Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Nobody expects the Spanish inquisition
Nobody expects the Spanish inquisition
Publicité
Nobody expects the Spanish inquisition
Derniers commentaires
Archives
30 octobre 2007

Mode Touriste *ON*

Alors... Par quoi commencer? Je ne suis en Irlande que depuis un mois, mais j'ai déjà eu l'occasion d'aller visiter quelques petites choses...^^
Commençons par Dublin, c'est quand même là où vous êtes le plus susceptible d'aller si vous venez en Irlande.
D'abord, il faut dire que Dublin n'est pas une grande capitale comme Londres ou Paris. En même temps, vu la taille de leur pays, faut pas trop en demander... Le centre-ville est donc facilement faisable à pied, sans être trop fatigué (et vous connaissez ma flemmardise naturelle!).
Je n'ai finalement vu qu'une toute petite partie de Dublin, vu qu'à chaque fois que j'y suis allée, j'y étais pour un temps très court (une journée / et les trois jours de formation, mais justement, y avait la formation) (et le soir, y a mieux à faire que les musées!^^), et je suis restée globalement dans les mêmes quartiers: Trinity College, Temple Bar, et O'Connell St.  Les plus touristiques....

Trinity_CollegeBon alors, Trinity, c'est l'une des deux universités de Dublin, et la plus réputée, car je crois que c'est la plus vieille des deux. Il y a dans Trinity le Book of Kells, ce qui suffit à la faire connaître par tous les érudits du monde... Qu'est ce que le Book of Kells? Tout simplement un des plus beaux manuscrits enluminés du monde, qui date du 7ème siècle (début de la rédaction)... 680 pages en parchemins enluminés, moi, je trouve ça fort! Allez ici , pour en savoir plus. Et après la pièce réservée au Book of Kells (et autres ouvrages pas laids non plus), il y a ce qu'ils appellent "the Long Room" de Trinity College... et ça vaut le coup d'oeil, croyez-moi! C'est une bibliothèque qui ferait rêver n'importe qui, voyez plutôt:

LibrarylongroomMoi, j'trouve ça beau. Et pour ta gouverne, Maritxu, toutes mes copines m'ont dit que c'était aussi leur rêve, la bibliothèque de la Belle et la Bête (la ressemblance est frappante!;-), alors, bon, je veux bien admettre (à contre-coeur, cela dit) que tu m'aies influencée, mais que ton influence s'étale à toutes mes copines, excuse-moi, mais j'en doute!^^

Na.
Imaginez-vous qu'on monte un escalier après avoir vu un bouquin super vieux et super joli, mais bon, qui reste un bouquin super vieux et super joli, et vous tournez à droite, et là, ça vous saute à la figure. Littéralement. Je crois que mon coeur a manqué un battement tellement c'est beau.


Sinon, à Dublin, y a le quartier de Temple Bar, qui comme son nom l'indique (bien qu'aucun rapport dans l'étymologie) est le quartier des pubs, bars et autres restaurants. En gros, le soir, ne cherchez même pas où vous voulez aller, allez à Temple Bar et baladez-vous, vous trouverez bien quelque chose à faire! Pas de précisions à donner, on a été très reçus dans tous les pubs où on est allés! Malgré la présence d'un boulet, parfois... mais bon.

