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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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28 juin 2010

C’est l’histoire (vraie) de deux gars bourrés

Par Maritxu

L’un achète des clopes dans une boutique, en marge d’un grand festival de musique.
Tout d’un coup, l’autre gars se met à beugler :
   - NON ! NON ! ACHETE PAS CES CLOPES !
   - Ben pourquoi ? demande l’autre
   - Regarde, celles-là, elles donnent le cancer. Achète plutôt celles qui tuent, c’est plus sûr.

Vraiment bourrés je vous avais prévenus.

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25 juin 2010

Des fois, je ne comprends pas les gens

Par Maritxu

Quand
on refuse la télévision pour ses enfants sous prétexte que ça abrutit, qu’on refuse le micro-ondes sous prétexte que ça fait des mauvaises ondes,

alors que
on boit une bière sous prétexte que c’est pas vraiment de l’alcool ou qu’on fume des joints sous prétexte qu’on n’arrive pas à arrêter, alors qu’on est enceinte,

je suis sidérée.

Mais bon. J'imagine que je ne suis pas en droit de juger.

24 juin 2010

Damned

Par Maritxu

Hier mon chéri-belge me dit : j’ai besoin de faire des photos d’identité, tu as de la monnaie ?
Ce matin en partant, la table basse est couverte de pièces, je me dis qu’il a bien vidé ses poches… et surtout qu'il m'a mis du bazar partout.

porte_monnaieCe midi, en achetant mon sandwich, ces deux faits prennent un relief nouveau : mon porte-monnaie est vide. Vide, comme désert, rien, pauvre, quoi.

En rentrant dans la tête de mon mari, on récapitule : « Je te prends tous tes sous, j’utilise ce dont j’ai besoin, et je remets la monnaie sur la table pour que tu la reprennes demain. »
Damned, je n’avais pas mon décodeur avec moi. 

C’est à moi. Je sais qu’il est inutile de tenter de payer par chèque, ça n’existe plus en Belgique. On passe pour un dinosaure. Je le sais, j’ai testé.

« Vous prenez la Visa ? Non ?
La bancontact (moyen belge de paiement auquel j’ai souscrit) ? Non ?
Quoi ?
Proton ? (par déduction, moyen de paiement belge auquel je n’ai PAS souscrit)
Heuuu… Je peux vous payer demain ? »

Heureusement que les belges sont accommodants.

23 juin 2010

La technique de l’avocat fictif

Par Maritxu

Depuis notre déménagement, nous nous battons avec les institutions. Deux exemples : l’électricité et internet.

L’électricité
Au moment de l’emménagement, notre propriétaire était chez Electrabel (l’équivalent d’EDF, le fournisseur historique). Il clôture son compte pour l’appartement, et je demande les formulaires pour mon nouveau compte. Sauf qu’en Belgique, il existe une loi pour le libre choix du fournisseur d’énergie. Mon belge décide de passer un contrat avec un fournisseur d’énergie verte. Le dossier est demandé, rempli, les premières factures arrivent. Entre temps, Electrabel envoie la proposition de contrat, qui doit selon eux être renvoyée pour valider notre inscription. Evidemment, on ne renvoie rien. Pourtant, quelques jours après, les factures commencent à tomber. On ne paie pas, les factures augmentent des frais de relance, puis d’avocat. Là, on s’énerve.

Internet
Ca aurait dû être plus simple, puisque nous sommes restés chez le même fournisseur (Je le nomme ? Je ne le nomme pas ? Allez : c’est VOO). Ca a été une véritable catastrophe. Décrire toutes leurs erreurs serait trop long, mais sachez en vrac qu’ils ont ignoré deux de mes demandes de déménagement, posé 3 lapins pour faire le raccordement, annulé notre abonnement sans notre consentement, continué d’envoyer des factures avec un abonnement plus valide (??), oublié de transmettre à leurs différents services notre changement d’adresse, coupé un câble de connexion qui arrivait déjà chez nous pour nous en installer un autre en trouant le mur de façade, etc. Ce coup-ci on s’est énervés encore plus vite, et on ne doit notre remise on line qu’à un coup de gueule monumental tapé par ma petite personne dans une boutique dont on ne dépendait même pas.

