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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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30 mars 2006

période pré concours dans la vie d'une khâgneuse

En fait, je vais pas parler du concours, parce que je sais même pas où c'est, et puis j'ai pas envie de parler de ça, mais je trouvais que ça faisait un bon titre...

Non, en fait, il arrive des choses extraordinaires dans ma vie ces temps-ci...

Si si c'est vrai.

Par exemple, j'ai vu mon prof de version avec des lunettes de soleil. Ebloui par la magnificence des copies (la mienne, cela va sans dire) qu'il était en train de lire, sans doute.

Ou encore j'ai gagné au Link 5, jeu tout pourri sur mon Nokia 3310 ou 33autre-chose-j'ai-oublié-le-numéro!! C'est comme un puissance 4, sauf qu'il faut en mettre 5 et qu'on se bat contre le portable... donc on n'a a priori aucune chance de gagner!! Et bein, moi, Amaia de mon second prénom, j'ai gagné. C'était beau. J'étais émue.

Sinon... ah oui! Là, aussi, une expérience des plus fantastiques. Figurez-vous, chers lecteurs adorés, que dans mon pitit appartement parisien, ma fenêtre donne sur la cour, et plus précisément sur une fenêtre en face. Fenêtre qui se trouve être celle de la salle de bains de mes voisins. Alors, Dieu merci, ils ont mis un store pour ne pas que je les vois en tenue d'Adam et Eve, mais le problème, c'est que le store ne va pas jusqu'en bas, et donc je vois le sol de leur salle de bains... et un peu plus... puisque leurs toilettes sont juste à côté de la fenêtre. Là, je le sens, vous vous dites, non, quand même pas, mais si, je voyais la partie extérieure de la cuisse gauche de mes voisins, et même un peu plus, à chaque fois qu'ils allaient aux toilettes. Enfin, non, plutôt à chaque fois que j'ouvrais mes rideaux et qu'ils étaient aux toilettes, c'est-à-dire presque tous les matins. Jusqu'au jour où je pris la sage décision de ne plus ouvrir mes rideaux le matin.

Et honnêtement, vous me voyez toquer à leur porte pour leur dire "excusez-moi, mais votre store est mal foutu, je vois vos fesses tous les matins, vous pourriez remédier à cet épineux problème, merci beaucoup, au revoir, bonne journée"?? Perso, non.

Et hier matin... quelle surprise! Un petit store a été rajouté, juste là où il ya les toilettes! Miracle! Alleluia!

Je me sens libérée, je vais pouvoir être désormais libre d'ouvrir mes rideaux quand bon me semble... ou presque. Parce que leur store n'est non plus complètement opaque.

Pourquoi n'ont-ils pas mis des rideaux??

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25 mars 2006

A Villequiers

J'avais dit qu'un jour je mettrais ce poème magnifique de Victor Hugo; il y parle de sa fille avec des mots qui me bouleversent... (Je précise, on ne sait jamais, peut-être y a-t-il encore des gens qui ne savent pas:elle est morte noyée dans la Seine). Mais je vous préviens: c'est long! Très long... mais tellement beau. Ceci est tiré du livre d'André Dussolier, "Monstres sacrés, sacrés monstres", et apparemment, il s'agit du poème intégral (je n'ai pas remarqué de coupes dans le texte que j'ai, alors...).

Maintenant que Paris, ses pavés et ses marbres,
Et sa brume et ses toits sont bien loin de mes yeux;
Maintenant que je suis sous les branches des arbres,
Et que je puis songer à la beauté des cieux;

Maintenant que du deuil qui m'a fait l'âme obscure
Je sors, pâle et vainqueur,
Et que je sens la paix de la grande nature
Qui m'entre dans le coeur;

Maintenant que je puis, assis au bord des ondes,
Emu par ce superbe et tranquille horizon,
Examiner en moi les vérités profondes
Et regarder les fleurs dans le gazon;

