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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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20 août 2011

GPS

Moi qui suis une adepte des cartes, me voilà avec un GPS pour rejoindre mon Belge sur chantier. Bien contente en plus, parce qu'imprimer des cartes avec une bébé hurlante et un demi-belge qui m'assomme de "Maman, Maman" à longueur de temps, c'est fatiguant.

Dans la voiture, je règle le machin et on se lance.

"Tout droit après 300m"
"Tournez à gauche immédiatement"
"Au feu, tournez à gauche"

Petite voix derrière moi :

"Oh, mais on doit encore tourner à gauche ? Mais ça sert à rien, on l'a déjà fait, ça maman, hein ?
On doit quand même le faire ?"

 

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9 juillet 2011

Un matin

Ce matin, je me réveille comme ces 15 derniers jours : difficilement. Cacahuète a faim. Comme toutes les 2 heures, avec cette nuit une grande plage de "je ne veux pas dormir", de 1h30 à 4h, pendant laquelle je me suis effondrée plusieurs fois, et réveillée par ses halètements et sa propention à têter tout ce qui se trouve à sa portée : mon sein, mon bras, mon dos, ma chemise de nuit, et à marquer bruyamment sa désaprobation quand ce n'est pas un téton qui donne du lait.

Bref, je suis fatiguée.

A 7h30, le grand frère se réveille. Dieu merci, ce n'est plus 6h30, c'est les vacances et il se couche plus tard, avec le réveil en conséquence.

Je laisse le monstre affamé dans le lit avec son père pour m'occuper du grand. Un dessin animé et un bib' plus tard, je profite d'une accalmie pour prendre ma douche. En plein savonnage, j'entends la cacahuète hurler. Diable, le volume doit être élevé pour que je l'entende sous l'eau, mais pas de panique, son père est à côté d'elle. Je termine tranquillement, après tout, rien ne sert de se précipiter, elle a mangé, elle doit juste avoir besoin des bras, et puis son père est là.
Je boucle ma toilette, m'habille, le volume n'est toujours pas descendu, il a vraiment du mal à la calmer.

Je monte finalement, et trouve ma Pucine au milieu du lit parental, rouge écarlate de fureur, avec son père à côté, lui tournant le dos, en train de ronfler.

MAIS COMMENT FAIT-IL ??

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26 juin 2011

L'accouchement

J'ai perdu les eaux dans mon lit, à minuit...

Impressionnant comme le « pop » a été sonore : même mon belge l'a entendu ! Je suis contente, il l'avait raté pour le demi-belge, il était justement sorti dix minutes se chercher un café.
Je me suis redressée comme un ressort : « il s'est passé quelque chose, là ! Soit elle est descendue d'un coup, soit j'ai percé la poche des eaux ! » Je me tâte l'entrejambe : rien. 15 secondes après, j'inondais le lit. « Bon, ben faut y aller là. »


J'ai pas fini ma valise... Mon belge court dans tous les sens en suivant mes instructions pour rassembler l'essentiel; on verra pour la suite ce que j'ai oublié. Je suis paradoxalement sereine, je sais que les affaires de naissance pour la puce sont déjà dedans, et c'est l'essentiel. On réveille le demi-belge pour le prévenir, il arrive dans les bras de son père tout endormi pour me faire un bisou, on le recolle dans les bras de sa grand-mère, arrivée la veille (quel timing, mes amis !) et nous voilà partis. La maternité n'est qu'à 15 minutes de voiture.
On a emporté des tonnes de serviettes parce que je me vide par à-coups, c'est très désagréable comme sensation, je ne me rappelle pas avoir eu ça pour le premier.

Les contractions commencent, elles ne sont pas très violentes, et sont parfaitement gérables avec la maitrise de la respiration.

On arrive à l'hôpital, mon belge me dépose devant la porte, et je passe, cahin-caha devant l'accueil de nuit. Il me rejoint en courant alors que j'ai à peine franchi la porte de la salle d'accouchement. J'aime le voir courir. J'aime le voir stressé. Tout se passe bien, et je l'aime.

La salle d'accouchement est géniale : spacieuse, confortable, avec baignoire personnelle et ballon déjà là. La classe. Les contractions augmentent en puissance, et je gère toujours. Je me pose la question de la péridurale. J'y ai droit, mon injection matinale est loin. Est-ce vraiment utile de souffrir pour faire comme nos mères ? Moi qui avait dit que j'essaierai de faire sans, maintenant que je suis au pied du mur, j'hésite.

