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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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9 mai 2011

Un bébé pour mon bébé

Mon loupiot a eu un bébé ce week-end.
Sisi, vous avez bien lu, un beau bébé tout rose, baptisé Plouplette.

Il faut savoir que mon demi-belge, comme tout garçon qui se respecte, est un inconditionnel des camions, tracteurs et autres engins motorisés, mais qu’il a chez ses grands-mères des poupées qu’il adore. Quand il était petit, il prenait plaisir à s’en occuper, mais ces vagues d'affections filiales dépassaient rarement l’heure. Or, depuis que je suis enceinte, tout a changé. En vacances chez Madie, il a passé une semaine complète accroché au poupon parisien, le trimballant partout, et gérant la tétine jusque dans le métro. Or, on a laissé le bébé à Paris, Marraine s’étant proposée pour lui en offrir un à la naissance de la petite sœur.

Sauf que.
Sauf que depuis, il soupire devant chaque poupée croisée dans un magasin. Il est d’accord pour attendre, mais c’est long quand même. Un peu trop long pour un 3 ans et demi ! Alors, dimanche dernier, en (petites) courses au Champion du coin, on a craqué.
Depuis, il ne l’a plus quittée, sa Plouplette. Il la promène, la nourrit, lui parle, la rassure, bref, il est parfait.
Moi, je n’ai vraiment pas peur de l’impact de l’arrivée de la petite sœur… A mon avis, il est archi-prêt.
Par contre, ce qui me plait beaucoup moins, c’est qu’il a tellement bien compris les relations généalogiques, qu’il m’appelle Mamie depuis.
« Si tu es ma maman, et que je suis le papa de Plouplette, alors tu es sa mamie ! »
C’est imparable.

A la question « Et alors, qui est sa maman ? », il a habilement esquivé la question. Faut dire qu'il hésite beaucoup entre Anne-Lise et Claire, ses deux amoureuses. Ha, ces familles modernes…

 

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7 mai 2011

Facebook

Ca fait des années que je suis sur ce réseau social, et je pense en faire une utilisation très raisonnée. Mes données personnelles sont archi-filtrées, mes photos visibles uniquement par mes amis, et je les connais réellement TOUS dans la vraie vie (à l'exception d'une, mais comme elle me l'a déjà dit : "je suis sure que si on se connaissait pour de vrai, on serait copines". C'est vrai).
Je choisis mes statuts, je ne mets pas n'importe quoi, je suis bien consciente qu'il s'agit du reflet que je donne à voir à des tas de gens d'horizons différents.

Hier, mon Belge rentre du boulot avec une mine de 3 pieds de long, et me regarde méchamment.
Que se passe-t-il ?
"Il parait que tu mets en statut facebook qu'on s'est engueulés. Sympa. Si tu as quelque chose à me dire, je préfère que tu me le dises en face."

Oups. Même s'il est lui aussi sur FB, mon Belge n'y va jamais. En fait, c'est moi qui gère son compte. Et voilà qu'on lui répète (mal), un de mes statuts, en omettant la moitié des infos. Alors forcément, je comprends qu'il le prenne mal.

Je ne m'énerve pas, je lui explique le pourquoi, lui dit qu'il n'a pas à juger sur des on-dits, mais qu'il faut qu'il aille voir par lui-même et qu'il se rendra bien compte de l'inutilité de sa colère. C'est le danger des infos de seconde main.

Honnêtement, je m'attendais à y passer la soirée, parce que je dispose d'un modèle de Belge particulièrement buté. Ben non. Il n'a même pas vérifié. Il a décidé de me faire confiance. Je suis fière. De lui, de sa confiance, de moi, qui ai réussi à trouver les mots.

Au final, à peine un dégât collatéral. Juste un "ami" qui n'en est plus un, au moins sur FB. Ca lui apprendra à répéter des statuts à tort et à travers, et à vexer mon amoureux. Facebook, je m'amuse avec. Si ça doit me nuire, je sévis.