Dublin_Temple_Bar_9


oconnellbridgeEt O'Connell St., c'est la rue qu'on compare peu avantageusement à nos Champs-Elysées... Je trouve ça stupide, parce que ces rues n'ont rien à voir l'une avec l'autre. O'Connell est simplement la grosse rue de Dublin, passante, et commerçante. Elle a la particularité de donner sur le O'Connell Bridge, qui est le seul pont (en Europe, du moins) à être plus large que long. On peut le traverser sans même s'apercevoir qu'on a passé la Liffey! (rivière de Dublin)
Il y a au bout de la rue une grande pointe en... euh... acier? qui s'élève vers le ciel... On s'est demandé avec ma copine de voyage si c'était un truc pour faire un cadran solaire, ou quoi, mais en fait non, pas du tout. Il s'avère qu'avant ce "truc", il y avait là une statue de l'amiral Nelson (dominance britannique oblige) que l'armée rebelle a fait péter, en réalisant l'exploit de ne casser aucune des fenêtres autour. Cependant, il a fallu que l'armée anglaise enlève le socle, qui lui était toujours là, et eux ont tout cassé autour... Ca fait encore rire les Irlandais! Quand à l'aspect utile ou esthétique de cette grande pointe (plus haute que tous les bâtiments autour), on n'a toujours pas trouvé. :s
Sinon, à Dublin (et dans le reste de l'Irlande, mais pas à Tullamore, sinon, c'est pas drôle!), il y a... Penney's!^^ Le magasin de fringues pas chères. Vraiment! J'ai acheté un pantalon pour 6€ là bas! Bon, j'avoue, ce n'est probablement pas un pantalon que je garderai toute ma vie, mais bon, quand même, c'est pas trop pourri, et c'est assez joli!


Et enfin, à Dublin, il y a aussi... The Guinness Storehouse! ^^ Alors, l'entrée est chère (14€, quand même), mais la visite est vraiment intéressante, et rien que pour aller au Gravity Bar qui se trouve tout en haut du musée, où on a une vue superbe sur tout Dublin, et où accessoirement on vous offre une pinte de Guinness si vous avez l'âge d'en boire (à 14€, c'est le moins qu'ils puissent faire!), ça vaut quand même le coup! Et si vous vous sentez perdus par l'accent irlandais, essayez le français, il y a beaucoup de français employés là-bas! Pourquoi? Mystère et boule de gomme, mais y a concentration de francophones, c'est sûr...


Voilà, pour l'instant, ce que j'ai fait à Dublin! Donc, ça reste très touristique, mais bon, faut bien commencer par là avant d'aller dans les petits coins que personne connaît... non?

Et mes parents arrivent aujourd'hui en voiture (louée, ils ont pris l'avion), donc on ira se balader vers Galway et Cork, je vous dirai ce qu'il en est...
Désolée, c'est long, mais j'ai mis des photos... ^^!

Publicité
Publicité
26 octobre 2007

Déjà un mois...

Déjà un mois que je suis là... Le temps passe vite, inutile de vous le dire!

Tant de choses à faire, et pourtant, j'ai l'impression de ne jamais travailler. Le boulot d'une assistante, en tout cas dans mon école, c'est pas les douze travaux d'Hercule, loin de là. (d'ailleurs, pour tous ceux qui comme moi ne se rappellent jamais des douze travaux d'Hercule, cliquez ici, ce sera toujours ça de fait!) Je commence à peine à pouvoir proposer des activités, en fonction du niveau des élèves, au lieu de juste leur faire répéter des phrases qu'ils apprendront par coeur sans vraiment en comprendre le sens.

Les premières années (11 ans) sont assez gentils dans l'ensemble. Remuants, bavards, des petits garçons, quoi! Mais le plus souvent très enthousiastes: le moindre mot en français les ravit, que ce soit le nom d'un pays, une couleur, quel âge as-tu, ou de savoir leur nom en français (pas facile pour les prénoms purement irlandais... :s Les Oisin et autres Aoife!). Donc globalement, je m'amuse bien avec eux, ils sont marrants. En plus, je crois que le fait que je sois là en a motivé beaucoup à choisir le français...

Les deuxièmes années (faites le compte vous-même pour leur âge) sont toujours relativement motivés, même si on voit déjà les élèves qui n'aiment pas les langues... et qui regrettent peut-être l'espagnol. En effet, au début de la première année, ils ont français et espagnol (enfin, ça, c'est dans mon école, ça peut très bien être français-allemand, espagnol-italien, etc) pendant un mois, et à la fin, ils décident quelle langue ils veulent étudier. Je trouve ça un peu court, mais en même temps, en France on nous demande de faire un choix sans rien connaître des deux langues. Enfin, à ceux qui regrettent l'espagnol, je leur explique gentiment les merveilles du subjonctif, auxquelles ils ont échappé. Je n'en rajoute pas sur les merveilles de la phrase "à chaque règle son exception" propre à la grammaire française...