La solution : l’avocat fictif
Dans les deux cas, il s’est passé la même chose : après un courrier recommandé incendiaire qui est resté lettre morte, mon chéri-belge téléphone et les menace de faire intervenir son avocat (que nous n’avons pas, évidemment, mais eux ne le savent pas, c’est l’essentiel). Nous sommes entièrement dans notre droit, leur attitude est inadmissible.
Dans les deux cas, ils ont rappelé, l’après-midi même de l’engueulade téléphonique avec mon belge pour s’excuser, platement, rembourser, et annuler les factures.

Le temps qu’on dépense pour faire valoir ses droits, c’est inimaginable. C’est dingue aussi de devoir menacer pour obtenir ce qui nous est dû.
Vivent les avocats fictifs.

18 juin 2010

Nom de jeune fille

Par Maritxu

Voilà, je ne sais pas si je l’ai déjà dit ici, mais je suis mariée avec mon Belge. Nous nous sommes mariés civilement en France et nous y habitions de toute façon. J’étais au courant que je pouvais garder mon nom de jeune fille selon une loi récente, ou accoler nos deux noms, ou que sais-je encore. Comme je suis une flemmarde, je n’ai fait aucune démarche, genre « on verra bien ce que ça donnera ». En plus, comme mon nom de famille est assez compliqué, et celui de mon belge plus simple, garder mon nom n’était pas un impératif pour moi.
A ma grande surprise, j’ai été quasiment OBLIGEE de prendre le nom de mon nouveau mari-belge. Mon boulot, sans me poser de questions, m’a fait mes fiches de paie avec le nom de mon mari. Ma banque aussi. Les impôts ont décrété tous seuls qu’il était le chef de famille. Quand nous avons eu le demi-belge, c’est à son nom que sont arrivées les allocations familiales...
Comme vous commencez à me connaître, vous pourrez comprendre que ça m’a légèrement énervé. Mais c’est qui la française ici ?? C’est quoi ce patriarcat ? Pourquoi le chef de famille est-il obligatoirement l’homme ?
A chaque fois, j’ai dû appeler, me déplacer, pour demander que les papiers soient établis à mon nom (enfin, au moins le prénom, parce que mon nom de jeune fille, ils ne voulaient catégoriquement pas l’employer).
Bref, j’ai un peu eu l’impression d’être spoliée. Ben oui, pardon, quand on s’appelle untel pendant presque 30 ans, ça fait bizarre de changer. Même si c’est par amour.

En Belgique, c’est différent.
J’ai appris la chose bêtement, en m’inscrivant à la bibliothèque. La dame s’est étonnée que je porte le même nom de famille que mon fils.
-   Quoi, il n’a pas pris le nom de son père ?
-   Si, mais comme on est mariés, moi aussi j’ai pris son nom.
-   Mais pourquoi vous avez fait ça ? Et si vous divorcez ?
Entre nous, de quoi je me mêle, hein, mais somme toute, elle avait raison. Et j’ai donc appris qu’en Belgique, ton nom, c’est pour la vie, ce qui est bien plus simple, bien plus normal, et bien moins embêtant.
Il est donc tout à fait normal que des mamans ne s’appellent pas pareil que leurs enfants.
J’ai donc retrouvé avec bonheur mon nom compliqué, avec encore plus d’assurance qu’auparavant.

Maintenant, avec le systême belge, lorsque les impôts arrivent à la maison, ils sont adressés à mon mari (c'est lui le belge), ce qui est normal, certes, mais à mon mari EPOUX MARITXU. J'adore.

