

Oui oui.

Pathétique.

Et puis, les garçons entre eux, c'est des boulets, et les filles entre elles, des greluches. Si on mélange, les tendances restent, c'est vrai, mais sont moins gênantes.

Et, entre toujours entre mecs, ça doit finir par créer un manque de connaissance sur certains sujets, dont évidemment, les filles, et le sexe. Parce que de ce que j'en connais, des types qui parlent ouvertement de sexe comme des filles peuvent le faire, j'en connais pas trop... Ils se vantent, ou regardent des pornos, mais l'acte, le vrai, rien, pas un mot. Mais ce ne sont que des suppositions, si les garçons qui passent ici veulent démentir, faisez, faisez! (;-) pour Maritxu)

Encore, aujourd'hui, ce n'est pas si terrible, parce que finalement, avec internet, msn, facebook, bebo, tout ça tout ça, ils sont quand même en contact, et il y a rencontre... mais il y a quinze ans de ça, il y avait plus d'écoles unisexe, et le coloc d'une collègue, Irlandais de 35 ans, nous racontait qu'aux boums de son époque, il y avait les filles d'un côté de la salle, et les garçons de l'autre, chaque camp attendant que l'autre se manifeste... Ça pouvait durer longtemps!

Tout ça pour dire qu'en connaissance de cause, maintenant je l'affirme, les écoles de filles ou de garçons, ça vaut pas tripette.

Cela dit, à choisir entre enseigner chez les garçons ou chez les filles, je reste chez les garçons!! Ils font du bruit, sont insolents et fatigants, mais au moins, ils sont pas compliqués...

11 avril 2008

Just a thought...

… For all my adorable Leaving Cert who are actually taking their French oral today, whereas I’m in Dublin with Maritxu. They must be so freaked out, poor things. I sincerely hope they’ll do fine… They deserve it, they all worked really hard for this, and the pressure on their shoulders is enormous. All the best for you, lads!

John, don’t play with your fingers on the table.

Alan R., don’t hold the picture.

Connor, don’t panic.

Adam, don’t say “huuuummm” all the time.

Michael, don’t give up before answering.

Ciaran, don’t say “hier” when you want to say “demain”. And vice versa.

Barry, don’t forget smiling!

Cormac, don’t forget that "jupe" is so not "jumper".

Alan M, don’t lose yourself in all the French papers you have in your bag!

Oliver, don’t forget talking about music.

Paul, don’t think quatre and quatorze are the same thing.

David, don’t forget looking to the examiner. With such blue eyes, will be a shame if you don’t.

Robin, don’t speak English.

Brian, don’t lose faith!

Ciaran, don't get mixed up with the tenses.

And as it's a woman, charm her, lads!

3 avril 2008

Une bonne chose à savoir…

… Les pubs irlandais ne ferment que deux jours dans l’année.

Noël et Vendredi saint.

Par un hasard monstrueux, j’ai réussi à ne pas emmener ma copine allemande à Galway le Vendredi saint, mais le jour d’avant. C’est ce qu’on appelle du bol!

Quoiqu'il en soit, retenez bien ces deux dates, car une soirée en Irlande sans pubs, c'est comme une soupe sans moustache. Ca manque de gout! ;-)

28 mars 2008

Changement d'heure (édité)

Par Maritxu

daliLe fait d'être jeunes parents entraîne parfois des réactions improbables. Exemple :

Maritxu : Hôô, trop bien, ce week-end, on perd une heure !
Belge : Classe ! Arthur va dormir une heure de plus !

Cette anecdote est le reflet exact de ce qu'il s'était passé l'année dernière, au moment du passage à l'heure d'hiver. Tout le monde était ravi de dormir une heure de plus, et nous, on angoissait parce que Arthur allait immenquablement se réveiller trop tôt, et c'est à dire avec la nouvelle heure, BEAUCOUP trop tôt. Et la panique montait en nous à l'idée de reculer les heures des repas pour qu'il se couche à une heure raisonnable.