Les troisièmes années (Junior Certificate) sont gentils, mais ils ont un examen à la fin de l'année. Obligée donc de faire des choses un peu particulières avec eux, du genre écrire une carte postale, ou ce genre de truc pas très intéressant. Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont, et parfois, c'est pas terrible... :s

Les quatrième années, ou TYs (Transition Year), c'est un peu particulier. Comme l'indique le nom de la classe, c'est une année de transition, que tous les élèves ne sont pas obligés de faire; ils peuvent en effet passer directement en cinquième année, ou faire une 4ème année. Durant cette TY, ils doivent faire un stage de quelques mois, et n'ont aucun examen à passer (puisque tout le monde ne la fait pas, c'est normal). Mais du coup, ils ne sont pas motivés, mais alors, pas du tout... Alors pour eux, il va falloir passer par le stade jeux, films, musique... sinon, ils ne feront rien en français cette année. Et chacun sait combien il est facile de perdre ce qu'on a appris, en un an!

Les cinquième années... la moitié est super chiante, les autres sont gentils. Bon, c'est vrai que ce qu'on leur demande en fin d'année, ça craint du boudin, comme dirait Claire. Ecrire une carte postale (ils ont déjà fait ça en 3ème année), écrire un extrait de journal intime (dans un école de mecs, c'est hyper courant, les types qui tiennent à ressembler à Bridget Jones), et écrire une lettre formelle (ce qui va probablement leur servir toute leur vie, mais là, ils s'en rendent pas bien compte). Donc voilà, il s'emmerdent un peu, les 5ème années. Et moi aussi, du coup.

Et les sixièmes années (Leaving Certificate) ont un examen très important à la fin de l'année (leur bac, quoi). Chaque matière leur permet de rapporter des points, et c'est le nombre de points qu'ils auront au final qui leur permettra d'intégrer l'université de leur choix - ou pas. Ils ont un écrit, mais surtout un oral, qui peut grandement les aider dans leur quête de points. Et c'est là que j'interviens! Les faire parler, leur apprendre à ne pas réciter des phrases apprises par coeur parce qu'ils sont mauvais acteurs et ça se voit tout de suite, leur apprendre qu'en France on ne va à une "boum" que si on a 11 ans et qu'on vit dans les années 90, etc! Et là, j'me sens un peu plus utile que divertissante. Encore que le côté divertissante, ça me va aussi. ^^

Donc voilà, à peu près, ce que je fais ici... Mais, même au bout d'un mois, je me pose la question fatale: veux-je faire ça toute ma vie? Enseigner, vraiment? Pas que ça me rebute totalement, mais bon, ce n'est pas ce que j'ai envie de faire... Et là se pose le plus grand problème de tous les temps: qu'ai-je envie de faire de ma vie? A moins d'un coup de bol phénoménal, je ne serai jamais actrice, pas assez confiance en moi. Mais j'aime le cinéma, en parler, en discuter... Alors peut-être journaliste? Un des métiers les plus fermés de la stratosphère, pratique!
Tout ça pour dire que l'Irlande, c'est joli, c'est bien sympa pour un an (à moins d'y trouver l'amour de ma vie) (mais c'est mal barré, à tue-la-mort, les beaux garçons se comptent comme les cheveux sur le crâne de Yul Brynner), mais bon, mes interrogations sont toujours là...Je me doute bien qu'à 21 ans, j'ai encore le temps de voir venir, mais si je me bouge pas maintenant, je risque de m'engager à faire un métier qui ne me plait que moyennement. Et telle que je me connais, je ne me bougerai pas plus tard pour en changer, je suis une casanière, quand ça va bien je reste où je suis, quand ça va mal, je prends mon mal en patience...

