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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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19 mars 2008

Mort d'une étoile

Par Maritxu

2001Je pense que beaucoup de gens qui viennent ici auront compris que j’aime les bandes dessinées. Ce qui a peut-être moins transpiré dans mes écrits, c’est que je suis aussi une grande fan de science-fiction.

Et aujourd’hui, Sir Arthur C. Clarke vient de mourir.

Pour moi, Arthur C. Clarke est rangé avec Asimov, Silverberg, Herbert, Bradbury et Van Vogt, rayon « Dieux vivants de la SF» Et maintenant, de tous mes dieux vivants, il n’en reste plus que deux en vie…

Arthur C. Clarke, c’est celui qui a écrit 2001 l’Odyssée de l’espace, et tous ses suivants. Entre autres. Il a écrit une telle quantité de nouvelles et romans formidables... Ce n’est sans doute pas le meilleur (y en a-t-il seulement un meilleur que les autres ?), mais mon préféré à moi, c’est « Terre, planète impériale ». Dans ce roman, le héros joue aux pentaminos.

Allez, juste pour le plaisir, voici les règles :

Les pentaminos sont des dominos formés de 5 carrés égaux. Il existe 12 formes possibles, pas une de plus. Il faut déjà trouver toutes ces formes, et vous risquez d’être bloqués un certain temps, malgré l’apparente facilité de la tache.

pentaminosEn réfléchissant un peu, on voit bien que 5 x 12 = 60 et que donc il serait possible de caser tous les pentaminos dans un rectangle de 6 par 10. J’ai passé au moins une heure à trouver UNE solution. Il y quelques 2339 possibilités pourtant… Je me suis sentie morveuse !

Par contre, selon le livre, il n’existe que deux possibilités de ranger tous les pentaminos dans un rectangle de 3 par 20. J’ai mis plusieurs semaines (voire mois, c’était il y longtemps), mais j’en ai trouvé une. L’espace d’un instant, je me suis sentie Dieu.

Enfin, pour finir avec ce merveilleux auteur, c’est un peu grâce à lui que j’ai dit oui à mon belge pour appeler mon bébé Arthur. Lui, et Rimbaud. Je me suis dit qu’avec des antécédents pareils, il ne pourrait être qu’un bébé formidable.

Et c’est le cas !

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18 mars 2008

Passer à l'oral...

Il ont des tics d'oral, les 6èmes années. Les pauvres, ils ont trop la pression, je devrais pas, mais bon. Je suis impitoyable, comme Dallas.

Il y a celui qui ne comprend pas la question « comment vous appelez-vous? ». On n'est pas sortis de l'auberge à ce rythme là, mon pauvre.
Il y a celui qui est super bon en français, mais qui fait tapoter ses doigts sur la table pendant dix minutes. Je lui ai dit d'arrêter, j'allais les lui couper.
Il y a celui qui me dit qu'il est né en 1999. Fait plus vieux que son âge, c'est sûr!
Il y a celui qui répond à une question: « ouiii .... hum.... nooon..... vous pouvez répéter la question? »
Il y a ceux qui vont toujours à des boums, mon dieu. Et ceux-là trouvent toujours tout fantastique et intéressant. Il n'y a que deux adjectifs en français, ce sont ceux-là.
Il y a celui qui cherche désespérement la traduction française de « score ». Quand je lui annonce la couleur, il se sent un peu con, pendant deux ou trois secondes.... ^^ En même temps, pouvait pas savoir.
Il y a celui qui croit que ça passera plus vite s'il ne me regarde pas.
Il y a celui qui tremble tellement que j'arrive pas à voir la photo qu'il me montre.
Il y a ceux qui ont l'air de réaliser que, bien que je sois française, je ne mords pas. Intéressant, diraient-ils.
Il y a ceux qui récitent. Ceux-là sont les plus embêtants, parce que ce qu'ils disent est juste, mais ça ne leur rapportera pas de points.
Dès qu'ils ont un mot qui ressemble/est le même qu'en anglais, ils en profitent à fond et ne font plus d'efforts de prononciation: sport, commerce, rugby, football... :s De toutes façons, ils ne connaissent pas la phonétique; ils apprennent comment prononcer le français à l'anglaise. Oui, oui. pour prononcer "fantastique",  on leur dit  "fawn-taas-teek". 
Il y a celui qui répond "oui" ou "non" à toutes les questions. Toutes les questions. "Comment allez-vous à l'école le matin, Ciaran?" "Oui.... à la voiture".

Les pauvres. Leur oral est dans quatre semaines, ils flippent à mort, et moi, je me moque d'eux. Enfin, c'est pas comme s'ils allaient lire ça.

17 mars 2008

Happy Saint Patrick's Day!

Trop fatiguée pour faire un article entier ce soir...

Juste un mot pour vous dire que c'est le seul jour de l'année où on croise des gens avec des grands chapeaux verts, et à la fin de la journée, on trouve ça normal.

:D

16 mars 2008

Les perles... côté Français

Et, oui, nous aussi, de notre côté, parfois, on raconte des conneries en anglais... et on passe pas pour des boulettes! D'autant plus que, le plus souvent, ce sont des sous-entendus assez graveleux qu'on fait sans le vouloir... :s

Récemment, un élève est venu me demander (pour sa prof de français qui ne s'en souvenait plus) comment on dit «head a ball» en français. Après quelques secondes, je comprends, c'est «faire une tête». Pour qu'il s'en souvienne en retournant dans sa salle, je décide de lui traduire littéralement: «make a head». Sauf que, non. Ça, ça veut dire faire une fellation. Forcément, ça les fait rire.

Une autre assistante fait la météo, en classe. Pour ce faire, elle dessine au tableau un gros nuage qui souffle du vent, pour que les élèves trouvent «il y a du vent». «What's the cloud doing? He's blowing.... what? Wind! He's blowing wind.» To blow wind, c'est péter.  Forcément, ça les fait rire.

Une autre fois,  elle est en oral avec une élève, qui lui dit qu'elle «fait trois soeurs». L'assistante reprend, traduisant littéralement, «you do three sisters, really?». «To do a girl» (et peut-être a man, aussi, je sais pas), c'est coucher avec une fille. Donc, forcément, ça l'a fait rire.

Etc, etc, etc.

15 mars 2008

Les perles... côté Irlandais

A propos de la télé-réalité, que les candidats se font manipuler, tout ça: « je sens mauvais pour les candidats »... :D  Pour les nullos de l'anglais: I feel bad for the candidates. Donc effectivement, mot pour mot, il a pas tort.

Une prof (pas chez moi), qui s'en va « allumer le feu ». Se reprend: « non, le chauffeur! ». Et puis, enfin, « je veux dire, le chauffage ».

Le jeune homme, déjà un peu costaud, formé par le rugby, qui te dit que « samedi dernier, je suis allé à une boum »... Je crois que je ne m'en lasserai jamais. :D

Le 2ème année, qui traduit une phrase, sur les tâches ménagères, et qui fait quoi dans la famille de Samira (eux aussi ont leurs Brian, Jenny, et consors); la phrase de départ: « chacun fait son lit ». La traduction « Chacun makes his bed. » Bien essayé!