5 mai 2011

Curieux

Il est amusant de voir le comportement des gens.
J'avais annoncé il y a quelques temps que nous avions le prénom. On était tellement contents d'avoir trouvé, qu'on l'a finallement fait deviner aux membres de la famille, puis carrément donné aux gens qui nous le demandaient.
Je me suis rendue compte que les personnes qui posaient la question étaient justement celles à qui je n'aurais pas eu envie de le donner spontanément. Alors que les amis ne demandaient rien. Faut-il faire le raccourci que je n'aime pas les personnes qui, par leur attitude, confirment leur statut de sans-gêne ?
Oui.

Bon, sinon j'ai préparation à l'accouchement à la clinique tout à l'heure, je suis un peu en retard pour commencer (31 SG), j'espère que je ne vais pas me faire gronder et que j'aurais le temps de finir le cycle... Parce que accoucher d'un garçon, je sais faire, d'une petite fille, non ! (c'est ce que j'ai expliqué à mon demi-belge ce matin)

4 mai 2011

On ressort le pommier

Il y a 15 jours, mon demi-belge a attrapé un vilain eczéma compliqué d'impétigo au bord de la lèvre. C'était assez moche, et on a fini par atterrir chez le médecin. Il se trouve que ce docteur est aussi papa d'un petit garçon qui est dans la même classe que notre loustic. Alors, il sait trouver les mots qui touchent pour faire comprendre à notre suceur compulsif, que la tétine, c'est mauvais. Et puis Papa a proposé un pommier, avec cadeau à la clef, comme pour les couches.

Depuis, il en parle presque tous les jours, avec une vraie volonté de devenir "grand" (comprendre : avoir un cadeau, les enfants ne sont pas fous). Mais à l'heure du coucher, la tétine est toujours réclamée au dernier moment... Je n'ai vraiment pas envie de le forcer, c'est une décision qu'il doit prendre tout seul, sinon ça ne fonctionnera pas.

Et puis, hier soir, il avait l'air plus décidé que d'habitude. Quand nous sommes allés nous coucher, la tétine était toujours à sa place sur la table de nuit (et pas dans sa bouche !). Le réveil de ce matin a été impeccable :

"Maman, moi j'ai dormi sans la tétine, alors il faut dessiner une pomme !"

Et nous avons donc dessiné la première pomme de notre beau pommier tout neuf.

La différence par rapport à l'année dernière, c'est qu'il colorie sa pomme tout seul maintenant ("en dépassant un tout 'tit peu, mais pas boucoup, alors c'est pas 'rave, hein maman ?") , et que j'ai "oublié" de lui rappeler qu'avant, la pomme s'accompagnait d'un bonbon...
Je suis un monstre, je le savais déjà.

 

2 mai 2011

Sortie d'école

Comme chaque soir, à 16h30 (je n'échange mon job contre AUCUN autre), je vais chercher mon demi-belge à l'école. Il est pendu à la grille en train de papoter avec un copain. Il m'aperçoit, me montre du doigt à son copain et lui dit :
"regarde, c'est elle ma maman-ballon"

J'ai tant pris que ça ? Damn, et il reste encore 2 mois...

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29 avril 2011

Mots d'enfants

Nous avons une nouvelle étagère, pour accueillir mes BD qui débordent. Elle est grande, elle est belle, elle a été dessinée et réalisée par mon belge, parce que dans le commerce, c'est moche et c'est cher. Tant qu'à faire d'avoir un mari dans la construction, autant en profiter de temps en temps. Donc, nous avons profité du temps de la sieste pour chambouler tout le salon et monter le nouveau meuble. J'avais bien dit à mon demi-belge que quand il se réveillerait, il y aurait une nouvelle bibliothèque dans le salon. Le loustic se réveille et reste planté devant un long moment. On pense qu'il admire, mais non, il cogite : "Mais maman, cette bibliothèque, on peut pas rentrer dedans !"
15 février 2011

Prénoms (deuxième)