Enfin! Pour finir sur une note plus décontrachtée, voici la grande nouvelle d'hier soir: je progresse en Irish dancing! Je commence à comprendre comment tout ça marche, et je pourrais même peut-être faire une démonstration en revenant!! Chouette, dirait Hedwige! (jeu de mot emprunté à CinéLive, lisez-le vite, il faut que je leur rende!)

23 octobre 2007

Mon bébé a des taches

Par Maritxu

 

 

A la naissance, Arthur avait une tache rose sur le front et une tache rouge sur l’œil droit. Je l’ai noté un peu sans faire attention, tellement j’étais fatiguée, et contente. Pour être tout à fait franche, j’ai beaucoup plus remarqué qu’il n’avait pas de sourcils ! Du coup, j’ai regardé l’endroit théorique des sourcils jusqu’à ce que j’y trouve un léger duvet, entièrement blond. J’étais rassurée, il avait des sourcils, dix doigts, des oreilles toutes marrantes parce que toutes repliées, et je me suis absorbée dans ma tétée de bienvenue.

arthur_018Quand j’ai intégré ma chambre, avec un bébé (presque) lavé dans son beau pyjama, j’ai revu ces taches rouges sur son œil et son front. Très très rouges. Je pensais naïvement que c’était dû au traumatisme de l’accouchement, et que ça allait partir très rapidement, comme les petits boutons blancs sur le nez. Et pourtant, intuitivement, je savais bien que ce n’était pas si normal que ça, la couleur était franchement rouge. Je remarque aussi une trace sous le nez et deux taches à l’arrière du crâne.

 

La première puéricultrice qui est passée m’a dit que c’était un angiome et que ce n’était pas grave.
Bon, c’est déjà ça, mais ça s’en va quand ? Pour avoir la réponse, il va falloir attendre la visite du pédiatre.
La pédiatre passe une heure après notre arrivée dans la chambre.
Je la laisse faire tous les examens nécessaires (et au passage, changer la couche pleine de méconium) avant de poser la question qui me brûle les lèvres.
Elle me dit que ce n’est pas grave, que ça arrive à beaucoup de bébés et que ça va partir au bout de quelques mois. Mois ? Hé oui, de plusieurs mois en fait, 3 ans environ.

Ben voilà. Comme dit l’autre, va falloir faire le deuil du bébé parfait. Objectivement, mon bébé est assez joli, mais il a des taches. Va falloir s’y faire.

Dans un moment de libre, je potasse son carnet de santé. J’ai un choc quand je remarque que la case « anomalie » au cours de l’examen clinique à la naissance est remplie : « Angiome plan sur le front, paupière droite crâne et cou ». Pourquoi est-ce mentionné comme anomalie si c’est fréquent ? Mon bébé n’est pas anormal ! Si ?

Une copine infirmière est passée à la maternité. Je lui demande quelle est la différence entre l’angiome de mon bébé et une tache de vin. Aucune. C’est une tache de vin. Mon bébé a une tache de vin. Mais ça ne s’en va pas une tache de vin ! Celle-là si ? Comment ils le savent ? Pourquoi celle-là et pas d’autres ??

Je me répète que ça n’est pas grave, qu’il va bien, mais je n’y peut rien, je focalise. Je sais bien que l’apparence ne compte pas, et que par ailleurs il est en excellente santé et que c’est ça qui est important. Je sais bien qu’il ne faut pas se laisser aller à la mode du tout beau tout parfait. Mon mari m’a même asséné la phrase qui tue : « Mais enfin, tu ne veux pas le prendre comme il est et pas comme tu aurais souhaité qu’il soit ? » Oh que ça fait mal ça, parce qu’il a raison. Mais rien à faire, je n’arrive pas à le trouver beau. Il est mignon, mais pas beau. Tout le monde m’avait dit que quoi qu’il arrive on trouve toujours son bébé magnifique. Ben pas moi.

Je dois être anormale. C’est grave docteur d’être objectif avec son propre bébé ?