On avait raison.
Depuis, on n'a jamais pu rattraper cette fichue heure en entier, et Arthur tombe de sommeil à 8h30, au lieu de 9h, et se réveille donc entre 6h et 7h au lieu des 7h - 7h30 auxquels on était habitués. Je crois que c'est donc la première année que je suis RAVIE de perdre une heure, histoire de tenter de gagner de précieuses minutes de sommeil le matin.

Evidemment, il est utopique d'espérer que le décalage tienne deux jours, histoire d'en profiter un peu.

Mais on peut toujours rêver.

EDIT DU LUNDI 31 MARS
Aujourd'hui, donc le lendemain du changement d'heure, Arthur s'est réveillé à .......... 6h15. Heure nouvelle et archi-changée.
Good Lord, this boy is a freak.

23 mars 2008

Everyone's Irish on March 17th

Le 17 mars dernier, j'ai passé la journée à Dublin, avec deux amies. Le temps de voir comment on fête (plus ou moins) dignement la St Patrick en Irlande, meilleur endroit au monde pour passer cette journée!

On a donc assisté au défilé (maintenant j'arrête pas de dire « parade » en français – pas cool), et profité du beau temps!

Alors, d'abord, s'habiller en vert: pas une blague! Un peu comme si vous alliez à Bayonne habillé normalement... dans une moindre mesure, cependant. Certains vont au bout de la chose – vert dans tous les sens, chapeau, cravate, trèfle (vrai ou en plastique), élastique, drapeau irlandais sur les épaules, etc – et d'autres sont plus sobres – comme moi, juste un tshirt vert et un trèfle accroché au manteau. Donc si un jour vous passez le 17 mars ici, n'hésitez pas.

st_patrick_s_day_018Ensuite, le défilé. Et bien... moyen, je dois dire. Beaucoup de fanfares pas très motivantes – ni motivées, qu'on ne peut pas voir quand on est pas au premier rang – où, bien sûr, nous n'étions pas. Quelques chars sympathiques tout de même: un St Patrick en Harley pour ouvrir le défilé, des animaux-ballons géants (faits pas des Français...), etc. Mais dans l'ensemble, pas une ambiance de folie. Peut-être était-ce dû à l'endroit où on était?! On était quand même sur le O'Connell bridge...

Et puis... comme il faisait beau, on a pris un café/chocolat chaud à emporter à la Butlers Company et on s'est installées sur l'herbe de St Stephen Green... Très sympa! Je suis allée plusieurs fois à Dublin, mais j'ai au final pas beaucoup visité.... :s et je n'étais jamais allée à St Stephen's!

st_patrick_s_day_008Enfin, on est allées voir un concert de musique traditionnelle, normalement accompagnée de danse trad aussi.... et on s'est rendues qu'en fait de danse trad, c'est tout le public qui s'essayait! On a donc passé deux heures à sauter dans tous les sens, sans savoir ce qu'on faisait.... comme le reste des gens, en fait. Les pas que j'ai appris pendant les cours d'Irish Dancing au début de l'année ne collaient pas sur la musique... Pas faute d'avoir essayé! J'ai appris deux-trois pas style Lord of the Dance, sauf que là, c'était de la musique pour danser à plusieurs.... donc c'est pas la même chose du tout!
Mais on s'est bien amusées! Résultat: mal aux mollets pendant trois jours... moins cool, mais ça valait le coup!

Et pour l'anecdote: au début de la journée, on m'a peint un trèfle vert sur la joue gauche. Trèfle que j'ai tenté toute la journée de ne pas effacer en me grattant la joue.... pas facile! En rentrant à la maison, avant de me coucher, je l'ai quand même enlevé. Résultat: la peau n'a pas bronzé sous le trèfle! J'avais pas l'air maligne, le lendemain... heureusement, ça ne se voit déjà plus, mais bon!

Rentrée le soir même à la maison, donc... et pas sortie, car bien trop fatiguée! (et mal aux jambes...:b)

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