Lire leurs rédactions, c'est toujours rigolo, surtout quand il s'agit d'un extrait de journal intime. Encore plus quand ils doivent raconter qu'hier soir ils ont rencontré un garçon, et qu'il est trop beau, intelligent, sympa, et qu'ils vont le revoir le week end prochain. Ou qu'ils doivent se révolter parce que leurs parents leur auraient interdit de sortir. "C'est horrible!" "c'est une catastrophe!"

En oral, l'élève qui, grâce à la question "comment est votre meilleur ami?", en profite pour caser un texte qu'il a appris par coeur: "oh, mon meilleur ami est fantastique, il est grand, brun avec les yeux bleus, il est beau, intelligent, sympa..."  I said your best friend, not your special friend. :D (bon, c'est drôle parce que je sais que c'est pas ça qu'il veut dire, hein, je n'ai rien contre les garçons qui préfèrent les garçons!)

Un autre élève, en oral (pas avec moi), à qui on a demandé de décrire son uniforme: "j'ai un cravate rouge et grise, un pantalon gris, et une jupe..." "pardon? Une.... jupe, vous êtes sûr?" "..." "Une jupe is a skirt, Adam" "Ah, non non non, j'ai un pull-over!". Pull-over se dit "jumper", donc il s'est un peu mélangé les pinceaux....

"l'année dernière, je travaillais dans une épicerie. J'ai rencontré les clients et je leur ai pris leur argent." Légalement, j'espère, Alan... ^^

La jeune fille qui plus tard veut étudier "la droite".

Etc, etc, etc.

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11 mars 2008

Merde!

Je suis rentrée en France le week end dernier.

Je me suis habituée à regarder d'abord à droite quand je traverse la route!

Et je me suis rendue compte que parler français à des inconnus, ça me fait bizarre. Mine de rien, à Tue-La-Mort, on est six à parler français. Quatre assistantes, une prof, et apparemment un serveur, à qui je n'ai jamais parlé, donc en fait j'en sais rien. Alors quand la dame m'a demandé de lui garder sa place à l'aéroport, ça m'a fait bizarre.

Et puis, je peux plus me moquer des gens ouvertement en français. C'est dommage, parce que c'est rigolo! Méchant, je le reconnais, mais rigolo.

En revanche, la radio ne m'avait pas manqué. Notre chauffeur pas-désagréable-mais-presque nous a * gentiment * mis NRJ dans le bus. Pas de radio, c'était aussi bien.

Mais zut, je regarde à droite pour traverser!

6 mars 2008

Bon, ok, maintenant jme la pète. A mort.

Peut-être vous demandez-vous à quoi ça ressemble l'irlandais... Mais non, pas l'Irlandais moyen (que, vous noterez, j'écris avec une majuscule), non, l'irlandais avec une minuscule, la langue irlandaise!

Bien, voici un petit texte d'une profondeur philosophique à faire pâlir Rousseau, Kant et tous ces autres losers de la life, concocté par mes soins. Oui, vous avez bien compris, j'ai écrit le passage suivant. (aidée par 4 pages de grammaire/conjugaison/vocabulaire, of course, je suis pas Wonderwoman non plus)

Bìonnaìm múinteoir. Gach maidin, téannaìm go dtì an scoil, agus feicim mo cara Teresa. Angus d'fhág Dé hAoine seo caite, ach múinteoir nuathosaigh sé arú inné. Inné, fuair mé leabhar sa siopa; nì lhéifidh mé mo leabhar amárach, scrìobhfaidh mé litir. Buafaidh mé bonn óir mar foghlaimìm Éire!
Agus tú, an dtuigeann tú mo scéal?

Bon, je ne suis pas un monstre, voici la traduction en français:

Je suis professeur. Tous les matins, je vais à l'école, et je vois mon amie Teresa. Angus est parti vendredi dernier, mais un nouveau professeur a commencé avant-hier. Hier, j'ai eu un livre dans une boutique; je ne lirai pas mon livre demain, j'écrirai une lettre. Je vais gagner une médaille d'or parce que j'apprends l'Irlande! (on ne se moque pas, y avait pas « irlandais » dans le vocabulaire)
Et toi, tu comprends mon histoire?

Alors, soyons raisonnable, étant donné que j'ai fait ça toute seule comme une grande avec mes papiers sans l'aide d'un vrai prof d'irlandais, il y a des chances pour que ce texte soit rempli de petites fautes. Cela dit, pour l'ensemble, l'irlandais ça ressemble à ça.

Chouette, non?

3 mars 2008

Once

«A movie to be seen much more times than the titles actually suggests» titrait Empire (l'équivalent de CinéLive en UK). Ce qui, pour les non-anglicistes que je veux pas mettre à l'écart, signifie: «un film à voir bien plus de fois que ce que le titre suggère».

 

Pourtant, rien de plus simple que Once. Un scénario à peine ébauché, constamment remanié sur le tournage par le réalisateur, les acteurs, n'importe qui.

Un film qui raconte l'histoire d'un garçon, d'une fille en plein Dublin. Il répare des aspirateurs, et chante dans les rues de Dublin avec sa guitare qui en a manifestement vu d'autres. Elle est tchèque, vit de petits boulots à droite à gauche. Elle s'arrête pour l'écouter, et ils deviennent amis. Once, c'est l'histoire d'une fois.

C'est aussi un film musical, comme ils disent. La musique, c'est 60% du film. Le réalisateur est un ancien membre du groupe The Frames, groupe irlandais (même Dublinois, si j'ai bien compris). L'acteur principal, c'est le chanteur. La fille, c'est une amie. Les chansons sont intégrées au film, mais attention, ce n'est pas une comédie musicale, hein! Non non, pas du tout. C'est un film musical. Un film sur l'amitié et la musique avec des gens qui font de la musique dedans.

Et quelle musique, mon dieu!

J'ai découvert les Frames à Noël dernier, en finissant la soirée de Noël chez un collègue, où on a continué à boire (du vin blanc français, ma foi, toujours aussi bon ^^), et il a mis les Frames à fond. Vraiment à fond. Et même dans ma léthargie alcoolisée, j'ai senti que cette musique, c'était pas n'importe quoi.

Je me suis procurée la bande originale du film, qu'on fait depuis tourner en boucle dans toute la maison, que ce soit sur mon ordi ou celui de ma coloc...

Et puis, hier, enfin, on a vu le film. Et là, merveille! Les chansons collent superbement à la scène, les chanteurs-acteurs sont touchants... pas toujours très justes, ce ne sont pas des acteurs professionnels, mais ils sont touchants, mais après tout, moi c'est tout ce que je demande. C'est tout ce que le film demande...

onceOnce, c'est une histoire d'une simplicité à en tomber par terre... Alors, je sais qu'il est sorti en France vers novembre ou décembre, et je ne sais pas si leur récente victoire aux Oscars va les renvoyer dans les salles obscures, mais débrouillez-vous, ce film est à voir.