Maintenant qu'on sait le sexe avec certitude (c'est une FIIIIILLLLLLE !) il est temps de commencer à chercher un prénom. On a le temps, il nous reste encore 4 mois pour se décider. Et puis pour le premier, ça avait failli tourner à la foire d'empoigne, tellement on n'arrivait pas à se mettre d'accord. Le prénom du demi-belge est d'ailleurs un compromis total, aucun de nous deux n'étant totalement satisfait. Mais ici, c'est une fille. Apparemment, les filles, c'est plus facile... Hier soir, mon Belge discute au salon avec son fils : - Dis donc, comment on va l'appeler cette petite soeur ? - Heuuuu, caca boudin ! - Ha non, ça c'est pas possible. Si on l'appelait plutôt.... - il se retourne vers moi, interrogatif- ................ ? (Vous pensiez sérieusement que j'allais le lâcher ?) Il se trouve que j''ADORE ce prénom. Sans dec. Au premier essai, on est d'accord. Incroyable. Et il nous reste encore 4 mois pour changer d'avis !
14 février 2011

Anecdote matinale

Dimanche matin, comme tous les matins, Demi-Belge nous rejoint au lit... vers 6h30 (rhâââ, mais non !!). Comme ses parents ne sont pas DU TOUT disposés à se lever, il farfouille dans nos affaires, histoire de s'occuper. Il revient tout fier avec une ceinture de peignoir et une cravate. - Regarde maman, j'ai trouvé deux cordes ! - Non mon chéri, ce ne sont pas des cordes, mais une ceinture et une cravate. - C'est quoi une cravate ? Petit apparté pour ceux qui ne connaissent pas mon amoureux belge : il ne met quasiment jamais de cravates, il est normal que son fils ignore cet élément d'asservissement moderne. - Regarde, une cravate, ça se met comme ça. Je m'assois péniblement, et mets la cravate autour du cou, avec un beau noeud bien comme il faut pour lui montrer. Il attrape le bout pendant et déclare : - Et maintenant maman, je vas te promener ? Objet d'asservissement j'avais dit ?
3 février 2011

Bonne nouvelle !

Bon, il ne doit pas rester grand monde à l'ignorer, mais il faut que j'annonce quelque chose (au moins à toi Salpi, coucou !) Je tricote depuis quelques mois... Mon demi-belge va avoir un petit frère ou une petite soeur au mois de juin ! Ca bouge déjà dans mon bidou, et j'accueille cette nouvelle vie avec un plaisir immense. Enfin une bonne nouvelle au milieu de toutes ces mauvaises ! Ce qui est amusant, c'est que je me suis rendue compte aujourd'hui que moi, j'attends moins ce bébé que je n'attends la réaction de l'aîné à l'arrivée du bébé. Autant j'aimais mon demi-belge avant qu'il ne naisse, autant j'attends la naissance pour aimer ce second. C'est peut-être parce que justement, je me suis sentie tellement coupable de ne pas aimer tout de suite mon premier tout taché ? Ce qui est sûr, c'est que les trois premiers mois, j'étais à la limite du déni. Je ne voulais pas me réjouir, après la fausse joie de l'année dernière. Je ne voulais pas le dire, pas en parler, pas être félicitée. Je m'étais fixé comme limite pour être heureuse - vraiment - l'écho suivante de celle qui avait révélé le problème de l'année dernière. C'était en janvier, mon père est mort le soir même... il a quand même eu le temps d'entendre le sexe du bébé. Merci la vie ! Maintenant, j'ai même ressorti un pantalon de grossesse tellement j'assume !
31 janvier 2011

La gestion de l'après

Après un passage aux toilettes particulièrement... odorant et liquide, je balance à mon demi-belge, 3 ans : - Ben ça y est, c'est officiel, tu es malade ! - Ha... Ca veut dire que moi je vais mourir ? J'ai éclaté de rire avant de me rendre compte des implications de cette remarque. Il va falloir du temps. Expliquer que la maladie de GrandPa était spéciale. Qu'en général les maladies ne sont pas graves. Je ne regrette pas de lui avoir dit la vérité. Je n'aime pas mentir à mon fils, et je pense qu'il est assez grand pour comprendre, sinon compatir. Il voit bien que je suis triste, et il faut bien que je lui explique pourquoi, et surtout que ce n'est pas de sa faute. Je dois juste m'attendre à d'autres questions comme "il est où ?", à des moments où je ne m'y attend pas, et qui feront mal, forcément.
19 janvier 2011

Papa

Le plus fort, c'est mon père.