La sage-femme vient m'ausculter. De son avis, l'accouchement sera moins long, je suis déjà à 3 cm, col court et mou. Chouette !! Monitoring, les contractions sont bien là (sans blagues). Elles deviennent d'ailleurs de plus en plus fortes et de plus en plus rapprochées.
Une heure de ballon plus tard, avec des contractions toutes les 2 minutes, je demande la péridurale dès qu'on me la propose. C'est ok, je suis à 4 cm, le travail avance bien.

Mais il en met du temps cet anesthésiste. « Laissez-lui le temps de venir madame, il habite Wepion (15 bornes) » Ha. Ha. Ha. Note mentale : anesthésiste de garde ne veut pas dire sur place. Ouch. J'ai mal.
Quand il arrive, débraillé et pas coiffé, je n'ai plus envie de le maudire, j'ai envie de l'embrasser. Mais bor**el COMMENT ont fait nos mères pour survivre à ça ???

Et la péridurale-miracle remplit une fois de plus son office...

Sauf que j'ai encore des contractions douloureuses. Oh, rien à voir avec la demi-heure avant, mais quand même, faut que je me concentre pour ne pas me tordre. Quand j'en parle à la sage-femme, elle me répond que ce n'est pas normal, et que je peux me faire un shot supplémentaire. J'ai beau lui dire que c'est gérable, si ça n'augmente pas, elle me répond que justement ça va encore augmenter et qu'il faut que je me fasse ce shot avant que la douleur ne me rattrape. Ok. Shot.

Je ne sens plus rien. Du tout. Par curiosité, je me tâte l'entrejambe : c'est énorme. J'ai l'impression que ça pousse de l'intérieur, mais fort. Par curiosité, je risque un doigt, j'ai vraiment l'impression de sentir la tête. Heureusement la sage-femme se pointe à ce moment. Verdict : je suis à dilatation complète.
Elle appelle le gynéco.

Je lui dis que je peux pousser, mais elle me répond : « surtout pas, sinon vous allez accoucher avant que le médecin arrive et il ne sera pas content ». Bon. Moi je m'en fiche, de toutes façons, je n'ai pas mal. Mais la petite n'en fait qu'à sa tête et pousse toute seule. Je n'ai pas poussé une seule fois que sa tête est déjà là quand le gynéco se pointe.
« Et là, maintenant, je pousse ? »
« Non madame, pas nécessaire, elle vient toute seule »

Forte de mon premier accouchement, dès que le cordon est déroulé (deux tours autour du cou, pas mal) et que les bras sont dégagés, je la prend d'office, sans demander rien à personne, pour me la coller en peau à peau. Elle est toute pleine de vernix, elle est toute violette, elle est magnifique. En trois minutes, elle devient rose, elle est encore plus belle.

Il est 5h23, j'ai accouché comme une fusée.

Capucine, bienvenue.

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25 juin 2011

Echéances

Mon premier accouchement a été long. Très long. Ce grand moment de souffrance, je l'ai déjà raconté ici. Le post-partum a été le moment de la découverte des hémorroïdes et de la conscience aigüe d'avoir un coccyx (déplacé). Je n'ai pas pu m'assoir pendant un mois.

J'étais donc en droit d'avoir quelques angoisses, à mesure que le terme se rapprochait, le 27 juin.

Déjà, j'avais des échéances.

Je voulais travailler jusqu'à la fin, 17 juin, parce que je voulais terminer mes dossiers en cours, et qu'une réunion indéplaçable se tenait ce jour-là. Bon, bien sûr, personne n'est irremplaçable, mais bon, c'était mieux que ce soit moi.
Et j'ai réussi à me trainer...

Le dimanche suivant, 19 juin, c'était la kermesse (- fancy-fair pour les belges) de mon fils. 3 semaines qu'il me bassinait avec sa danse, impossible de rater ça.
Je suis arrivée, énorme, sous une pluie battante, à essayer de nous caser, moi et mon gros bide, sous une tente prévue pour la moitié des personnes présentes. J'ai eu ma chaise, je vous prie de le croire (Quoi, je suis SI énorme que ça ?) (Ben oui).