Et pour les gens qui sont allés à Dublin, vous reconnaîtrez les rues, les restaurants, tout ça... Ca fait tellement plaisir!!

Ce film n'a rien de nouveau, rien d'original, mais alors rien du tout. Et pourtant, c'est le film à voir. Une magie, une ambiance se dégage de ces deux là, de leur musique, de cette Irlande dans laquelle je vis depuis quelques mois... A voir, absolument.

Et si je peux me permettre un conseil: j'ai trouvé que connaître les chansons avant de voir le film, c'était vraiment bien, on en profite vraiment, du coup, puisqu'on les connaît déjà.

En espérant que vous tomberez autant sous le charme que moi...

Pour la bande annonce, c'est ici que ça se passe.

2 mars 2008

Mi chu d'Lille, et ti ?

Par Maritxu

J’ai reçu ça par mail et j’ai tellement ri que je l’ai diffusé à tous mes amis… avant de me rendre compte que c’était bel et bien bloggable !

Vous savez que vous êtes de Lille quand...:

- vous savez ce qu'est un welsh et ce qu'il y a dedans (pour les anglishes, non, on n’est pas cannibales on ne bouffe pas les gallois!)
- vous avez au moins une fois déjà comblé un p’tit creux à la chicorée à 6h du mat'
- petit vous aviez des crayons de bois et non pas des crayons à papier
- vous vous méfiez en voiture des '62'
- vous comprenez le mot babache (et tant pis pour les babaches autour qui comprennent pas)
- pour le LOSC vous iriez loin... (au moins jusqu'au grand stade de Villeneuve d'Ascq)
- en voiture on vous dit 'remonte le carreau', vous savez quoi faire!
- la ducasse n'est pas pour vous uniquement une bière
- prononcer le « t » à la fin du mot « vingt » ne vous paraît pas bizarre
- s’il ne pleut pas c'est qu'il fait beau !
- vous savez ce qu'est de la cassonade
- vous lavez par terre avec une raclette/un racleau et une wassingue
- vous allez acheter l'essence et la bière en Belgique
- vous dites « mettre la porte contre » et la plupart des gens comprennent
- vous dites « marcher à pied de chaussettes »
- vous jugez la convivialité d'une ville au nombre de ses cafés
- vous ne prenez pas les baraques à frites pour des gens du voyage.
- il drache... on sort couvert
- vous connaissez la recette secrète de la fricandelle
- Eurostar, Thalys et TGV sont des mots courants
- vous devez prétexter habiter dans un igloo et porter des peaux de bêtes pour plaire à vos connaissances parisiennes.
- vous connaissez la rue de la soif à Lille
- vous réalisez que Bruxelles est vachement mieux que Paris
- à chaque fois que vous partez en vacances vous trouvez qu'il fait bon
- vous réalisez que vous êtes vachement plus musique électro que vos amis des autres régions
- la chanson d'Alain Souchon 'le baiser' te rappelle tes aventures à Bray Dunes
- au tri postal vous n'apportez pas de courrier
- vous confondez pas la voix du Nord avec une ligne de train
- Vous n'avez jamais prétexté une grève des conducteurs de métro quand vous arrivez en retard au taf.
- la définition du mot froid vous semble vraiment différente dans le sud
- Vous regardez A s'barraque de Dany Boon sans les sous-titres
- vos doigts sentent la moule le premier week-end de septembre
- La pluie ne vous empêche pas de sortir
- Les frites avec de la mayo ça vous parait normal
- Vous vous offusquez des reportages dans le Nord sur les chaines nationales...mais ça vous fait quand même bien rire
- Dès le moindre rayon de soleil, vous squattez les terrasses (même en plein hiver).
- Vous dites 's'il vous plaît' en tendant la monnaie pour payer vos achats
- Pour vous, le gris est une couleur
- Vous rêvez de vivre au soleil mais l'idée de quitter Lille est difficile.
- Vous savez prononcer Pot'je vlees (mais vous savez peut-être pas l'écrire)
- Vous trouvez le clapotis de la pluie romantique
- Pour vous la métropole, c'est Lille et sa région.. pas la France entière
- Vous savez que Rijsel et Lille ne font qu'une
- Une semaine sans patate c'est impossible
- Vous connaissez vous aussi une Cathy Bigotte
- Pour vous, le carnaval à ne surtout pas manquer ce n'est ni Rio ni Nice mais celui de Dunkerque
- Gaston et Thérèse ne sont pas des prénoms mais des lycées
- la phrase 'je t'appelle et je te dirai quoi' n'est pas pour vous une bizarrerie mais un apport futur d'information
- vous "savez" faire plein de choses à la place de "pouvoir" les faire
- vous ignorez que la Grand Place a un autre nom (place du Général de Gaulle)
- pour vous, le furet n'est pas un petit animal, mais une librairie
- vous savez qu’il faut dire BruSSelles et pas BruXelles.

Si vous ne comprenez pas tout, n’hésitez pas à demander des précisions !

Quand je pense qu’en 2004, j’aurais pas compris la moitié de cette liste…

Vive le Ch’Nord !

29 février 2008

Ce que je faisais quand j'étais élève, que mes élèves font devant moi, et que les suivants feront sans doute encore...

C'est toujours un peu perturbant quand on passe vraiment de l'autre côté du bureau. Vraiment, hein, pas juste pour un oral devant la classe. Parce que, là, même si vos potes ne vous écoutent pas et vous font tourner en bourrique, vous retournerez sagement à votre place votre exposé fini.

Non, quand vous passez de l'autre côté, quand vous devenez prof (ou sa version édulcorée, c'est-à-dire l'assistant), vous vous rendez compte de plein de choses, rigolotes, surprenantes, et parfois désagréables. Oui, désagréables, pas parce que vous savez bien que vos élèves sont des petits salopiauds, ça, c'est un fait établi, mais parce que vous savez bien qu'ils vous ressemblent comme deux gouttes d'eau quand vous étiez à leur place. Et vous vous rappelez vos professeurs, et vous vous demandez s'ils pensaient la même chose de vous, de votre classe. Force est de répondre « oui, bien sûr, qu'est ce que tu croyais?! »

Alors, voilà quelques petites choses que les élèves font, sans pour autant vraiment prendre pour les profs pour des cons, mais en pensant qu'on ne remarquera pas leur petit manège, pourtant aussi discret que John McClane en mission.

 

Ils font semblant de réfléchir quand je pose une question. Alors ça, ça me fait beaucoup rire, et je ne me lasse pas de le répéter à Eoghan: « no need for you to pretend that you're thinking, you're obviously not a good actor ». Parce que la pose Florence Foresti avec un doigt sur le menton, franchement, j'ai du mal à ne pas rire.

Ils croient que je vois rien quand ils bouffent en classe. Ça, ça me fait rire aussi, mais surtout je ne comprends pas qu'ils ne comprennent pas: quand je suis avec leur prof, ça fait QUATRE yeux qui les regardent, et ils croient encore pouvoir échapper à l'ennemi. Il paraît que l'espoir fait vivre.