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16 juin 2010

Nouveau job

Par Maritxu

Comme mon demi-belge va à l’école, il était temps que je retrouve un job ; maîtresse de maison n’étant pas exactement le style de vie auquel je rêve. J’aimerai vous dire que j’ai pris les choses en main à cet instant, et que les résultats ont été rapides, et à la hauteur de mes espérances.
Il n’en est rien.

Tout est dû à une coïncidence… Il se trouve que l’été dernier, j’avais répondu à 2 offres d’emploi, dans un élan de motivation qui ne s’est pas renouvelé avant le déménagement. L’une m’a répondu que c’était trop tard, l’autre n’a pas donné de nouvelles avant septembre (pas pressés les gens). Pour me dire que mon diplôme français était bien beau, mais qu’ils voulaient une équivalence belge. J’ai gentiment répondu que c’était écrit dessus Master Européen, nenni, ils n’ont rien voulu savoir.
Je me renseigne donc. 270€. Ok, vu le marasme financier dans lequel je suis, ils peuvent aller se brosser. J’ai laissé courir.

Finalement, en décembre, ils me recontactent pour passer une épreuve écrite, même s’ils n’ont pas reçu mon équivalence. Bon, moi, on me demande de venir, j’y vais, hein. Même si c’est le lendemain de mon IMG !
Je réussis. Je suis sélectionnée pour passer l’oral, fin mars. Là je me retrouve en face de 7 vieux messieurs, qui me bombardent de questions. Comme j’y suis allée très décontractée (je n’ai rien à perdre), je la joue naturelle. Je la joue honnête. « Ça je sais faire, ça non. J’ai fait ci et ça, mais pas ça » etc. J’ai même réussi à caser que j’avais un enfant. Ils ne pourront pas dire qu’ils n’ont pas été prévenus.

Deux jours après, ils me rappellent : je suis embauchée.
Voilà, je reprends le boulot 15 jours après que mon demi-belge soit rentré à l’école. Timing parfait.

-   Qu’est-ce qu’il fait comme travail Papa ?
-   Construit des maisons en bottes paille !
-   Et maman ?
-   Maman construit routes pour les voitures !

Elle est pas belle la vie ?

code_belge

14 juin 2010

Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes

par Maritxu

C’est vrai en France, mais c’est absolument faux en Belgique. Une des choses les plus compliquées en Belgique, ce sont bien les essuies. Pour faire simple, un essuie est un truc qui sert à essuyer. Voilà, c’est la généralité. Maintenant, corsons l’affaire, il y a des points particuliers.

torchons1_vignetteIl existe toute sorte d’essuies. Entre les essuies de bain, les essuies de vaisselle, les essuie-mains, on ne sait plus à quel torchon se vouer.
Allez donc demander à un belge du Sopalin. Il vous rira au nez, et il aura raison, c’est nous qui sommes en tort d’utiliser une marque à la place du nom de l’objet (essuie-tout).
Par contre, si en voulant demander un essuie de vaisselle, vous lui demandez un torchon, il reviendra avec une serpillère. Et la serpillère, me direz-vous, comment l’appellent-ils donc ? Ben essuie de sol, évidemment !
Si on veut retrouver un générique à la place du générique, on pourra toujours leur demander une lavette. Là, au choix, votre belge pourra revenir avec un torchon, une serpillère ou une éponge.

Les taches ménagères, ce n’est pas simple, au royaume de Belgique.

11 juin 2010

Français de Belgique

par Maritxu

Dimanche prochain, c'est la fancy-fair de mon demi-belge. Là, le monde des francophones se divise en deux catégories : celle qui comprend, et celle qui ne comprend pas. Moi, évidemment, j'appartiens à la seconde, sinon ce n'est pas drôle.

Un petit coup de Wiktionnaire et me voilà renseignée :

fancy-fair /fan.si.fɛʁ/ féminin

(Belgique) fête de bienfaisance, fête organisée pour lever des fonds pour une œuvre caritative, une école ou une association.
Récupérée de « http://fr.wiktionary.org/wiki/fancy-fair »
Catégories : français • Noms communs en français • français de Belgique

Ils sont quand même formidables ces belges : s'approprier à ce point un mot anglais qu'il figure dans une catégorie comportant 3 fois le mot "français". Rappelons que la traduction littérale de "fancy-fair" est "kermesse". Mais ce serait trop simple !