A partir de là, je suis en congé maternité imposé, elle peut arriver quand elle veut.
J'ai perdu les eaux quelques heures à peine après : à minuit, dans mon lit.

 

La suite demain...

13 juin 2011

Ben voilà...

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Non contente de ne plus voir mes pieds, je ne vois plus mon fils.

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11 juin 2011

En attendant Capucine...

capucine

Quand la 'tite soeur elle sera là, moi je la lancera en l'air pour la faire rire
(mwwwwwii)

Quand la 'tite soeur elle est née, moi je jouerai avec, et je la porterai partout. Et je lui donnerai le biberon.
Mais au début, mon coeur, elle ne prendra pas le biberon, mais elle têtera au sein... Par contre, tu m'aideras à lui donner le bain ?
Oui ! Et on mettra du bazar partout !
(Mwwwwii)

Moi je ne prêterai pas ma poupée ! C'est la mienne ! Il faudra que tu lui en achèteras une autre !

Maman, moi j'aime ton gros ventre...

Qui sera la maman de Capucine ?
Moi.
Ben non alors, ce sera moi. Il faudra partager.
Non. Toi tu es MA maman, et Papa c'est MON papa, un chacun, c'est comme ça qu'il faut faire.
(Mwwwwi)

10 juin 2011

Préparation à l'accouchement

Hier, j'avais préparation à l'accouchement : la poussée. Juste le cours que je n'avais jamais eu, et que j'étais super contente d'avoir. Même si j'ai déjà fait ça une fois, avoir des techniques de respiration est déjà un énorme pas en avant pour moi, et j'étais impatiente de savoir ce que la sage-femme disait de la gestion des contractions. On refait les différentes techniques de respiration déjà vues aux précédents cours : l'abdominale, la pulmonaire et la complète. C'est vraiment tout bête, mais je suis sure que ça va m'aider. Je suis contente de partir au combat avec de nouvelles armes. Puis elle explique les respirations de poussée. Bon, ça, ok, c'était presque naturel pour moi la première fois, je n'ai rien appris. Et puis ? C'est tout ? Et les contractions, la douleur, toussa toussa, on en fait quoi ? Ben rien. A part respirer, pas de remède miracle. Quand j'ai posé franchement la question, elle a répondu qu'on pouvait mettre de la musique, essayer l'homéopatie avant, les huiles essentielles, les fleurs de Bach... Bref, je ne dirais pas "des conneries" pour ne pas choquer les gens qui y croient dur comme fer, mais justement, à mon avis, il faut y croire pour que ça marche. Et moi je suis plus que sceptique. Et si la musique adoucit la douleur, le pourcentage de réduction doit se situer vers 0,5%. Quand on est à une douleur de 250%, le gain est pas terrible.
8 juin 2011

Ca va mieux

Petite frayeur la semaine dernière... Mercredi, l'écho de contrôle a montré que le coeur de Cacahuète battait vraiement trop vite. Du coup, la gynéco m'a fait passer un monitoring après la consultation. Il était très clair qu'elle n'aimait pas les contractions : d'un rythme normal (130-160), elle passait à 180 voire 190 à chaque spasme, avec force coups de pieds. Pas excessivement grave donc, puisque c'est uniquement pendant les contractions, mais du coup, il faudrait que j'en ai moins. Plus facile à dire qu'à faire... Déjà, j'arrête le café. Je colle mon fils à l'école alors que j'ai congé. Je me repose tout le week-end. Je bannis ce pantalon de grossesse qui me serre trop. Et qui de toutes façons descendait tout le temps. Vivent les jupes. Mardi suivant, monitoring à l'hôpital. TOUT VA BIEN. Même pendant les contractions, elle reste en dessous de 170, ce qui est acceptable. Encore une fois, merci la science et la surmédicalisation de faire flipper les mamans déjà angoissées pour rien. Du coup, je continue le boulot. C'est que je veux mon congé jusqu'à début octobre moi ! (Il est quand même temps que ça s'arrête bientôt, parce que j'ai rêvé cette nuit que j'étais à la maternité, et que je n'avais pas ma valise, c'était la grosse panique. En vrai, je l'ai toujours pas faite)
7 juin 2011