Ils posent des tas de questions stupides pour éviter de faire cours.

Ils pensent pouvoir écrire des textos sans qu'on s'en rende compte. Sauf que regarder sous la table au lieu de regarder le prof, c'est pas discret.

Ils ont le réflexe international de cacher le dessin qu'ils étaient en train de faire quand on les prend en flag. En plus, ils le cachent rapidement, le dessin; comme s'ils pouvaient encore faire croire qu'ils suivaient. :D

Y a aussi le « j'ai rien fait, madame! ». Mea culpa, Maman, maintenant je comprends à quel point c'est énervant. (mais ça marche bien de leur demander s'ils nous prennent pour des menteurs: « j'ai rien fait! » « donc, tu dis que je mens?! » « hein? » « si je t'engueule pour un truc que t'as pas fait, je mens. Donc, là, je mens? » « ... » « Ou c'est toi qui mens? »)

Le moindre truc lié à la vie privée du prof est une information qui, apparemment, peut se revendre cher. Prénom, mari, enfants, maison, animaux de compagnie, tout, TOUT les intéresse. Ils ont manifestement du mal à se rendre compte que oui, nous avons une vie en dehors de l'école, et que, non, on se débranche pas dans un coin de la classe en attendant leur retour le lendemain matin.

 

Et vous qu'est ce que vous faisiez en cours? Que je vous dise si mes élèves le font, et qu'est ce qu'on en pense de l'autre côté de la Force...

26 février 2008

La Ballade Nord-Irlandaise

Bon, j'ai manifestement fait trop long pour les posts précédents, je m'en excuse.

08_02_Belfast__04____Queen_s_universityVoici donc, en version courte (mais bon, vous me connaissez), nos trois jours à Belfast.
Nous y avons passé trois jours... Et après Galway, Belfast semble vraiment grand (alors qu'on en fait le tour en 2 heures), mais aussi plus sombre, moins mouvementé. Moins intéressant, à première vue.
Mais pourtant, deux trois choses à voir...
L'université de Belfast, construite sur le modèle d'une université anglaise... et qui fait donc un peu Harry Potter, mais on commence à avoir l'habitude. :D Elle vaut le coup d'oeil, c'est sûr!
08_02_Belfast__11____Palm_HouseLe Ulster Museum vaut peut-être le coup aussi, mais il était fermé! Un peu dégoutée, j'aurais bien voulu voir le squelette de cerf géant de 12 000 ans promis par le Routard. Et le trésor de l'Invincible Armada.
Mais le Jardin Botanique juste à côté vaut le détour, pour ses serres remplies de plantes tropicales...
Sinon, juste, baladez-vous dans la ville, il y a quelques bâtiments qui valent le détour... Mai c'est un peu comme Londres: tout est très dépareillé, et comme ça me gène déjà à Londres, ça m'a gênée à Belfast. Des bâtiments en brique rouge côtoient des trucs hyper moderne super moches... :s je suis pas fan, du tout.

08_02_Belfast__96____fresques_muralesA faire, en revanche, c'est la tournée des Black Cabs. Ces taxis vous emmèneront faire du tourisme éducatif dans les quartiers protestants et catholiques de Belfast. Ils rappellent un peu l'histoire de 08_02_Belfast__102____fresques_muralesl'irlande du Nord, ce qui ne fait de mal à personne (surtout pas à moi!): les Anglais qui colonisent, les protestants qui sont renforcés par la présence des dits Anglais sur l'île, les catholiques qui sont pas contents, les protestants non plus, le traité ramené par Michael Collins qui sépare l'Irlande en deux, la naissance de l'IRA, tout ça tout ça. Une histoire riche en événements qui remontent pas à des siècles plus tôt, mais plutôt à il y a une dizaine d'années.
On nous emmène d'abord dans le quartier protestant (car oui, il y a encore une nette séparation dans les habitations), pour voir les fresques murales. Entre émotion et hargne, on se demande si un jour le combat pourra finir... vraiment. Car malgré le processus de paix, des tensions persistent, et notre chauffeur est tellement optimiste qu'il trouve que le processus va "trop bien pour durer"... :s
08_02_Belfast__104____mur_de_s_parationEnsuite, on passe du côté catholique... en longeant un mur d'une dizaine de mètre de haut, séparant les deux quartiers! Je vous jure, on se croirait à Berlin avant 89... Et de l'autre côté, on trouve un mémorial pour les victimes catholiques causées par l'IRA et autres balles perdues. Ça va des gens engagés dans la lutte jusqu'à des enfants de quatre ans. Et la dernière personne inscrite sur ce mur est morte en 2004. Tout pour nous rappeler que le conflit, malgré le processus de paix, n'est qu'en suspens, finalement.
Tout ça n'est pas très joyeux, mais c'est très intéressant...

Et le samedi, on s'est échappées à Giant's Causeway! Ou, en d'autres termes, la Chaussée des Géants...
Alors pour la petite histoire: un géant irlandais, dont j'ai bien sûr oublié le nom, aurait construit la chaussée pour défier un géant écossais (je vous fais pas un dessin). S'apercevant que son adversaire est vachement plus fort que lui, l'Irlandais revient chez lui à toute berzingue, suivi de pas trop loin par l'Ecossais. La femme de l'Irlandais propose à son mari de le déguiser en bébé: lorsque l'Ecossais arrive, et demande à la femme où son adversaire. Elle répond qu'il est parti, mais qu'il va bientôt revenir, et sur ce, s'occupe de son "bébé". L'Ecossais, voyant la taille du bébé, réfléchit (si si) et se dit que le père doit être gigantesque! Au lieu de se prendre la raclée de sa vie, il préfère rentrer chez lui, par la Chaussée, qui ne supporte d'ailleurs pas son passage.
Moralité: les géants sont tous des cons et des lâches, heureusement que les femmes sont là!
Sinon, y a une vieille théorie scientifique qui dit que ce serait le résultat d'une éruption volcanique il y a 60 millions d'années.
Quoi qu'il en soit, c'est superbe, et encore une fois, on a été plutôt gâtées par le temps. Merci qui?

08_02_Belfast__64____Giant_s_Causeway 08_02_Belfast__51____Giant_s_Causeway

08_02_Belfast__62____Giant_s_Causeway 08_02_Belfast__88____Giant_s_Causeway

17 février 2008

Day off in the holidays!

Jeudi 14 février (apparemment, c'est la Saint Valentin...)

Rentrée à Tullamore, j'en ai profité pour glander à mort...
Ce matin, j'ai enfin regardé Le Secret de Térabithia, sorti il y a quelques années, et dont la bande-annonce annonçait (aha, je sais) quelque chose du genre de Arthur et les Minimoys... Et bein, pas du tout, du tout, du tout. J'en dirai pas plus, mais j'ai été surprise. Pas plus qu'en voyant Une Nuit en Enfer, mais quand même.