9 juin 2010

Brève

Par Maritxu

Comme je l’ai dit de très nombreuses fois, la Belgique, ça n’est pas la même chose que la France avec un accent rigolo.
Ca tient surtout aux petits détails. Des fois c’est très dérangeant, et d’autres fois, pas du tout.

Par exemple, quand en France un handicapé dans un train ou un restaurant essaie de t’extorquer 6€, c’est avec un porte-clef lumineux infect. En Belgique, c’est avec un ballotin de chocolat Galler.

porte_cle_lumineux_poisson_bleu  vs  chocolat_galler

  C'étaient les mêmes chocolats ! Et il y en avait 6...

Vous, je ne sais pas, mais moi, j’ai choisi.

8 juin 2010

Le pommier du demi-belge

Par Maritxu

Mon loupiot a commencé l'école 15 jours avant les vacances de Paques. Pas propre, avec un vocabulaire inventé de toutes pièces, et de toutes façons très limité.

Une semaine seulement après la rentrée, des progrès spectaculaires ont été observés au royaume de Belgique : IL PARLE ! La communication étant établie, j'ai décidé de m'atteler au problème couches. Passke les couches, ça va 5 minutes. Enfin, 2 ans et demi, vous avez tous traduit.
De nombreux indices m'indiquent que le moment est venu : il sait parfois se retenir (dans le bain notamment), l'école donne un exemple à suivre, j'ai 15 jours de vacances pour le faire, je ne travaille pas encore donc j'ai le temps, du beau temps est prévu, et surtout, surtout, maintenant, je comprends ce qu'il dit.
Au boulot, donc.

On a fait un pommier.

C'est quoi un pommier ? Un arbre diront certains, dont mon Belge, assurément.

Mais ils se trompent lourdement. Un pommier est un arbre à pot. J'explique pour ceux qui ne suivent pas au fond : à chaque fois qu'un pipi ou un caca atterri dans le pot, on dessine une pomme ensemble dans un beau pommier tout vide. Au début, on assortit la pomme d'une récompense, il faut bien une carotte un bonbon.
Au fur et à mesure que le pli est pris, on ne donne plus de bonbon que pour le caca - pour lui, c'était le plus difficile à maîtriser, curieusement... L'habitude est prise de dessiner la pomme, hop ! on enlève les bonbons, sauf occasionnellement. Je récompense évidemment les siestes sèches, et tout effort notable !

Pommier_ArthurMa règle d'argent : bien afficher le pommier pour qu'il puisse voir en permanence ses progrès, et aller le chercher lui-même tout seul pour dessiner sa pomme. Mon frigo a perdu quelques magnets dans l'histoire, mais tant pis.

Ma règle d'or : ne jamais stigmatiser. C'est à dire que j'essaie au maximum de dire "je ne suis pas contente" plutot que "tu as mal fait".

Ma règle de platine : la carotte en diamant, c'est à dire le gros cadeau final, qu'il faut bien évidemment acheter avant la fin du pommier, pour l'avoir tout prêt au bon moment.

Ben voilà. Tout est dit et le résultat est là. En une semaine, c'était plié, il était propre. Une petite semaine de pommier supplémentaire a suffit à asseoir les choses, avant qu'il ait son cadeau final. Et le bonus même pas rêvé : il est propre la nuit aussi. Là, il a tout fait tout seul, je n'y suis absolument pour rien.  Presque deux mois après, le résultat est confirmé : c'est gagné !

Merci ma maman à moi pour l'idée !