J'ai coutume de dire que j'ai eu un père « à l'ancienne ». C'est à dire qu'il était la figure paternelle un peu lointaine, qui ne s'occupait jamais de nous faire à manger, ne vérifiait jamais nos devoirs, qui rentrait tard du travail, et SURTOUT qu'il fallait laisser dormir le matin.

Quand j'étais petite, je lui avais fait un dessin. Je le représentais tel qu’il était dans ma tête de petite fille : assis dans un canapé, avec ses lunettes et ses moustaches, devant la télé allumée.

Sa façon de s’occuper de nous, c’était de nous faire hurler de rire à chaque repas, en racontant des bêtises sans s'arrêter, en faisant voler des petits pois à travers la cuisine et en mettant sa serviette sur la tête et ses lunettes par dessus.

Le plus fort c'est mon père, c'était le seul gars au monde à être capable de raconter une blague, puis d'éclater de rire ensuite en disant « tiens, je la connaissais pas ! ». Seul lui était capable de se demander pendant 5 minutes pourquoi le phylloxera avait bien pu décimer les ignobles français...

Le plus fort c'est mon père, parce quand j'étais en classe de première, il a retrouvé sans aide la formule du déterminant pour calculer les solutions d'un polynôme du second degré. Et en regardant mon cours, il a commenté « ha ben tu commences à faire des trucs intéressants ».

Le plus fort c'est mon père, parce que pour mes 16 ans, il m'a versé d'office un verre de vin à table en me disant « t'as l'âge maintenant, faut connaître les bonnes choses ».

Le plus fort c'est mon père, même s'il était incapable de cuisiner un truc. Quand Amaia est née, il a bien fallu qu'il s'occupe de Blombo et moi : il a raté knackis. Il a traversé la vie avec une décontraction formidable et était de ceux qui ne connaissent pas le prix d’une baguette. Heureusement qu'il t'avait Maman, je ne sais pas ce qu'il aurait fait sans toi.

Le plus fort c'est mon père, parce que grâce à lui, je connais les règles de tous les sports. Même le curling. Même la natation synchronisée. Oui, même l'homme le plus fort du monde. Sauf celles du base ball. Ça l'a toujours tracassé, ça, de ne pas comprendre le base ball.

Le plus fort c'est mon père parce qu'il était fier de nous, ses enfants. Cet été, au détour d'une conversation, il m'a confié qu'il nous avait bien réussis. Que ça avait valu le coup de nous pousser à donner le meilleur de nous.

Voilà l'image que je veux garder de toi papa. L'image d'un gars qui riait beaucoup, qui aimait les bons vins rouges et qui nous aimait nous.

Le plus fort, c'était toi.

13 décembre 2010

De la lunette des toilettes

Moi, j'ai toujours été pour l'égalité dans mon couple. La vraie égalité : puisque nous travaillons tous les deux, il est normal de partager les taches ménagères, de se lever un jour sur deux le week-end pour que l'autre récupère, de contribuer à parts égales aux frais...
Bon, ça, c'est la théorie. Dans les faits, évidemment, c'est très différent : mon chéri-belge n'a quasiment JAMAIS été rentable, arrivant tout juste à s'auto-financer. Ma participation financière au couple est donc d'environ 100%. Paradoxalement, il travaille énormément, et donc nombre de tâches ménagères m'échoient, mais c'est plus par manque de temps que mon Belge y échappe; il n'a jamais rechigné lorsque je le lui demandais.