Maintenant, ô mon Dieu! que j'ai ce calme sombre
De pouvoir désormais
Voir de mes yeux la pierre où je sais que dans l'ombre
Elle dort pour jamais;

Maintenant qu'attendri par ces divins spectacles,
Plaines, forêts, rochers, vallons, fleuve argenté,
Voyant ma petitesse et voyant vos miracles,
Je reprends ma raison devant l'immensité;

Je viens à vous Seigneur, père auquel il faut croire;
Je vous porte, apaisé,
Les morceaux de ce coeur tout plein de votre gloire
Que vous avez brisé;

Je viens à vous Seigneur! confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant!
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,
Et que l'homme n'est rien qu'un jonc qui tremble au vent;

Je dis que le tombeau qui sur les morts se ferme
Ouvre le firmament;
Et que ce qu'ici-bas nous prenons pour le terme
Est le commencement;

Je conviens à genoux que vous, père auguste,
Possédez l'infini, le réel, l'absolu;
Je conviens qu'il est bon, je conviens qu'il juste
Que mon coeur ait saigné, puisque Dieu l'a voulu!

Je ne résiste plus à tout ce qui m'arrive
Par votre volonté.
L'âme de deuils en deuils, l'homme de rive en rive,
Roule à l'éternité.

Nous voyons jamais qu'un seul côté des choses;
L'autre plonge en la nuit d'un mystère effrayant.
L'homme subit le joug sans connaître les causes.
Tout ce qu'il voit est court, inutile et fuyant.

Vous faites revenir toujours la solitude
Autour de tous ses pas.
Vous n'avez pas voulu qu'il eût la certitude
Ni la joie ici-bas!

Dès qu'il possède un bien, le sort le lui retire
Rien ne lui fut donné, dans ses rapides jours,
Pour qu'il puisse s'en faire une demeure, et dire:
C'est ici ma maison, mon champ et mes amours!

Il doit voir peu de temps tout ce que ses yeux voient;
Il vieillit sans soutiens.
Puisque ces choses sont, c'est qu'il faut qu'elles soient;
J'en conviens, j'en conviens!

Le monde est sombre, ô Dieu, l'immuable harmonie
Se compose des pleurs aussi bien que des chants;
L'homme n'est qu'un atome en cette ombre infinie,
Nuit où montent les bons, où tombent les méchants.

Je sais que vous avez bien autre chose à faire
Que de nous plaindre tous
Et qu'un enfant qui meurt, désespoir de sa mère,
Ne vous fait rien, à vous!

Je sais que le fruit tombe au vent qui le secoue
Que l'oiseau perd sa plume et la fleur son parfum;
Que la création est une grande roue
Qui ne peut se mouvoir sans écraser quelqu'un;

Les mois, les jours, les flots des mers, les yeux qui pleurent,
Passent sous le ciel bleu;
Il faut que l'herbe pousse et que les enfants meurent;
Je le sais, ô mon Dieu!

Dans vos cieux, au-delà de la sphère des nues,
Au fond de cet azur immobile et dormant,
Peut-être faites-vous des choses inconnues
Où la douleur de l'homme entre comme élément.

Peut-être est-il utile à vos desseins sans nombre
Que des êtres charmants
S'en aillent, emportés par le tourbillon sombre
Des noirs événements.

Nos destins ténébreux vont sous des lois immenses
Que rien en déconcerte et que rien n'attendrit.
Vous ne pouvez avoir de subites clémences
Qui dérangent le monde, ô Dieu, tranquille esprit!

Je vous supplie, ô Dieu, de regarder mon âme,
Et de considérer
Qu'humble comme un enfant et doux comme une femme
Je viens vous adorer!