6 juin 2010

100 BD

Par Maritxu

Je vous infligé récemment le top 100 des livres. Hé bien figurez-vous que je vous inflige aujourd’hui le top 100 des indispensables en bandes-dessinées !
Il se trouve que je suis fan de BD, et que ma collection est passablement fournie. Depuis une année je ronge mon frein car, pour cause de disette, je n’ai pas ma moisson mensuelle de nouveaux tomes et je suis frustrée. Heureusement, cette période est désormais derrière moi, et les missions-librairie vont pouvoir recommencer : youpi. C’est le bon moment pour faire un état des lieux de ma bibliothèque, vérifier ce que j’ai manqué, commenter MES indispensables à moi.

1 – Blacksad – Cette série est assez récente, mais elle mérite la tête du classement. Les enquêtes de ce chat sont tout simplement un bijou de la BD.
2 – Astérix – Tout est chez mes parents !
3 – La quête de l’oiseau du temps – Un must. La suite est à la hauteur de la série originale.
4 – Gaston - Je les ai tous chez mes parents, et c’est une des rares séries que je rachète pour en avoir un exemplaire chez moi. La grande force de Franquin, c’est d’arriver à faire toujours autant rire même après 20 lectures. C’est indémodable !
5 – XIII – J’ai essayé, j’ai pas accroché. Trop politique, trop de questions, pas assez de réponses, j’ai lâché vers le tome 9.
6 – Tintin – BD familiale, je les rachèterai peut-être pour mon demi-belge quand il sera grand
7 – Thorgal – Je suis fan depuis l’enfance. Seul un tome m’a déçu. Et comme je suis rancunière, je ne l’ai pas acheté. Na.
8 – Lanfeust de Troy – Excellente série, par contre, la suite est moins glorieuse…
9 – De cape et de crocs - On me l’avait conseillé il y a longtemps, et je n’avais pas accroché au dessin. Va falloir que je réessaie, si tout le monde est d’accord pour dire que ça vaut le coup.
10 – Murena – Une fresque historique incontournable.
11 – Largo Winch – Dans la même veine que XIII, je n’ai pas accroché. Moi, dès que ça parle argent, je m’endors.
12 – Le combat ordinaire – Magnifique. Une de mes BD cultes. Comme à peu près tout ce que fait Larcenet.
13 – Spirou et Fantasio – Tellement classiques qu’ils sont chez mes grands-parents !
14 – Peter Pan – Encore une nouvelle version du mythe. Réussie.
15 – Les passagers du vent – Tout Bourgeon, j’adore, j’adore ! Tellement documenté, tellement abouti. Quel dommage qu’il ne soit pas plus productif. Ceci expliquant probablement cela.
16 – Les mondes d’Aldébaran – Là, non. J’ai lu, je n’ai pas aimé. Le dessin est trop statique.
17 – Blueberry – Culte, et encore chez les grands-parents.
18 – Universal War One – La révélation SF de ces dernières années. A lire absolument si on aime le genre.
19 – Blake et Mortimer – C’est un peu comme Tintin, je pense que si on n’a pas grandi avec, on n’aime pas. Et c’est mon cas.
20 – Le troisième testament – Je suis passée à côté tout en le voyant régulièrement dans les rayons. Faut que j’essaie !
21 – Le Grand Pouvoir du Chninkel – Un coup de cœur pour moi. Formidable. A lire en NetB si possible, dans la version d’origine.
22 – Le Scorpion – Belle fresque historique bien ficelée.
23 – Lucky Luke – Chez les parents !
24 – Sillage – je m’y suis mis tardivement, pour cause de libraire qui me gonflait, mais c’est pas si mal.
25 – Les Idées Noires – Excellent, culte, indémodable. Franquin, quoi.
26 – Le Tueur – Entendu parler, connait pas. A essayer.
27 – Maus – La seul BD a avoir eu le prix Pulizer quand même. Bouleversant. Je ne pouvais plus lâcher le bouquin.
28 – Les tuniques bleues – Moi je suis pas super fan, mais mes beaux-parents les ont tous, alors…