Inversement, je déteste faire la cuisine, et donc, très souvent (pour ne pas dire systématiquement), je préfère attendre qu'il rentre pour faire à manger, quitte à passer à table à 23h. Il ne s'est jamais plaint (ou si peu).
Quel est le rapport avec le titre ? J'y arrive, bougez pas.
Dans cette optique de partage, je n'ai jamais râlé parce que la cuvette des chiottes était relevée. Nous sommes deux à utiliser les toilettes, et si on analyse le comportement de chacun, lui doit bien lever la lunette aussi souvent que moi je dois la baisser. Pourquoi en faire un scandale ? Je n'ai jamais compris ces filles qui en faisaient une affaire d'état.
Or, depuis quelques temps, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais un demi-belge est venu compliquer la donne. Demi-belge qui avait fait un grand pas dans l'autonomie et qui descendait TOUT SEUL faire son pipi du matin. Et hier, diamnche à 6h30, catastrophe, c'est le drame :
- MAMAN !
- *Grouph*
- MAMAN ! MAMAN !
*mais pourquoi il crie cet enfant, pourquoi il ne vient pas dans la chambre, comme d'habitude?*
- MAAAAAAAAMMMMAAAAANNN !
Vaincue, je me lève, direction sa chambre : il n'y est pas.
- MMMMMAAAAAAMMMMAAAANNN !
Damn, ça vient de la salle de bain.
- Moi je peux pas faire pipi, maman, parce que ça, c'est pas bien mis, il faut que tu le fais pour moi.

Bon, la guerre de la lunette relevée est déclarée.

2 décembre 2010

Tartine

Par Maritxu Hier, j'ai eu une conversation étrange avec un collègue qui était en train de perdre son père. Pour situer parfaitement, on était en train de faire demi-tour en urgence, sa famille venant d'être contactée par l'hopital. Son père est décédé une heure après. Bref, en plein broyage de noir, il me raconte que son grand-père avait coutume de dire que la vie était une tartine de merde qu'il fallait manger tous les jours. Je lui ai répondu que je n'étais pas d'accord. Qu'à mon avis, la vie était une tartine de confiture, mais qu'une fois qu'elle avait été mangée, ben il n'y en avait plus. Je ne sais pas vraiment si ça lui a fait du bien, mais bizarrement, à moi, si.
1 décembre 2010

Apprentissage de la lecture

Par Maritxu Oui, je sais, il est beaucoup trop tôt pour apprendre à lire à mon demi-belge. C’est vrai qu’à 3 ans, il a encore bien le temps. Sauf qu’il demande. Il demande déjà beaucoup de lecture de livres. Je suis d’ailleurs assez étonnée, parce qu’il connait des grands passages par cœur des livres qu’on lit régulièrement. Et juste pour faire un test, je lui ai fait finir les phrases d’un livre qu’on n’avait pas lu depuis un mois : il les a fini presque toutes. Ensuite, il veut nous lire des livres. Il s’installe au milieu de nous, et nous raconte l’histoire. C’est génial, on adore ! Certes, il se lasse vite, mais c’est tellement marrant ! A l’école, il a son nom associé à sa photo, et tous ses travaux sont estampillés de son nom. Du coup, à la maison, il faut faire pareil. Et au final, il reconnait la graphie de son nom à peu près n’ importe où, pourvu que ce soit écrit en majuscules. Et depuis quelques temps, il repère les lettres de son nom. Ca a commencé par la première, et puis toutes les autres y passent maintenant. On ne peut plus passer devant un panneau sans qu’il s’écrie : « regarde maman, c’est le A de mon nom ! ». Evidemment, je pense que mon fils est génie. Prière de ne pas me faire descendre de mon nuage, s’il vous plait. Merci.
24 novembre 2010

L'apparence

Par Maritxu Récemment, j’ai découvert quelqu’un. Dans le mauvais sens du terme. C'est-à-dire qu’à la suite de confidences d’une personne qui n’a aucune raison de me mentir, j’ai découvert qu’on pouvait se tromper du tout au tout sur quelqu’un qu’on croyait connaître. Et que la réalité peut être franchement ignoble. C’est troublant. On en vient à se poser des questions sur tout le monde. Je suis effarée par l’importance du paraître chez certaines personnes. En même temps, si on a quelque chose à cacher, évidemment qu’il faut « faire semblant », et dissimuler. Moi qui suis plutôt (trop) franche de nature, c’est un comportement que j’ai du mal à comprendre. Qu’en fait je n’imaginais même pas avant qu’on me mette le nez dessus. Je fais toujours spontanément confiance aux gens. Je me demande si après cet épisode il ne va pas falloir que je fasse preuve d’un minimum de circonspection. C’est un pan entier de ma naïveté qui vient de s’effondrer. Le monde peut être laid. Sans que ça se voie au premier coup d’œil. C’est triste. Inversement, et heureusement, la grandeur d’âme d'autres n’est pas non plus visible au premier abord. Désolée pour cet article qui ne sert à rien, parce que je n’expliquerai rien de plus, mais j’avais besoin d’exprimer ça. Ecrire est vraiment un exutoire pour moi.
17 novembre 2010