La semaine dernière, on est allées voir Juno au ciné, la dernière sensation par Diablo Cody. Ma foi, j'ai bien rigolé, j'ai passé un très bon moment! Ce n'est pas du tout une caricature de l'Amérique, les seconds rôles sont très biens, et l'actrice principale est vraiment, comment dire... elle est très bien dans son rôle, son personnage a un sens de l'humour et une répartie ... appréciable! ;-) Un bon moment.

Et sinon, en voulant entendre à quoi il ressemblait quand il parle, je suis allée dégotter une interview de Paolo Nutini sur
Youtube, et... euh... Ouahou. Enorme, son accent. Incroyable. Je sais qu'il parle anglais parce que je comprends un mot sur quinze, mais à part ça... Rien. Que dalle. Niet. Nada. Je comprends rien à ce qu'il raconte! Faudrait que je montre ça à ma coloc irlandaise, pour voir si elle comprend... parce que là, c'est déprimant!

Allez, courage, demain, je vous raconte ce que j'ai fait à Belfast.

16 février 2008

Day three: Wednesday, February, 13th

Dernière journée à Galway... Et finalement, on trouve pas trop de choses à faire!
La ville est vraiment petite, le premier jour, j'en revenais pas de retomber toujours sur les mêmes bâtiments, dans les mêmes rues! Donc en fait, le premier jour, on avait déjà vu pratiquement tout ce qu'il y avait à voir! Il nous restait tout de même le Galway City Museum, fermé le lundi de toutes façons.
08_02_Galway__90__Galway_City_MuseumLe guide nous disait que ça ne prenait pas trop de temps, mais qu'il y avait deux trois choses sympas à voir. On a quand même essayé, et mine de rien, c'est pas mal du tout! Effectivement le musée est tout petit, et on en a vite fait le tour. Malgré le fait que les panneaux soient pas toujours bien placés pour les lire dans l'ordre, c'est super intéressant.
Il y a notamment un bateau grandeur nature accroché dans l'escalier, le Martin Oliver, qui est un "hooker". Rien de commun avec la péripatéticienne ("hooker" est un des noms qu'on leur donne), c'est une sorte de bateau de pécheur, caractéristique du village de Claddagh, qui se situait à côté de Galway City. Martin Oliver était le roi du village, élu par les autres habitants. Le bateau a été construit par la ville de Galway pour le musée, car il n'y a plus de bateaux de ce type toujours en activité, la ville a décidé de rendre honneur à Claddagh en lui donnant ce nom.
Et au dernier étage, il y a une galerie avec des tableaux de toutes sortes, dont celui-ci:

08_02_Galway__95__Galway_City_Museum

Pas encore bien compris le rapport avec Galway, mais peut-être que Xabi, grand fan de Metallica devant l'éternel, pourra le trouver...

Et puis, on a mangé au Goyas (2-3 Kirwans Lane), petit coffee-shop bleu coincé dans une petite ruelle très sympa... J'ai mangé une salade d'avocat-bacon fawnstateek! (d'ailleurs, ça me fait penser que récemment, j'ai testé pancakes avec sirop d'érable et bacon, et bein, c'est hyper bon!)
Et puis... on est rentrées à Tullamore, à la maison! Un jour de repos avant de repartir, pour Belfast cette fois! Quand vous lirez ça, y a de fortes chances que je sois sur la chaussée des géants... :D Je penserai à vous!

15 février 2008

Day two: Tuesday, February, 12th

Aujourd'hui, on a choisi l'option "on se fait balader parce qu'on n'a pas de voiture et aucune intention d'en louer une". Donc on fait un tour en bus qui va jusqu'aux falaises de Moher, en passant par le Burren, Dunguaire Castle et Aillwee Caves. Oui, trente secondes, je vous explique tout ça, et dans l'ordre, en plus, petits veinards! ;-)

Nous sommes parties avec les bus Lallys Tour, qui organisent des promenades (en bus, bien sûr) aux falaises de Moher, et dans le Connemara. Nous, on a choisi de faire les falaises. En tout, ça m'a coûté 28 euros (20 euros pour le tour, et 8 euros en plus pour visiter la grotte).

Notre bus était supposé partir à 10h. Supposé, je dis bien. Un truc cool, avec l'Irlande, c'est qu'ils sont super cool avec les horaires. Alors c'est cool quand t'es en retard, mais c'est moins cool quand tu te pointes à l'heure. Et pour ceux qui me disent d'arriver toujours en retard, j'objecterai (si si) que l'Irlande est un des rares pays où les trains peuvent être en avance. Oh, pas de beaucoup, hein, une, deux minutes, mais quand même.

Donc, nous ne sommes pas partis à 10h, mais à 11h, et en plus, on a changé de bus. On n'était plus qu'une douzaine, et notre chauffeur, PJ, était très gentil et bien sympathique. Il commence par nous dire qu'il nous expliquera au fur et à mesure ce qu'on verra, mais que quand on arrivera aux falaises, y aura des moments où il arrêtera de parler parce que les routes sont hyper étroites et qu'il est sûr qu'on préfère qu'il se concentre...^^ On était tous d'accord!

08_02_Galway__39__Dunguaire_CastlePremier arrêt au chateau de Dunguaire, fermé en période hivernale, mais bon, on prend des photos, c'est déjà ça ^^. Apparemment en été, il y a des festins à la mode médiévale organisés dans ce château, ça a l'air vraiment sympa. On en fait rapidement le tour, histoire de voir, mais il y a encore 08_02_Galway__40__Dunguaire_Castlepas mal de brouillard à cette heure matinale (!). On croise les doigts très fort pour qu'il se soit levé quand on arrivera aux falaises, parce que ce serait ballot de ne rien voir du tout... surtout que le guide nous dit que, parfois, le brouillard peut rester pendant des semaines sans se lever... Chouette.

Ensuite, on passe dans le Burren. Alors, je croyais avoir déjà parlé du Burren ici, mais apparemment non, alors je le fais maintenant. Le Burren est donc un massif montagneux ("burren", c'est de l'irlandais, ça veut dire "great rocks": grandes pierres) constitué de pierre calcaire. Manifestement, c'est un endroit dont la flore vaut le détour, mais on n'y est peut-être pas allées au bon moment... Ma coloc et moi, on y avait déjà fait un tour grâce à Liam, irlandais qui pique, et qui marche tous les dimanches matins dans les montagnes/collines aux alentours de Tullamore (d'ailleurs, un jour, je lui consacrerai un article, parce qu'il le vaut bien). Et un jour, il a organisé une marche dans le Burren (comté de Clare). C'était la deuxième fois qu'on marchait avec lui: on a marché pendant 5 heures, il a fait gris, y avait du brouillard, il faisait super froid (c'était en octobre), et c'était déjà magnifique. Donc, là, on y retournait alors que le soleil pointait le bout de son nez, ça donnait envie. Et effectivement, c'était super beau.