29 – Soda – Pour moi, pas une grande BD, mais bien fichue et efficace. Je connais, je n’achèterai pas. Ou pas tout de suite en tous cas. La probabilité que je devienne milliardaire est infime, mais existe tout de même.
30 – Où le regard ne porte pas – 2 tomes qui chamboulent. A lire, relire, re-relire !
31 – Le retour à la terre – Tellement j’aime, on l’a odieusement plagié pour nos faire-parts de mariage.
32 – Corto Maltese – Un ovni pour moi. C’est très beau, mais je m’ennuie à mourir en le lisant. Ca ne s’explique pas. Je n’en ai aucun, sans autre explication rationnelle. Quand je s’rai grande, un jour, p’tète.
33 – Le Sursis – Jamais entendu parler. Faut que j’essaie.
34 – Le Cycle de Cyann – Je l’ai déjà dit, tout Bourgeon édité devient indispensable. Surtout si c’est de la SF
35 – Les 7 vies de l’épervier – Je connais mal, j’ai lu il y a longtemps, et je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable. A réessayer.
36 – Calvin et Hobbes – Pourquoi croyez-vous que le doudou de mon fils s’appelle Hobbes ? Indispensable !
37 – Le chant des Stryges – Jamais essayé.
38 – Garulfo – Pareil, faut que je m’y mette.
39 – L’Incal – MA BD culte, dédicacé par les mes deux auteurs cultes, Jodorowsky et Moebius. Le problème avec cette BD, c’est qu’il n’y a pas de demi-mesure : on adore ou on déteste. Je comprends les deux positions, elle est vraiment particulière. Moi, j’adore.
40 – Sambre – Formidable. Que dire de plus ?
41 – Nikopol – En fait, c’est la trilogie Nikopol, le premier tome étant La Foire aux Immortels. Je m’étonne que Bilal n’arrive qu’en 41ème place. C’est culte.
42 – Rapaces – Enfin une série-vampire qui dépoussière ses classiques. Enfin, faut aimer.
43 – Les Complaintes des Landes Perdues – De la fantasy avec des sorcières et des chevaliers : j’adore.
44 – Le Décalogue – Comme le 3ème testament, je suis passée à côté. Faut essayer moi j’dis.
45 – Jeremiah – J’ai pas grandi avec, et je n’ai jamais ouvert un tome. On verra si l’envie me prend, un jour.
46 – Magasin général – Un tour de force cette série : il ne se passe rien, et c’est passionnant. Les expressions québécoises y sont probablement pour quelque chose.
47 – Long John Silver – Série en cours, très intéressante. Faut voir la suite.
48 – Golden city – C’est comme Largo, c’est trop politique. Je n’apprécie pas.
49 – Okko – Dans le Japon médiéval. Pas mal, mais pas transcendant. Je l’ai acheté tout de même.
50 – Quartier lointain – Mon premier manga. Un Taniguschi, évidemment, pour moi qui n’aime pas ce style. Merveilleux.
51 – Le Triangle Secret – Inconnu au bataillon. J’essaierai.
52 – Les mondes d’Aldébaran, Bételgeuse – Comme c’est la suite d’une série que je n’aime pas, je ne vais pas me faire du mal exprès, non ?
53 – Alim le tanneur – Je ne connais pas, mais le titre me donne envie…
54 – Le Vol du Corbeau – pareil !
55 – La Rubrique à Brac – Goltib, mon maître ! Tout ce que vous produisez est grandiose. Sisi.
56 – Valérian – Une des premières BD spatio-temporelles avec une fille. Je suis fan. A mort.
57 – Donjon Zénith – Toute la série et ses dérivés sont des bijoux d’humour. A dévorer sans tarder.
58 – Les Compagnons du Crépuscule – J’ai déjà parlé de Bourgeon, non ? Vous n’êtes pas déjà en train de les acheter ? Mais courez !
59 – Trolls de Troy – Un dérivé de Lanfeust qui fonctionne bien. Juste, il faut aimer les jeux de mots et les calembours plus mauvais les uns que les autres. Il se trouve que j’ai été à bonne école !