Au moins, sa tache n’est pas en relief, c’est plat, c’est moins grave.

J’angoisse parce que je sais qu’à la maternité on ne dit pas tout. Que certaines mauvaises nouvelles s’annoncent à la première consultation chez le médecin, parce que le médecin traitant connaît mieux la maman que les gens de l’hôpital (quelle connerie, entre nous). C’est comme ça que notre mère a appris que Amaia, prématurée, avait été transférée dans un autre hôpital pour subir des examens cardiaques, sans qu’elle en soit informée. Et qu’elle avait une malformation cardiaque qu’il allait falloir opérer. Classe qu’on ne lui ai rien dit à l’hôpital. Alors quand on m’annonce qu’une tache rouge va s’en aller et que ce n’est pas grave, moi, je n’y crois qu’à moitié…

Quand je rentre de la maternité, je prends donc rendez-vous tout de suite chez le pédiatre: il est fixé la semaine suivante.
J’ai tenu trois jours avant d’aller chercher des informations sur internet. Grossière erreur de ma part. On ne devrait jamais aller sur internet jouer à l’apprenti docteur. Tous les sites sont formels : l’angiome plan est bien plus grave que l’angiome en relief.
Il peut être la marque de problèmes neurologiques.
Il s’accentue avec l’âge.
Il faut débuter au plus tôt un traitement au laser.
Je savais bien qu’il ne fallait pas que je regarde. J’ai pleuré sans m’arrêter pendant deux heures…

Quand arrive le rendez-vous tant attendu, je suis au bord des larmes en posant la question. Mon belge s’en rend compte et pose la main sur ma nuque pour me rassurer… Mais le pédiatre prend la chose très à la légère : « Ce n’est rien du tout, c’est très fréquent, il y a un bébé sur 10 qui présente ce genre de marque. D’ailleurs, ce n’est pas un angiome à proprement parler, c’est une aigrette, c’est souvent accompagné d’autres taches à l’arrière du crâne. (Oui, oui, il a ça aussi) Quoi, ils ne vous l’ont pas dit à l’hôpital que ce n’était pas grave ? »
Si, si, bien sûr qu’il me l’ont dit, mais comment avouer qu’il faut qu’on me le répète 20 fois avant que j’en soit sure ? Mais je suis maintenant apaisée, je commence à me persuader que ce n’est pas si grave et que je vais arriver à surmonter cette marque de naissance.

Suite à ça, je retourne sur internet (on ne se refait pas) chercher des informations sur cette fameuse aigrette. Déjà, entre nous, « aigrette du front », c’est beaucoup plus joli et beaucoup plus acceptable qu’ « angiome » ou pire, « tache de vin ». Et là, soulagement, je lis des choses tellement plus rassurantes ! Que c’est effectivement courant, que ça n’est pas grave, que ça s’en va au bout d’un an… Les photos que j’arrive à trouver (uniquement sur les forums au passage) montrent des bébés avec des taches semblables à la mienne, mais moins marquée. Donc moi, on m’a annoncé 3 ans, c’est normal parce qu’elle est un peu plus foncée que la norme. Je revis. Mon bébé n’aura pas de problèmes neurologiques finalement !

 

La question que je me pose, c’est pourquoi ils ont appelé ça « angiome plan » à l’hôpital si ça n’en est pas un ? Juste pour le plaisir de faire flipper les parents ? Si on avait appelé ça tout de suite « aigrette », ben j’aurais cherché ça sur internet et j’aurais pas flippé. Excusez-moi de savoir lire, hein.

arthur_166Et maintenant, bêtement, juste parce que mon bébé a une aigrette du front et pas un angiome plan, ben je trouve que c’est le plus beau bébé du monde.

Il a un mois et il fait des sourires aux anges que ses parents bêtifiants prennent pour eux.

Il est parfait mon bébé tout taché !