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Le Burren en octobre, en marchant

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Le Burren en février, en bus

On s'arrête manger au Fitzpatrick's Bar, qui est presque trop moderne: on aurait bien aimé manger dans un petit truc tout à fait irlandais, mais bon... Au moins, c'était vraiment bon!

08_02_Galway__51__Cliffs_of_MoherEt puis, direction les falaises de Moher. Bon, il y avait un peu de brouillard accroché au bout, mais ça donnait un air mystique. C'était superbe, vraiment. Ça vaut plus que le coup! Les falaises sont bordées de murs en béton, pas jolis du tout, mais c'est apparemment un endroit très prisé par les suicidaires...
Normalement, par temps super clair (qu'on a raté de pas grand-chose), on peut apercevoir les îles d'Aran en face, et la baie de Galway sur la droite... mais là, non. :D

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A couper le souffle. Même avec le brouillard! Et, attention, un vrai vent de l'Atlantique! Pas la peine d'aller chez le coiffeur avant..! Après, peut-être.... ;-)
08_02_Galway__81__Poulnabrone_DolmenEn rentrant, on fait deux petits arrêts: au dolmen de Poulnabrone (oui, moi aussi, ça me fait rire! :D), et aux grottes de Aillwee... Le dolmen est un dolmen, une fois qu'on en a fait le tour, c'est fini. Et la grotte est sympa, mais celle de Dunmore (que j'ai faite avec les petits Français, près de Kilkenny) était plus intéressante historiquement, car elle a servi de refuge, tandis que Aillwee est une grotte toute bête (si je peux me permettre), qui a simplement servi d'endroit d'hibernation pour les ours, quand ils habitaient encore l'Irlande. Cela dit, c'est quand même sympa, et même si on doit payer 8 euros en plus, c'est pas mal. On a refait l'expérience du noir total, et c'est vrai que ça fout un peu les jetons quand même; le guide nous demande de fermer les yeux et de les rouvrir 08_02_Galway__86__Aillwee_Cavesquand il le dit. A ce moment-là, il a éteint toutes les lumières dans la grotte, et on est dans le noir le plus complet. Vous entendez les gens, mais vous ne voyez rien, pas d'adaptation possible, vous pouvez mettre votre main devant votre visage, vous ne la verrez pas... C'est assez impressionnant, surtout quand on pense que dans des grottes comme Dunmore, les gens s'y cachaient, et n'avaient comme lumières que des torches, qui s'éteignaient bien vite...
On est rentrées vers 17h... Journée bien occupée, comme vous voyez!

Le soir, on a essayé un resto appelé Fat Freddy's (Quay Street), et ma foi, c'était très bon! Cuisine plutôt italienne (pâtes, pizzas, lasagnes), prix pas excessifs (même si j'y mangerai pas tous les jours non plus), et encore une fois, portions énormes! Après on s'est dirigées vers le Crane Bar (2 Sea Road et Small Crane), recommandé par Liam lui-même, qui est originaire de la région de Galway... On s'est donc dit que ça valait le coup d'essayer! Et puis finalement, on était fatiguées, la musique était bien
(même si c'était une session étudiante), mais ils ont mis du temps à s'organiser... Jugez plutôt: 6 violons, 4 guitares, un ukulélé électrique, une flûte, un accordéon.... pfiou! Trop compliqué, tout ça! Donc, on est pas restées, mais ça aurait pu être bien...! On ré essaiera la prochaine fois!

Voilà donc le "résumé" de la deuxième journée à Galway... Et la troisième sera très brêve.
 

14 février 2008

Galway Girls

Pendant ces vacances de février, ma coloc et moi avons décidé de rester en Irlande, pour en profiter un peu. Au départ, on voulait le Nord: Belfast, Chaussée des Géants, Londonderry, Tory Island... Mais bon, notre guide du routard (toujours pratique) nous disait que Londonderry (et pareil pour Donegal City), en trois minutes, on en aurait fait le tour, et pour Tory Island, petite île perdue au nord de l'Irlande, il faut prendre un ferry, et apparemment, pour aller jusqu'au port, il faut une voiture ou un taxi. Et on a autre chose à faire de nos sous que de prendre un taxi de Londonderry jusqu'au port!!

Donc, finalement, on s'est dit qu'on irait à Galway pendant trois jours, et qu'ensuite on irait à Belfast.

Donc première étape de nos vacances de février: Galway City!

Premier jour, lundi 11 février.

On arrive par le train (direct de Tullamore, en 1h30) vers 10h. Alors, ce qu'il faut dire, c'est qu'on a eu un temps ma-gni-fi-que. Ciel bleu pendant presque trois jours, alterné parfois de brouillard en soirée! On n'aurait pas pu rêver mieux pour visiter Galway.

08_02_Galway__02__Claddagh_HostelOn passe à notre auberge, The Claddagh Hostel (Queen Street), tout près de la gare. On va vite se rendre compte que, comme Galway, c'est tout petit, on est proche de tout... L'auberge est vraiment pas mal, assez propre, internet gratuit, télévision et dvds à volonté (pas qu'on ait vraiment l'intention d'en profiter, mais c'est un bon point!). Donc, auberge très sympa, pas trop chère, bien placée. On y a rencontré une Australienne en vadrouille depuis sept mois (!), et un Canadien qui cherchait un boulot car plus assez d'argent pour se payer le billet de retour (arg)... Cool, quoi. Mais on n'y a pas passé trop de temps, on avait tout une ville à visiter! ;-)


On s'arrête dans la première église qu'on trouve: St Nicholas' Church. Pas très grande, mais très jolie, un peu cachée derrière d'autres maisons.

08_02_Galway__14__St_Nicholas__Church          08_02_Galway__04__St_Nicholas__Church

08_02_Galway__16__walking_along_the_CorribOn déambule dans les rues de Galway, avec le soleil qui chauffe... :D Et puis on remonte vers la cathédrale par la rivière Corrib, qui est très ... active, pour une rivière, je trouve! Mais avec un ciel bleu comme ça, c'est une promenade vraiment agréable, qui ne dure pas trop longtemps. On voit un couple de canards, très intéressés, mais bon, on n'avait pas de pain sous la main, donc ils ont passé leur chemin...


08_02_Galway__21__Roman_Catholic_CathedralEt on arrive à la cathédrale... Et là: le choc. C'est magnifique! Elle est immense (pas une cathédrale pour rien, en même temps), et superbement décorée... une coupole verte, un orgue que domine une rosace très colorée, et... une boutique de souvenirs qui font un peu pitié, au milieu de toute cette grandeur (et je n'ai toujours pas réussi à percer le mystère: un vendeur ou une vendeuse? Le doute persiste).

Enfin, on a le souffle coupé en rentrant dans cette cathédrale... C'est vraiment très très beau, et ça vaut absolument le détour (qui vous prendra dix minutes, si vous êtes sur Galway).