60 – Persépolis – Une des rares BD politiques qui m’a bouleversée. L’Iran vu par une adolescente, c’est formidable. Tellement qu’ils en ont fait un film. A voir, à lire.
61 – Travis – Je crois que je l’ai lu, mais je n’en garde aucun souvenir. A relire.
62 – Bouncer – Sympa, mais je me suis arrêtée au tome 4.
63 – Djinn – Je suis tombée amoureuse de cette série. Vraiment.
64 – L’épervier – Connais pas.
65 – Aquablue – Vraiment cool, Mon seul regret est une police de caractère qui m’énerve : ils mettent les noms propres en gras, j’ai l’impression qu’ils les crient.
66 – V pour Vandetta – Merci Xabi de m’avoir fait découvrir ça. Indispensable dans une bibliothèque. Le film est top aussi, et très fidèle.
67 – Berceuse Assassine – A découvrir. On verra.
68 – Les Maîtres de l’Orge – je m’en veux de ne jamais avoir essayé alors que tout le monde me dit que c’est bien ; promis je me rattrape bientôt.
69 – Légendes des Contrées Oubliées – C’est inconcevable que je ne l’aie pas lu avec un titre pareil. C’est mon prochain achat.
70 – Sin City – Envoutant.
71 – Sanctuaire – Une trame très intéressante, mais on a envie de savoir où on va. Pas fini.
72 – Durango – C’est quoi ?
73 – SOS bonheur – Le titre est trompeur. C’est vraiment bien, mais faut pas le lire quand on est déprimé.
74 – Balade au bout du monde – Deux cycles très différents, et tout autant passionnants.
75 – Yoko Tsuno – Chez mes beaux-parents !
76 – Les Gardiens (Watchmen) – je n’ai pas lu, parce que j’ai détesté le film. Non, soyons honnêtes, je n’y ai juste rien compris. Alors non, merci, sans façons.
77 – Gil Jourdan – Encore une BD avec laquelle je n’ai pas grandi !
78 – Les cités Obscures – Le premier Schuitten et Peteers n’est que là ? C’est un scandale, tout ce qu’ils font est merveilleux. Faut dire qu’un architecte au dessin, ça en jette.
79 – Les Schtroumpfs – Chez mes parents !
80 – La Vengeance du Comte de Skarbek – deux tomes indispensables à une BDthèque.
81 – Johan et Pirlout – Sont jamais loin des schtroumpfs ces deux-là…
82 – le Prince de la Nuit – J’ai essayé récemment, et je ne suis pas emballée. Une bonne vieille histoire de vampires sans imagination.
83 – Le Vent dans les Saules – A lire si on a l’âme poète. Très beau.
84 – Achille Talon – Chez mes parents !
85 – Carmen Mc Callum – Faut que j’essaie ça, ça à l’air bien.
86 – Jérome K Jérôme Bloche – Lu une fois ou deux à la bibliothèque étant jeune. Pas accroché.
87 – La Caste des Méta-Barons – Série satellite de l’Incal, je n’allais pas la laisser passer ! L’histoire est merveilleusement servie par le dessin de Gimenez, qui transforme chaque case en tableau. Bon, par contre, faut aimer les combats, et la SF.
88 – La Guerre Eternelle – Quid ?
89 – La Nef des fous - ???
90 – Zoo – Encore ???
91 – Les Formidables Aventures de Lapinot – "Formidables" est le mot. Les aventures sans Lapinot, aussi.
92 – Isaac le Pirate – Vu, pas lu.A lire.
93 – Donjon Potron-Minet – Un satellite de Donjon Zénith. Même punition, c’est génial.
94 – Les Bidochons – C’est chez mes parents !
95 – Le Pouvoir des Innocents – Je connais pas, mais les critiques ont l'air élogioses..
96 – Lincoln – Les aventures de cet anti-héros immortel aidé par Dieu sont un régal.
97 – Monster – C’est un manga, voilà pourquoi je ne connais pas. Je suis pas très mangas, moi, navrée.
98 – IR$ - rien que le dollar dans le titre ne m’a jamais donné envie de le lire.
99 – Le photographe – dire qu’il a fallu presque la fin pour voir apparaître mon coup de cœur de ces dernières années. C’est 3 tomes formidables, magnifiques, merveilleux.
100 – Donjon Monster – Dans le Donjon, tout est bon !