Considérez encor que j'avais, dès l'aurore,
Travaillé, combattu, pensé, marché, lutté,
Expliquant la nature à l'homme qui l'ignore,
Eclairant toute chose avec votre clarté;

Que j'avais, affrontant la haine et la colère,
Fait ma tâche ici-bas,
Que je pouvais m'attendre à ce salaire,
Que je ne pouvais pas

Prévoir que, vous aussi, sur ma tête qui ploie,
Vous appesantiriez votre bras triomphant,
Et que, vous qui voyiez comme j'ai peu de joie,
Vous me reprendriez si vite mon enfant!

Qu'une âme ainsi frappée à se plaindre est sujette
Que j'ai pu blasphémer
Et vous jeter mes cris comme un enfant qui jette
Une pierre à la mer!

Considérez qu'on doute, ô mon Dieu! quand on souffre,
Que l'oeil qui pleure trop finit par s'aveugler,
Qu'un être que son deuil plonge au plus noir du gouffre,
Quand il ne vous voit plus, ne peut vous contempler,

Et qu'il ne se peut pas que l'homme, lorsqu'il sombre
Dans les afflictions,
Ait présente à l'esprit la sérénité sombre
Des constellations!

Aujourd'hui, moi qui fus faible comme une mère,
Je me courbe à vos pieds devant vos cieux ouverts.
Je me sens éclairé dans ma douleur amère
Par un meilleur regard porté sur l'univers.

Seigneur, je reconnais que l'homme est en délire
S'il ose murmurer;
Je cesse d'accuser, je cesse de maudire,
Mais laissez moi pleurer!

Hélas, laissez les pleurs couler de ma paupière,
Puisque vous avez fait les hommes pour cela!
Laissez-moi me pencher sur cette froide pierre
Et ddire à mon enfant: Sens-tu que je suis là?

Laissez-moi lui parler, incliné sur ses restes,
Le soir, quand tout se tait,
Comme si, dans sa nuit rouvrant ses yeux célestes,
Cet ange m'écoutait!

Hélas, vers le passé tournant un oeil d'envie,
Sans que rien ici-bas puisse m'en consoler,
Je regarde toujours ce moment de ma vie
Où je l'ai vue ouvrir son aile et s'envoler!

Je verrai cet instant jusqu'à ce que je meure,
L'instant, pleurs superflus!
Où je criai: L'enfant que j'avais tout à l'heure,
Quoi donc! je ne l'ai plus!

Ne vous irritez pas que je sois de la sorte,
Ô mon Dieu! cette plaie a si longtemps saigné!
L'angoisse dans mon âme est toujours la plus forte,
Et mon coeur est soumis, mais n'est pas résigné.

Ne vous irritez pas! fronts que le deuil rééclame
Mortels sujets aux pleurs,
Il nous est malaisé de retirer notre âme
De ces grandes douleurs.

Voyez-vous, nos enfants nous sont bien nécessaires,
Seigneur; quand on a vu dans sa vie, un matin,
Au milieu des ennuis, des peines, des misères,
Et de l'ombre que fait sur nous notre destin,

Apparaître un enfant,tête chère et sacrée,
Petit être joyeux,
Si beau, quo'n a cru voir s'ouvrir à son entrée
Une porte des cieux;

Quand on a vu, seize ans, de cet autre soi-même
Croître la grâce aimable et la douce raison,
Lorsqu'on a reconnu que cet enfant qu'on aime
Fait le jour dans notre âme et dans notre maison,

Que c'est la seule joie ici-bas qui persiste
De tout ce qu'on rêva,
Considérez que c'est une chose bien triste,
De le voir qui s'en va!

Si vous avez eu le courage de lire jusque là, peut-être aurez vous celui de laissez votre impression... merci!

18 mars 2006

Johnny Cash au cinema

Walk_the_line

Walk the line!

Un film de James Mangold (aperçu dans Kate et Leopold, mais ça c'est juste pour ma fofolle, parce qu'à part nous, personne ne connait ce film avec Hugh Jackman!), avec Joaquin Phoenix (Gladiator, Signes, Le Village, Hotel Rwanda...) et Reese Witherspoon ( Et si c'était vrai, La Blonde 1 et 2, la soeur de Rachel dans Friends...).