08_02_Galway__24__Roman_Catholic_Cathedral 08_02_Galway__28__Roman_Catholic_Cathedral

En chemin vers le centre, je trouve enfin le sac de voyage pour un week end que je cherche depuis des millénaires (au moins).
08_02_Galway__33__visit_a_wear_Sinon, on fait un peu de shopping (et oui, on est des filles) (mais on est très raisonnables aussi), et en allant à A-Wear (boutique bien sympa où j'ai trouvé mon manteau rouge), on se rend compte qu'effectivement, il faut tout visiter à Galway! Même dans les boutiques de fringues pour filles, il y a des trucs historiques... 0_o! Pour ceux qui n'arriveraient pas à lire, le morceau de mur est une relique de l'ancien mur d'enceinte de Galway.
C'est épatant, comme dirait notre grand-mère.

Sinon, grâce au routard, on a pu manger dans des bons petits restos pas trop chers: le premier, Home Plate, petit restau organique très sympa (13, Mary Street, plats de 6 à 10 euros). Tout petit, les gens sont très gentils, la nourriture délicieuse, et les portions énormes: j'ai pas fini mon assiette, et pourtant, Dieu sait que je suis gourmande et que je déteste gâcher... Et le deuxième, Couch Potatas (40, Upper Abbeygate Street, 8-10 euros), où tout est fait à base de ... patates! ^^ Les portions sont énormes aussi, mais le service laisse à désirer... Disons qe la serveuse pourrait être plus aimable, ça lui casserait pas une jambe.

08_02_Galway__35__The_QuaysEt en fin de soirée, nous sommes allées faire un tour au Quays (Quay Street), pub recommandé par le routard, toujours. Il y a un décor d'église importée d'Ecosse à l'intérieur, ce qui donne une atmosphère particulière, très sympa. Alors, désolée, pas pris de photos, parce que ça faisait vraiment trop touriste, on n'a pas osé.... :s mais j'ai pris les toucans qui se faisaient des bisous sur la vitrine... :D On y a rencontré deux Sud-Africains, très très trèèèès sympas, mais bon, ils repartaient en voiture le lendemain vers Cork. :s

Et bien, voilà, premier jour over! Rendez-vous demain pour de nouvelles aventures! Au programme, bus tour, falaises, et beaucoup de vent!
 

13 février 2008

Bébé me manque

Par Maritxu

La nounou est en vacances pour la semaine.
Moi pas.

Vous cernez en 15 secondes l'étendue de mon problème.
Mais ce n'est pas grave me direz-vous, il y a les grands-mères, elles vont être ravies ! Ca oui, pour être ravies, elles sont ravies, mais elles habitent toutes les deux à 3 heures de route de chez moi. Donc, si je leur donne mon bébé, je ne le vois plus.

Ben j'ai pas eu le choix. La mort dans l'âme et des sanglots dans la voix (sisi, j'ai pleuré, ne vous moquez pas), j'ai confié la chair de ma chair, mon enfant, mon... bon, ok, j'ai compris j'arrête.
Bref, j'ai collé mon braillard chez ma belle-mère et contre tout attente, il me manque. Je me réveille au milieu de la nuit en me demandant si je ne l'ai pas entendu pleurer, et puis j'ai un sursaut en me rappelant qu'il n'est pas là. Je me réveille tous les jours à 6 heures du matin en pleine forme, alors que ça ne sert à rien. Et je suis prête à parier que la semaine prochaine, à 6 heures je serai aux abonnés absents, reveillée en fanfare par un Loulou remonté à bloc. Allez comprendre.

En attendant, j'ai une belle-mère formidable (pour de vrai), qui m'envoie des supers photos de ma marmaille tous les jours pour me consoler. Et comme les photos sont magnifiques et que du coup mon bébé aussi, je ne résiste pas à vous en faire profiter...

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Il a vraiment l'air malheureux. Vivement vendredi que je le récupère.

PS : pour l'entretien, ça c'est super bien passé, mais le poste n'est pas pour tout de suite. Donc je continue à chercher doucettement. Voilà.

8 février 2008

Peter Pan

Une conversation récente avec ma colocataire française m'a remise dans le bain "Peter Pan". Je crois que j'ai toujours adoré cette histoire, comme beaucoup de monde. Un petit garçon qui ne veut pas grandir, qui fait la loi dans son pays, qui vole dans les airs...

peter_panComme tout le monde, j'ai découvert Peter Pan avec Walt Disney, et en faisant un petit tour sur Google (mon grand ami Google), je découvre que le film est sorti en... 1953! Et moi qui croyais que le film avait presque le même âge que moi, ou au moins que mon frère et ma soeur, et bah non, pas du tout!
Et puis, un peu plus tard, j'ai vu Hook (ou la revanche du Capitaine Crochet), sorti en 1992 (nettement plus contemporain!), avec, excusez du peu, Robin Williams, Dustin Hoffman, Julia Roberts, Ladie Maggie Smith (bien connue pour son rôle de directrice de Griffondor), Bob Hoskins et (je l'apprends comme vous) Glenn Close et Phil Collins au casting. Ce film reste un de mes films d'enfance préféré! Dustin Hoffman reste à ce jour le meilleur Crochet à mes yeux.
Récemment, on a eu droit à une vraie adaptation du livre de James Barrie: le Peter Pan sorti en 2003, avec Jason Isaacs (bien connu pour son rôle de Lucius Malfoy). Ce film, contrairement aux deux précédents, est une adaptation assez proche du livre. Il est d'ailleurs peut-être mieux selon moi de lire le bouquin avant de voir ce film, car l'adaptation se veut vraiment proche de l'original, et je dois reconnaître que c'est assez réussi.
Enfin, Neverland, sorti en 2004... Je n'ai que deux mots à dire: Johnny Depp. :D Et Kate Winslet, et encore Dustin Hoffman, et le phénoménal Freddie Highmore qui a bien du talent! Ce film raconte comment James Barrie a écrit l'histoire de Peter Pan, ou le petit garçon qui ne voulait pas grandir. Et, tout ce que je peux dire, c'est Oh My God! Ce film est fantastique. Je suis allée le voir au cinéma, et quand il s'est terminé, je n'avais pas la moindre envie de sortir de la salle et retrouver mon Paris tout gris, tout bruyant, tout pas Peter Pan.

Et enfin, j'ai lu le livre. En anglais, bien sûr! ^^ Mais bon, c'est un livre/une pièce pour enfants, donc ça n'est pas non plus trop compliqué. Et c'était vraiment bien! Je suis d'habitude plus pour lire le livre et ensuite voir l'adaptation, si adaptation il y a, mais bon, là, je n'avais pas le choix. En lisant le livre, pour chaque passage, j'avais un souvenir d'un des quatre films que je viens de citer.
Lorsque Mr Darling n'arrive pas à mettre ses boutons de manchette (ou ne les retrouve plus, je ne sais plus), j'imaginais le Mr Darling de Walt Disney, tout rouge de colère.
Lorsque Mouche entre en scène, je vois Bob Hoskins.
Lorsque Crochet est vraiment méchant, je vois Jason Isaacs, contre qui, pour une fois, je n'aimerais pas me frotter.
Et lorsque John, ou Michael refuse fermement d'aller au lit, face à une Nana intraitable (I won't go to bed, I won't, I won't!), je vois Neverland quand ils montent la pièce sur scène.