Dialogue 2

Par Maritxu

Depuis que mon Demi-belge parle, les perles sont nombreuses... Plutôt que de les noter dans un cahier, je les bloggue ! C'est tout aussi pérenne, et en plus, vous en profitez !

- Dis, toi tu es ma maman ?
- Oui mon coeur.
- Et tu es gentille toute la journée ?
- Tu sais, je ne suis ni gentille, ni méchante, j'essaie d'être juste et c'est déjà pas facile.
Il digère quelques secondes la réponse.
- D'accord. Mais on est des mammifères, nous, comme les baleines et les girafes !

Il a raison !

16 novembre 2010

Dialogue

par Maritxu

- Dis mon coeur, avec quoi on regarde ?
- heuuu, les lunettes !
- Ahaha ! Non, moi j'ai des lunettes parce que je ne vois pas bien, mais maintenant - j'enlève mes lunettes - avec quoi on regarde ?
- Les yeux !
- Avec quoi on entend ?
- Les oreilles !
- Avec quoi on sent ?
- Le nez !
- Avec quoi on fait des bisous ?
- Maman !

J'adore mon fils.

9 novembre 2010

L'accent

Par Maritxu

En ce moment, mon demi-belge me ramène de l'école un accent honteusement belge.
Il compte avec des "houit", quand il me raconte sa journée c'est "et pouis on a fait de la peinture"... Argg, mes pauvres oreilles de française écorchées ! Je bondis !
"On dit huit ! avec un U !!"

Je râle, je râle, mais c'est une cause perdue : il aura l'accent. Tout ce que je veux, c'est qu'il fasse la différence. Parce que le belge de base ne la fait pas du tout : pour lui, huit et houit, c'est pareil. Damn.

26 octobre 2010

Ca m'éneeeerve

Par Maritxu

Depuis plusieurs mois, j’essaie d’organiser une activité avec une association. Le président de l’asso avait l’air emballé, il m’a répondu très vite et a proposé plusieurs pistes intéressantes. Mais pour la concrétisation, il m’a refilé à la nana qui gère l’antenne locale.
Je demandais principalement une rencontre pour qu’on en discute. Elle n’a pas cessé depuis juin, de reporter pour cause de ses multiples vacances/occupations. C’est vrai qu’elle doit être surchargée cette brave dame, elle est à la retraite et a deux petits enfants. C’est prenant, hein. En plus, moi qui ai bien cadré mon emploi du temps, elle ne me propose que des choses que je ne peux pas accepter. C’est fou quand même. J’arrive chez moi à 16h30, je ne peux PAS être disponible à 16h ! Quelle partie t’as pas compris ?
Et voilà qu’hier elle a le culot de me renvoyer un message « en me laissant choisir la date compte tenu de mon emploi du temps chargé ». J’hallucine. C’est à te dégouter de te lancer dans le caritatif.

Je vais finir par me débrouiller toute seule.

15 octobre 2010

Convivialité

Par Maritxu

Je ne sais plus qui a dit que la convivialité d'une ville se mesure au nombre de bars que l'on y trouve. (J'ai cherché, et google n'a pas été mon ami.) Si on en croit cette définition, la Belgique est TRES accueillante.

J'ai cette semaine étudié la réfection d'une route dans un bled assez perdu. La route, en plein centre-ville, est, comme il fréquent en Belgique, rectiligne. Et sur ces 875m de ligne droite, il y a 12 bars-tavernes-terrasses de resto. 12. Pour 5200 habitants.

Impressive.

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