L'histoire: celle de Johnny Cash, qui commence aux USA dans les années 1950... C'est un chanteur de country music, qui dérive vers le rock'n'roll de l'époque. L'histoire de Johnny Cash, c'est l'histoire d'un homme qui a réussi, d'un talent, et en même temps celle d'une rock star qui est tombée dans tous les excès que ce métier sous-entend.

Ne vous fiez pas aux références peu flatteuses de Reese Witherspoon (encore que Friends, moi, j'aime bien), car c'est tout de même elle qui a gagné l'Oscar de la meilleure actrice! Et croyez moi, elle le mérite... La prestation des deux acteurs est excellente, très juste, et leurs voix... sont magnifiques!

Joaquin Phoenix ne ressemble pas à Johnny Cash, il n'a pas la même voix, il ne savait pas jouer de la guitare avant de faire ce film... et pourtant, on y croit. J'ai du mal à ma faire à l'idée que la tête du vrai Johnny Cash n'est pas exactement celle de Joaquin Phoenix! Et sa voix est fantastique, une vraie voix de basse! J'adore, dans les scènes de concert, lorsque Johnny rentre en scène, il s'approche du micro pour dire "Hello, I'm Johnny Cash"... Rien que pour ça, j'ai envie de revoir ce film!

On voit très bien dans ce film la montée de ce chanteur dans les années 50, sa découverte de la gloire, toutes les facilités qu'elle lui apporte, et la déchéance dans laquelle il va évidemment tomber... Une jolie leçon de vie, où on nous montre que l'amour, parfois, peut faire beaucoup de choses...

Il est évident que pour aller voir ce film, il faut aimer un peu la country et le rock, sinon... ça va être dur! Mais, pour ma part, c'était parfait, j'étais ravie! J'aurais dû avoir 20 ans dans les années 50 pour voir les débuts du rock'n'roll, et 30 dans les 1960's pour les Beatles! C'est un film très réussi, avec d'excellents acteurs (en plus des deux cités plus haut)... Un bon moyen de (re)découvrir Johnny Cash!!

Voici les paroles, de "I walk the line", écrite pour June Carter (le rôle de Reese), qui résume assez bien l'esprit du film... encore que!

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

I find it very, very easy to be true
I find myself alone when each day is through
Yes, I'll admit that I'm a fool for you
Because you're mine, I walk the line

As sure as night is dark and day is light
I keep you on my mind both day and night
And happiness I've known proves that it's right
Because you're mine, I walk the line

You've got a way to keep me on your side
You give me cause for love that I can't hide
For you I know I'd even try to turn the tide
Because you're mine, I walk the line

I keep a close watch on this heart of mine
I keep my eyes wide open all the time
I keep the ends out for the tie that binds
Because you're mine, I walk the line

18 mars 2006

John Lennon

Cela fait quelque temps que je voulais faire un article sur l'expo John qui se tient à la Cité de la Musique jusqu'au 25 juin 2005...

J'y suis allée il y a quelques semaines, accompagnée de mon Allemande préférée, Christina... 5,60€ pour les étudiants, c'est moins cher que le ciné!

L'expo se divise en trois parties: la première raconte John au temps de Beatles, c'est-à-dire les années 1960 (avec une brève rétrospective sur les premières années de sa vie) , la deuxième s'attache à la période 1970-1980, jusqu'à sa mort, et une troisième partie surprenante...mais agréable, j'ai trouvé.

La première partie: évidemment, ma préférée! Les Beatles étant très présents dans mon univers musical, il ne pouvait en être autrement! Je le disais donc, cette partie commence avec la vraie jeunesse de John, avant les Beatles, avec ses carnets de dessins, qu'il remplissait sur les bancs de l'école, ses bulletins de notes qui montrent que si la biologie n'est pas son truc, le professeur d'arts ne tarit pas d'éloges à son sujet! Incroyable, mais vrai...