Lire ce livre a été plus qu'un plaisir à lire... j'ai revu tous ces films en lisant un seul livre! Si vous aimez Peter Pan, si vous avez vu les films cités, je ne peux que vous conseiller de lire l'oeuvre originale. Et si vous n'avez pas vu les films, je vous les conseille aussi... Histoire de retomber en enfance, pendant une heure ou deux.

Et vous, Peter Pan, vous aimez?
Quel personnage vous faisait rêver quand vous étiez enfant?

8 février 2008

Comme une puce

par Maritxu

J’en ai ras-le-bol de mon boulot.
C’est dans l’air du temps, apparemment, Amaia n’est pas au top non plus…

Bon, faut dire aussi que je n’ai pas le feu sacré, et que pour perdurer dans le métier que je fais, faut toujours évoluer, et donc s’intéresser, se documenter… et moi au bout d’un moment, je suis gavée, ça me gonfle. La géotechnique, ça va cinq minutes. Et là, ça fait 4 ans.
Si je fais mon autocritique, je m’aperçois que ce n’est pas le travail en lui-même qui me pèse, c’est plutôt le management. Voilà, en un mot comme en cent, j’ai un mauvais chef. Niveau technique, c’est bon, niveau administratif, c’est un pro, niveau relationnel, c’est une merde un nul. Il n’a pas la manière, ni les formes, ni rien du tout d’ailleurs. Boulot boulot, et ta gueule, il s’en tape. Même pour parler boulot, à chaque fois, t’as l’impression qu’il t’engueule. Jamais un compliment ni une félicitation. Quand t’as tort, c’est de ta faute, quand t’as raison, c’est grâce à lui (j’te l’avais bien dit !).

Et puis, bosser comme une dingue de 8h à 19h, tous les jours, me voir faire les gros yeux parce que je pars la première (ben oui, j’ai un bébé que j’aimerai bien voir un peu plus d’une heure par jour), avoir des responsabilités de malade, tout ça pour un salaire inférieur à 1700€, moi je dis stop.
Il y a surement moyen d’être payé plus cher ou de faire moins d’heures, au choix, mais plus les deux.

Donc, j’ai commencé à regarder ailleurs depuis le début de l’année… Doucement, hein, en plus il s’agit de rester dans la région jusqu’en septembre, parce que Chéri et moi avons divers engagements.
J’ai regardé sans vraiment chercher, juste « pour voir ». J’ai répondu à une annonce. Une seule, en début de semaine, pour un poste à Lille.

.

.

Ils m’ont appelé ce matin, j’ai rendez-vous lundi !
OOOUUUUAAAAIIIIIIISSSSSSSSS

4 février 2008

Carnaval

Par Maritxu

Ce week end, c'était le premier carnaval d'Arthur.
Pas celui de Dunkerque, non.
Pas celui de Binche non plus (quoi vous ne connaissez pas le carnaval de Binche et ses Gilles ?)

n625264287_287743_7089Celui de Malmedy, ville d'à côté de celle de mon chéri de mari belge. Le carnaval de Malmedy, c'est avant tout quatre jeudis gras de beuverie. C'est ensuite une ouverture le samedi à 14h et beuverie jusqu'au lendemain. Mais c'est aussi et surtout un cortège du dimanche qui vaut le détour. Un cortège où il y a plus de personnes déguisées que de spectateurs. Où chaque costume a une histoire, un rôle à jouer. D'ailleurs, dès que j'ai un peu plus de temps, je vous ferai un cours en bonne et dûe forme, vous n'y couperez pas.

Mais, après une nuit pas nette, 15 jours de réveils en pleine nuit pour cause de bébé pas dans son assiette, ça donne des discussions d'anthologie. Genre :

- Mais c'est qui Charles ?
- Ben c'est lui là ! Tu ne le vois pas ?
- Ben non.
- Mais si, regarde, la poule de gauche !

Je ne sais pas si c'est drôle hors contexte, mais dedans, moi, j'ai pas pu m'arrêter pendant dix minutes.

2 février 2008

Mais qu'allais-je faire dans cette galère?

Etat de stress: maximal.
Motivation: nulle.
Idées claires: zéro.

Un blog étant fait pour s'étendre sur ses petits problèmes, aujourd'hui, je m'étends.

J'ai 21 ans, je sors de prépa littéraire suivie d'une licence d'anglais-fle, je glande un an en Irlande, et je n'ai aucune idée de ce que pourrait être fait mon avenir. Aucune. Et cette pensée me terrifie.

Alors, oui, je sais, on n'est qu'en février. Je n'ai 21 ans. Mais, je ne peux pas m'en empêcher. Ca tourne, tourne et retourne dans ma tête. Qu'est ce que je veux faire? Je ne sais pas. Aucune idée. Rien. Que dalle. Des clous!

Je fais des listes. Ce que j'aime: vivre à l'étranger, parler anglais, parler aux gens, le cinéma, parler du cinéma. J'aime bien écrire, mais je suis rarement bonne sur la longueur. Et la synthèse, c'est pas franchement mon truc non plus.
J'ai récemment lu Chagrin d'école, de Pennac (très bon, d'ailleurs - un peu [beaucoup] narcissique, mais très bon), où il fait l'apologie du cancre: le vrai cancre, mauvais à l'école, montre toujours un talent pour une activité extra-scolaire, dans laquelle il excelle. A partir de là, quoi de plus simple que de tout mettre en oeuvre pour arriver à son but?
Moi, au contraire, j'ai toujours été première de classe. Presque toujours, d'accord. Je suis bonne dans beaucoup de choses, je m'intéresse à un tas de trucs. Je suis pas bête, je suis paumée. En tant que première de classe, je ne sais pas quoi choisir, où aller. Je sais, vous pouvez me dire "c'est n'importe quoi". Oui, c'est tout à fait n'importe quoi. Je pourrais faire des tas de choses, et je suis incapable de savoir quoi.

Récemment, j'ai envisagé prof, journaliste. Prof, je peux le faire, surtout en pays anglophone, l'apprentissage des langues, c'est de la rigolade. Mais bon, ce n'est pas ce que je veux faire. Et journaliste, l'idée en soi, oui, bien sûr. Mais journaliste, c'est pas l'idée en soi. Journaliste, c'est mal payé, on n'écrit pas sur ce qu'on veut, on se fait un nom au bout de dix ans... Vu comme ça, ça donne pas envie. En plus, moi, ce qui m'intéresserait, c'est journaliste cinéma. A chaque fois que je dis ça, les gens me regardent comme si j'avais dit que l'année prochaine, je gagne un Oscar.
Y a ça aussi. Mon vieux rêve de théâtre....

Bon, voilà, vous voyez le tableau. C'est un peu la lose, en ce moment. Je suis vide d'idées.

m_lancolie

(bon, promis, dans une semaine, je pars à Galway, Belfast et chaussée des Géants, je vous raconterai des choses plus marrantes)

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