Je craque

Je n'ai pas encore arrêté de travailler, puisqu'en Belgique on peut aller jusqu'à une semaine avant terme et donc cumuler du congé maternité pour après. C'est tellement dans les moeurs que tout le monde le fait, à la différence de la France ou j'ai l'impression que tout le monde a droit à des congés pathologiques (moi la première). Je me ménage donc mon petit congé jusqu'en octobre, mais ça commence à devenir très dur. C'est que j'accouche dans 20 jours moi. Le soir, c'est dur. Après la fatigue de la journée, aller chercher mon Demi-belge à l'école, me farcir son irritabilité - et la mienne - et ses demandes incessantes (Maman viens voir, maman donne-moi ça, maman s'il te plaiiiiit...) subir des contractions qui se suivent en permanence, même si elles ne me font pas mal à proprement parler, je sais qu'elles ne sont pas agréables pour le bébé... Ben j'ai besoin d'aide. Hier soir, après avoir donné le bain, j'appelle mon Belge pour savoir quand il va rentrer pour préparer le diner. Il ne rentre pas. Il est au milieu d'une réunion capitale, il est désolé, mais il ne peut vraiment pas m'aider ce soir, il va rentrer tard. Les hormones ou la fatigue, je ne sais pas, mais je pleure doucement sur mon sort de femme très très enceinte abandonnée... "Maman, moi je veux papa" "Moi aussi mon coeur, mais papa travaille tard ce soir, tu ne le verras pas" "Hooo, mais je veux papa quand même !" "Je sais bien, tu sais, je suis sure qu'il aimerait être là, mais il a beaucoup de travail, il doit rester à l'entrepôt" "Bon. Alors c'est moi qui doit te faire un câlin ?" (Ouiiiiiiiiiiiiiii) J'ai un fils formidable. Mon Belge est rentré à 22h, en se confondant en excuses. J'ai aussi un mari formidable.
6 juin 2011

Antidote

Hier soir, comme tous les soirs, bain pour mon demi-belge. Il joue à faire la cuisine, touille, fouette, transvase, et au bout d'un moment, il me tend une petite fiole. "Tiens maman, j'ai fait un médicament pour toi" "ha bon ? et il guérit quoi ?" "c'est pour que tu meurs jamais" Chouette ! Un médicament comme ça se doit d'être partagé, et du coup, toute la famille a eu droit au flacon, qu'il fallait (faire semblant d') avaler intégralement. Papa a même dû s'y reprendre à plusieurs fois, parce qu'il faisait TROP semblant : il fallait quand même avoir de l'eau plein la bouche pour que ça marche. On a bien rigolé. On vous tient au courant si on meurt, du coup. Et si ça marche, et qu'on ne meure jamais, n'oubliez pas l'ingrédient principal, essentiel (et unique) : eau du bain.
31 mai 2011

Peter Pan

Une vieille anecdote de mon Demi-belge, mais elle me revient en tête maintenant : Il est fan du dessin animé Peter Pan, et c'est celui qui tourne le plus en ce moment. Il m'a même fait démonter un cintre pour avoir le crochet du capitaine. Les histoires qu'il se raconte sont truffées de pirates, fées, et autres indiens. "Toi maman, tu es Wendy, Papa c'est Peter Pan (ou Mouche, ça dépend de son humeur), et moi je suis le capitaine Crochet !" "Mais pourquoi ce n'est pas toi Peter Pan ? Peter c'est un gentil, et le capitaine Crochet, c'est un méchant." Il me regarde de travers, et, en ayant l'air de m'expliquer la vie : "Oui, mais le capitaine Crochet, c'est un PIRATE"
30 mai 2011

Indicateur de saturation

Comment savoir si vous regardez trop de séries ? C'est quand votre fils de 3 ans sifflote "docteur Whoo, Doooocteur Whoooo" en jouant aux Legos et quand il vient vous demander un tournevis sonique pour réparer sa grue. Exactement de la même façon, un peu plus petit, qu'il avait de me tuer dans ses jeux de guerre en criant "twing, twing" (et non "pan pan") comme les zat'nik'tels de Stargate. Hier soir, je me suis (re)mise à Kaamelott. Vu la connerie (jouissive, cela dit) de certains personnages, et le nombre de gros mots à la minute, je sens que je vais les regarder le soir, moi.
30 mai 2011