Ensuite, les Beatles...

beatles

Leur passage à Hambourg, et très rapidement, la Beatlemania qui s'installe... Des robes, des coussins, des boites Beatles! Des extraits vidéos de leurs concerts, notamment un concert devant la reine elle-même, où l'irrévérencieux John propose à ceux qui ont payé leurs places et qui se trouvent au fond de taper dans leurs mains, tandis que les premiers rangs, composés d'invités, n'auront qu'à agiter leurs bijoux... Devant la reine même! Déjà, les filles hystériques, la bande son rend plus compte de leurs cris que la musique des quatre...

Les films officiels des Fab Four: Yellow Submarine, Magical Mystery Tour... et les films où John apparait comme acteur, How I Won the War.

Les costumes de John, comme la magnifique veste verte des Sergeant Pepper Lonely Hearts' Club Band... que j'aurais bien volé, vraiment!

Cette partie se termine par une reconstitution du studio d'Abbey Road, avec les engins utilisés à l'époque derrière une vitre... et des sièges, pour écouter un peu la musique des quatre garçons dans le vent: Across the universe, Help, Strawberry Fields...

On change ensuite de salle, pour aller vers la deuxième partie: 1970-1980.

john_yoko

Ce sont les années où l'on ne peut voir John sans Yoko, ni Yoko sans John... Cette partie sera donc plus consacrée au couple et à leur art expérimental. Ce qu'en soi, je peux comprendre! Le fameux tableau où chacun peut planter un clou, qui a marqué la première rencontre de John et Yoko: elle avait monté une expo à Londres, expo que John a été invité à voir en avant-première, contre l'avis de Yoko. Un tableau blanc commençait l'expo, avec un bocal rempli de clou sur le côté, un marteau accroché au mur et l'inscription: "pour un penny, plantez un clou pour la paix". Le directeur de la galerie (je ne sais pas si ça se dit comme ça) a proposé à John de planter un clou, mais ce dernier a vu que ça ne plaisait pas à Yoko. Il a donc pris un clou imaginaire, et a fait semblant d'en planter un... Voilà le début de leur histoire...!

Après beaucoup d'affiches (John et Yoko à poil, ça, on n'y échappait pas!), de films plus ou moins intéressants (plutôt moins que plus selon moi...), plein de petites choses de la vie du couple pendant dix ans...

Et on finit sur le film de Raymond Depardon "Dix minutes de silence pour John Lennon"... où, à la suite de l'assassinat de John, il filme la foule pendant dix minutes. Ca peut paraitre chiant, mais c'est au contraire très émouvant.

Et la dernière partie, très courte, où on peut feuilleter les ouvrages de John, et Yoko, malheureusement traduits... Ils doivent être cent fois mieux en anglais! Et un arbre, sur lequel on peut accrocher un message pour la paix et pour John... Je trouvais l'idée sympa!

Au final, ce que je pense de cette expo... Inutile, sans doute, de dire que la première partie m'a ravie et en même temps déçue par sa "brièveté". Cela dit, ce n'est pas une expo sur les Beatles, mais sur John.

Cependant, j'accroche quand même nettement moins à la seconde partie... Il y a quelques trucs intéressants, tout de même, mais en soi, les films expérimentaux de John et Yoko ne sont pas ce que je préfère. Genre filmer pendant 10 minutes une mouche sur un sein, moi ça m'emballe que très moyennement. Ou voir Yoko se faire dépiauter par le public pendant plus de vingt minutes, non plus. (par dépiauter, j'entend juste qu'elle est habillée, assise sur scène, et il y a des gens qui viennent, prennent un ciseau, et lui découpe un morceau de vêtement, jusqu'à ce que, je suppose, elle se retrouve à poil. Je suppose, on n'est pas restées jusqu'au bout.)

il y a des choses qui, cependant, ne devraient pas être là. Comme ce téléphone, à côté duquel la pancarte annonce que "s'il sonne, n'hésitez pas à répondre, Yoko Ono vous parlera de la paix". Intéressant en soi, mais il a été "créé" dans les années 1990. Le rapport avec John m'échappe donc. Et, même si j'ai bien aimé, l'arbre à la fin... c'est plus pour la paix que pour John... Ce qui reste nénanmoins une action honorable!