Voilà mes avis, ils sont personnels et n’engagent que moi. Cependant, je ne suis pas complètement butée, et j’adore discuter !
Alors, et vous, qu’en pensez-vous ?

2 juin 2010

L'école

Par Maritxu

Comme il n’a pas été dit dans ce blog, nous venons (encore) de déménager. Ce déménagement est infiniment préférable au précédent, puisqu’ici il s’agit vraiment d’une amélioration. Bref, là n’est pas le sujet, si vous avez lu avec attention le titre de cet article. Le sujet, c’est qu’en Belgique, les enfants peuvent aller à l’école à partir de 2 ans et demi. Il se trouve que notre changement de ville a coïncidé à peu de chose près à cette date anniversaire. Donc, une semaine après notre arrivée, et après avoir vidé tous les cartons, je m’en vais visiter l’école communale, à 5 minutes à pied de notre nouveau chez-nous. Entendons-nous bien, j’y allais vraiment par curiosité, j’étais tellement sûre de me heurter à un mur à la française (Mais madâââme, les inscriptions sont clôturées jusqu’en septembre / Mais madâââme, comment se fait-il que votre enfant ne se soit pas inscrit il y a 7 ans ? / Mais madâââme, enfin, vous pensiez vraiment inscrire votre enfant dans l’école la plus proche de chez vous ?).

Ben la Belgique, pour une fois, c’est cool.

Comme on était jeudi matin, on tombe en plein cours. La maitresse des petits est hyper accueillante, charmante, prévenante (que des –ante). Elle me consacre un temps fou, elle m’explique tout, me fait visiter toutes les classes, et me pose finalement la question :

- Mais il a quel âge votre demi-belge ?
- Ben il vient d’avoir 2 ans et demi…
- Ha bon ! Il peut commencer demain si vous voulez !
- Heing ? Mais il n’est pas propre !
- Aucune importance, on en a déjà 3 qui portent encore des couches, on s’en sort très bien.
- Ha ? Heuuu… Lundi, ça irait ? Le temps que ce soit MOI qui m’habitue à l’idée…

Et voilà. Il est à l'école, ravi d'y être, et ça m'est tombé dessus comme ça. Du coup, il est temps pour moi de re-travailler :)

DSC06825

Sur le chemin de l'école, super pressé, avec son sac à dos

1 juin 2010

Couleurs

Par Maritxu

Mon demi-belge apprend les couleurs.
Au commencement... tout était bleu. Quelle que soit la couleur désignée, la réponse était : BLEU ! Puis, le rose vint. Comme quoi, les enfants sont manichéens : il y a une couleur pour les filles, et une couleur pour les garçons. Je ne sais pas qui lui a fourré cette idée dans la tête, mais croyez bien que je n'y suis pour rien.
Un jeu merveilleux pour apprendre deux couleurs à peu de frais : la signalisation routière : "Dis-moi quand le feu rouge passe au vert !" Ce jeu nous vaut encore, des semaines après, des commentaires du style :

-Feu_rouge_svg Pitite fille robe rouge pas passer !
ou
- Maman collier vert peut passer ! Est pa'ti mon kiki !

Quand ces deux couleurs ont été assimilées, on a corsé l'affaire : on est passé à l'orange (pas au sens littéral, hein, orange on s'arrête, que ce soit bien clair pour tout le monde).
Tout fier de son nouveau savoir, à table, il commente son livre d'images avec, justement, un feu rouge :

- Ca, feu vert !
- Ca, feu rouge !
- Ca, feu jus d'orange !

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