9 mois (attention, glamour inside)

Voilà, j’entre dans le neuvième mois de cette grossesse. Ca sent la fin. Je suis énorme, j’ai gonflé, et pourtant, je savoure ce dernier trimestre qui est de loin le plus agréable des trois. Faut dire qu’entre l’angoisse d’une mauvaise nouvelle au premier trimestre, le décès de papa à 3 mois, les nausées, les coups de fatigue qui ont perduré jusqu’à la fin du second, et cette gamine qui est beaucoup plus active in utero que son grand frère, j’étais gâtée. Les grossesses sont vraiment toutes différentes, j’en ai eu la preuve. J’espère maintenant que les accouchements seront aussi différents ! En France, je n’avais pas droit à la péridurale, alors qu’en Belgique, j’y ai droit 12h après ma dernière injection de Clexane (l’équivalent de Lovenox ici). Cette porte de sortie m’offre la bouffée d’air dont j’ai besoin. Je ne dis pas que je vais l’utiliser, mais juste savoir que cette possibilité existe me rassure. Que, dans le pire des cas, j’aurais 12h à souffrir. Alors que j’ai tenu 18h pour le premier, sans savoir qu’au bout du compte, on m’autoriserait tout de même la péri. Du coup, c’est pour le post partum que j’ai peur… Sans avoir aucun hémorroïde durant toute ma première grossesse, j’ai découvert cette horreur à l’accouchement, avec en prime un déplacement du coccyx. Et pour celle-là, je me coltine des hémorroïdes depuis le 2ème mois… Ravie, je suis ravie. J’avais dit glamour, ne vous plaignez pas, j’avais prévenu.
23 mai 2011

On a eu chaud (ou froid)

Samedi midi, nous partons en week-end chez mes beaux-parents.
Comme ma silhouette commence vraiment à fleurter avec celle du Bidendum Michelin, c'est mon Belge qui se cogne toutes les valises. Comme il est flemmard, il prend tout d'un coup, et racle les murs.
Dimanche, nous rentrons dans la soirée... sans lumière. Oups. Le disjoncteur en bas dans l'entrée a dû prendre un coup. Bingo.

Sans réfléchir, on ouvre le frigo : et m*********de ! Tout est liquide.
En réfléchissant, on N'OUVRE PAS le congélateur (modèle familial, au moins une semaine de bouffe dedans), pour lui laisser une chance de sauver ce qui est à l'intérieur.

Je ne suis pas inquiète, car j'ai mon ARME SECRETE, un moyen pour savoir si je dois tout manger en urgence, ou pas. Vous voulez savoir et vous trépignez d'impatience ? Et voilà :

Pour savoir si votre frigo a degelé (ou pas) :
- Remplir préalablement à moitié un récipient transparent d'eau (un pot de confiture par exemple)
- Congeler le dit récipient. L'eau va donc se figer dans la moitié inférieure du pot.
- Faire basculer le récipient congelé dans le frigo. Votre eau se retrouve donc à la verticale, c'est à dire hautement instable en cas de dégel.
DONC, en cas de doute, il suffit de regarder le bocal :
Soit l'eau est toujours verticale et vous pouvez soupirer de soulagement : votre congélo n'a pas dégelé.
Soit le niveau de l'eau est repassé en mode normal, et là, vous êtes partis pour manger en urgence cette fichue poêlée de légumes qui vous attend déjà depuis quelques semaines...

Et voilà. Magic, isn't it ?

Quoi ?
Vous voulez savoir l'état de mon congélo ?
Vous êtes bien curieux...

On a un frigo super bien isolé !! Mon pot de confiture n'a pas bougé !!
(Pour une fois qu'on du bol)

18 mai 2011

Ca manque de photos ici...

Alors une petite pour illustrer l'idée que "l'écharpe de portage, c'est top"

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Et c'est pas mon demi-belge qui dira le contraire.

(au passage, je vous présente Plouplette)

17 mai 2011

Opération

Aujourd'hui, le demi-belge opère son père. Avec un tournevis.

Mon Belge feint une douleur atroce, puis se regarde le ventre et lui demande :
"tu as trouvé quoi dedans ?"
"ben, ton moteur."

16 mai 2011

Pas d'idée pour le titre...