Mais il reste beaucoup de bonnes choses, même dans cette deuxième partie... qui méritent d'être vues, si on aime un peu John, histoire de voir, au moins, à quoi ressemblait le milieu artistique des années 70, dans lequel John et Yoko étaient des pièces maitresses.

Je ne suis pas sortie de la Cité de la musique en ayant compris pourquoi et comment John est devenu si génial et si connu, mais cette expo a au moins le mérite de nous faire revivre quelques belles années...

imagine_john_lennon

6 mars 2006

La classe.

La semaine dernière, le journal "A Nous Paris" était de la même couleur que mes converses jaunes. Et croyez-moi, se balader dans la rue avec un journal assorti à ses godasses, c'est ça la vraie classe.

Même Paris Hilton avait jamais fait ça.

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4 mars 2006

Yeah, that's right!

Donc, le mardi 21 février, je suis allée à Bercy voir Depeche Mode. Bon, personnellement, j'aurais bien évité Bercy, mais bon, c'est vrai, pour tous les fans, c'était pas trop grand, et mon salon n'aurait visiblement pas suffi. C'est Marie (Dracounette aussi, à ses heures) qui m'a embarqué dans cette galère... qui heureusement s'est bien terminée!

Je dis galère, parce que j'avais encore jamais attendu quatre heures dans le froid pour un concert. D'ailleurs, j'avais encore jamais attendu quatre heures dans le froid tout court... Parce que, vous comprenez, on avait des billets pour la fosse de Bercy. Et qui dit fosse, dit soit au fond, soit derrière un grand, soit les deux, souvent les deux, d'ailleurs! Et pour éviter ça, peu de solutions, en fait; on peut avoir un super pote, grand et costaud pour te porter sur ses épaules, en dépit des protestations des autres petits qui, eux, n'ont pas cette chance, ou on peut arriver super en avance pour pas être coincée contre la barrière du fond. Ayant oublié mon équipe de rugby (il faut au moins ça pour me porter), on a décidé d'arriver en avance. D'où les quatre heures dans le froid...

D'autant plus qu'avant, on avait aussi décidé de manger un grec, histoire d'être bien calées pour toute l'après-midi, et toute la soirée. Malheureusement, il semblerait qu'il y ait eu quelque chose qui n'aurait absolument pas dû se trouver dans la sauce de mon sandwich d'abord et dans mon estomac après. Chose que mon estomac a tenté, pendant quatre heures, de rejeter. Dieu merci, ce fut une brillante victoire de l'esprit sur le corps, mais à quel prix... J'ai eu envie de vomir tout le temps, ce qui fait que les gens autour dans la queue ont été extrêmement gentils avec moi... La peur que je me déleste sur eux, sans doute. Je ne les blâme pas, j'en aurais fait autant! Enfin, malgré les imprécations d'un jeune homme qui me disait qu'il fallait que je vomisse (ne parlons pas de ça, voulez-vous?), que ça ira mieux après (oui, mais non, n'en parlons pas, vraiment), et est-ce que je veux une bière (non, merci, ça ira, ni manger, ni boire pour le restant de mes jours me parait une bonne solution)... j'ai réussi 1: à ne pas vomir, et 2: à ne plus avoir envie de vomir. Chouette, dirait hedwige!