 

 

EDIT : La suite de ce billet, avec l'évolution de la tache en photos http://sortinghat.canalblog.com/archives/2009/08/31/index.html

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 octobre 2007

Le sport en Irlande

Par Amaia

J'ai assisté aujourd'hui à mon premier match de football en live.... sauf que c'était du football gaélique!

Quelle différence me direz-vous entre notre football à nous et ce football dit "gaélique"? La réponse est: immense. C'est à se demander pourquoi ils appellent ça football!

Bon, d'accord, le ballon est le même qu'au football. Il y a des buts tout pareil aussi.

Mais... (le "mais" est ici relativement important)

Il y a quinze joueurs dans chaque équipe - c'est le changement le plus mineur à mes yeux.

Les buts sont aussi dotés de poteaux très hauts comme au rugby.

Ils ont le droit de se tackler comme au rugby - entendez par là "de se projeter violemment les uns contre les autres en espérant faire tomber l'adversaire sans le tuer".

Ils ont le droit de dribbler, comme au basketball.

Ils ont donc, vous l'aurez compris, le droit de prendre la balle dans les mains. La majorité des joueurs portent d'ailleurs des gants, comme nos gardiens.

Les scores montent facilement à 10 - aujourd'hui, c'était 14 à 12. Les buts marqués entre les poteaux au dessus du but de foot comptent un point, et un but marqué dans le but de football compte trois points.

Donc, selon moi, le nom "football" s'applique difficilement à ce sport. Au mieux, on devrait appeler ça du "footketby". En tout cas, c'est impressionnant, ça va très vite, et c'est à mon sens réellement plus physique que notre pauvre petit football... Une sorte de sport mutant. Mais très intéressant, ma foi!La photo ci dessous est assez révélatrice de ce qui se passe sur le terrain...^^

dub_offaly

5 octobre 2007

La vie de tous les jours en Irlande...

Par Amaia (faut que je prenne l'habitude!)

... c'est tout à réapprendre!

- traverser la rue. Bein, oui, les Irlandais roulent à gauche, ces cons.
- faire les courses: s'habituer à de nouvelles marques, de nouveaux prix aussi (l'Irlande est tout de même plus chère que la France), et de nouveaux goûts...
- prendre rendez-vous chez le médecin par téléphone devient une aventure: comprendre, se faire comprendre, savoir où est le cabinet, etc.
- dans un pub, commander au bar, et pas attendre qu'on nous serve, comme en France.
- ne pas non plus être surpris si on rentre dans un pub à 16h: y aura personne. La dernière fois, j'ai cru que c'était fermé!
- s'habituer aux heures de cours à l'école: des 08h55, 11h15, 14h25... Et en plus, ils ont des horaires différents le mercredi! (mais ça, c'est probablement spécifique à mon école).
- se réperer dans des rues sans noms, des maisons sans numéros. Quand j'ai demandé où était le cabinet du docteur, on m'a donné le nom de la rue (inutile sans un plan), et on m'a dit que c'était la maison aux volets rouges. Et quand y a des panneaux, sont tellement cachés par la végétation...
- boire du thé tout le temps. Ou presque. Ca, ça va, je me suis bien habituée.
- ne jamais oublier son parapluie - et s'acheter des chaussures fermées. Le ciel bleu d'Irlande est un traître en puissance.
- dire à chaque fois qu'on parle à quelqu'un de nouveau: "I'm French! Take it slow!"
- savoir qu'au lieu de faire du 39 en godasses, je fais du 6. J'me sens jeune d'un coup, là.
- dans leurs manuels de français, à l'école, on leur apprend à prononcer le français avec l'accent anglais. Ils n'ont pas de phonétique, et du coup, "fantastique" devient "fawntahsteek".
- Tullamore, c'est Kékéland. Il y a plus de voitures tunées au kilomètre carré que de poils au centimètre sur le torse de Sean Connery. C'est dire si on rigole, des fois!

Voilà mes premières nouvelles irlandaises... Je ne suis là que depuis deux semaines, mais je suis déjà très occupée! Mais promis, de temps en temps, je vous raconterai...

Publicité
Publicité
Publicité