 Par Amaia

Cela fait longtemps que je n’ai pas écrit ici… J’avais commencé ce blog quand je suis partie en Irlande, pour faciliter le partage de mes impressions avec mes amis et ma famille. Et j'ai découvert Facebook, et j’ai perdu l’intérêt premier de la chose. Puis Maritxu est arrivée, et elle a pris le relais avec ses histoires de grossesse et de demi-Belge…!

J’ai l’impression d’avoir moins de choses à raconter à présent. Peut-être, en faisant un effort, je reviendrai ici. En attendant, mon esprit tourne autour d’une seule pensée, Papa, évidemment. Ca faisait quatre mois jeudi dernier, et la page de mon calendrier perpétuel Trivial Pursuit était une catégorie « sport », centrée sur l’athlétisme, et je suis certaine qu’il aurait su toutes les réponses. Comme dit Maritxu, on a perdu notre joker sportif pour « Qui veut gagner des millions ».

J’ai récemment découvert « The Late Late Show », par Craig Ferguson, Ecossais exilé de son plein gré aux Etats-Unis. Craig est très drôle et fait n’importe quoi dans son émission, mais ça n’est pas pour ça que je vous en parle.

En naviguant sur Youtube et au milieu des extraits de l’émission que je regardais, je suis tombée sur une vidéo vieille de deux ans, où Craig rend hommage à son père, décédé la veille. Cela pourrait paraître déplacé en France, ou dans une autre émission, je ne sais pas ; tous les soirs, Craig fait un monologue avec ce qui lui occupe l’esprit, et plutôt que faire semblant que tout va bien, il admet qu’il préfère extérioriser, même si c’est à la télévision. Il explique donc qu’il rentre d’une semaine à Glasgow, qu’il lui a fait ses adieux et que dans la tradition celtique des veillées, il voudrait rendre hommage à son père en racontant les souvenirs qu’il a de lui. C’était très émouvant, très touchant.

Et donc, depuis, j’ai un document word sur mon bureau, rempli de souvenirs en vrac. Un texte dont je ne sais pas trop quoi faire, maintenant. Pourrais-je le poster ici ? C’est long, quand même. Pas si long, non, mais jamais vraiment fini, heureusement.

13 mai 2011

Vague de tristesse

Hier, j'avais préparation à l'accouchement.
Après les mouvements de relaxation, respiration, on fait un peu de sophrologie. Je suis venue pour ça, pour me détendre. C'est l'objectif principal, pour moi, de cette préparation. Je suis une boule de nerfs, et je suis sure que si j'avais eu des techniques de relaxation, des méthodes de respiration, mon premier accouchement aurait été nettement moins long.
(Je rappelle qu'il a duré 22 heures en tout, dont 18 sans péridurale. Ce souvenir magnifique et atroce en même temps est à découvrir en septembre 2007, dans les archives)
(Oui, au boulot, je ne peux pas mettre d'images ni de liens dans mes posts. C'est comme ça.)

Bref, on se détend, je suis à la limite de l'endormissement. Elle nous passe une musique à base de "mon bébé, mon amour", le genre de truc qui me font pleurer, alors je verse une petite larme - j'ai appris après que je n'ai pas été la seule, ouf, je suis normale, c'est une question d'hormones - puis elle nous demande de repenser à la première fois où bébé s'est manifesté.

Mauvaise pioche.
C'était le jour de l'enterrement de papa.

J'ai passé le dernier quart d'heure de la séance à pleurer.

11 mai 2011

C'est officiel...

... j'ai gonflé. Avec les premières chaleurs, mon syndrome de fin de grossesse est revenu : je porte mon alliance en collier, parce que mon doigt allait se détacher tout seul à force d'engorgement. J'attends stoïquement le moment où je ne rentrerai plus dans mes chaussures. (Mais que la grossesse m'incite à faire des posts intéressannnnnnnnnnnnnts, c'est fou)
10 mai 2011

Au téléphone

Alors que ma correspondante s'énerve parce qu'elle a fermé mon dossier et oublié de noter un truc dedans : "Nom d'une chique !" Ce qu'on pourrait traduire par "Nom d'un bonbon". J'adore les belges. Et les congés imposés par mon boulot pour cause de carnaval. J'adore la Belgique.
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