Donc, vers 18h30, nous sommes (enfin!) rentrées dans Bercy, où nous n'avons attendu "que" deux heures pour voir la première partie, pour la demie heure réglementaire. A ce qu'il parait, les premières parties de DM étant généralement nulles, celle-ci était plutôt pas mal. Notez que c'est une excellente technique: mettre une première partie qu'on sait que le public va détester pour arriver ensuite comme une fleur. Le public est tellement content que le premier groupe soit parti qu'il a oublié que ça fait plus de six heures qu'il attend... Ingénieux, vraiment... Cela dit, on peut découvrir des choses très bien en première partie! Quoi qu'il en soit, The Bravery, objectivement, ça casse pas trois pattes à un canard.

Encore une heure, et à 21h30, enfin, enfin, ils sont là, ils arrivent sur scène, les Depeche Mode! Pas trop tôt, murmure-je en mon for intérieur, mais Marie laisse sortir son hystérie, qu'elle contenait depuis des jours, des mois, et depuis elle ne semble pas avoir retrouvé sa santé mentale... Ca doit aussi venir du fait qu'elle retrouve les DM à Nîmes en juillet; elle est persuadée qu'ils joueront happy birthday Marie, mais je crains que la désillusion soit cruelle...

Et là, c'est parti pour deux heures de concert, et ma foi, je dois avouer que les petits vieux se débrouillent plutôt pas mal sur scène... ^^ Oui, Marie, ceci est écrit uniquement pour te faire réagir... *ticone te sort toutes ses dents dans son sourire*. Le spectacle est porté par Dave Gahan, qui chante preque tout le temps; parfois, Martin Gore prend le micro pour pousser, assez brillamment d'ailleurs, la chansonnette.

A ce propos, petite mise au point sur le groupe, pour les incultes comme moi. Dave Gahan est l'emblème, le symbole, le personnage médiatique, le monsieur qui finit tous les concerts trempé de sueur, sans chemise, torse poil, et arborant fièrement ses tatouages. En un mot comme en cent, c'est le chanteur. Martin Gore, c'est le premier petit blond sur le côté (là, c'était à gauche) (attendez...) (oui, c'était la gauche), et selon les dires de Marie, c'est le pilier du groupe, sans Martin, pas de Depeche Mode. En deux mots comme en cent: c'est l'auteur-compositeur. Reste le dernier troublion: Andrew Fletcher, l'autre petit blond sur la scène; alors lui, mon inculture m'empêche de dire à quoi il sert, si ce n'est pianoter sur son... piano toute la soirée, chose que quelqu'un d'autre pourrait faire, je crois. J'attend le commentaire de Marie pour me dire à quoi sert Andrew, qu'elle a elle-même surnommé "l'homme à la tête de steak". Si affectueux, on reconnait tout de suite Dracounette.

Donc, le spectacle était plutôt rondement mené, avec des rappels de trois kilomètres, alors que tout le monde sait que: il y a encore des chansons qu'ils ne peuvent pas ne pas chanter avant de partir; tant que les lumières se sont pas rallumées, le concert continue; s'ils reviennent pas, Bercy leur éclate la face. Donc bon, nous faire applaudir et hurler encore pendant cinq bonnes minutes, c'est définitivement de l'auto satisfaction. Mais bon, qui ne fait pas ça? Pendant que vous cherchez, je continue.

Donc, même si on a attendu au final sept heures avant de voir l'objet de tous les désirs de Marie, c'était quand même bien. C'était vachement bien, même si mon envie de vomir est revenue me faire des petits coucou pendant le concert; à part ça, elle a été assez sage. C'était vachement bien, même si en sortant, j'avais envie d'aller directement à l'hôpital pour une amputation des pieds tellement j'avais mal. C'était vachement bien, même si je connaissais que trois chansons: Personal Jesus, Enjoy the silence (ze success of DM), et Precious, leur dernière. Ah tiens non, il y a aussi "I'm taking a ride with my best friend...", donc du coup, ça fait quatre. C'était vachement bien, même si je persiste à dire que Martin avait l'air d'un poulet avec ses ailes et sa crète, quelle qu'ait été son intention esthétique et artistique.

Non, vraiment, c'était un bon concert.

yeah, that's right!

DM

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