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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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26 octobre 2010

Ca m'éneeeerve

Par Maritxu

Depuis plusieurs mois, j’essaie d’organiser une activité avec une association. Le président de l’asso avait l’air emballé, il m’a répondu très vite et a proposé plusieurs pistes intéressantes. Mais pour la concrétisation, il m’a refilé à la nana qui gère l’antenne locale.
Je demandais principalement une rencontre pour qu’on en discute. Elle n’a pas cessé depuis juin, de reporter pour cause de ses multiples vacances/occupations. C’est vrai qu’elle doit être surchargée cette brave dame, elle est à la retraite et a deux petits enfants. C’est prenant, hein. En plus, moi qui ai bien cadré mon emploi du temps, elle ne me propose que des choses que je ne peux pas accepter. C’est fou quand même. J’arrive chez moi à 16h30, je ne peux PAS être disponible à 16h ! Quelle partie t’as pas compris ?
Et voilà qu’hier elle a le culot de me renvoyer un message « en me laissant choisir la date compte tenu de mon emploi du temps chargé ». J’hallucine. C’est à te dégouter de te lancer dans le caritatif.

Je vais finir par me débrouiller toute seule.

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15 octobre 2010

Convivialité

Par Maritxu

Je ne sais plus qui a dit que la convivialité d'une ville se mesure au nombre de bars que l'on y trouve. (J'ai cherché, et google n'a pas été mon ami.) Si on en croit cette définition, la Belgique est TRES accueillante.

J'ai cette semaine étudié la réfection d'une route dans un bled assez perdu. La route, en plein centre-ville, est, comme il fréquent en Belgique, rectiligne. Et sur ces 875m de ligne droite, il y a 12 bars-tavernes-terrasses de resto. 12. Pour 5200 habitants.

Impressive.

14 octobre 2010

Sidérant

Par Maritxu

Les enfants réservent des surprises.
Et des fois, ils nous sidèrent.

Commençons par le commencement : nous allons à la bibliothèque toutes les semaines. Encore un héritage familial : je n’ai aucun souvenir de la première fois où je suis rentrée dans une bibliothèque. Aussi loin que je me souvienne, j’y ai toujours été. J’avais envie de faire la même chose avec mon demi-belge, l’habituer à lire dès son plus jeune âge, le familiariser avec le prêt, lui élargir son horizon. Et moi j’en profite pour me mettre aux classiques, sans trop de réussite d’ailleurs. Bizarrement, je reviens toujours au rayon science-fiction.

Je m’égare.

Bref, nous étions donc à la bibliothèque, et mon demi-belge fouille le rayon enfant pour dénicher les trois livres que je lui accorde toutes les semaines. Il s’arrête devant une couverture et s’exclame : « Ho ! C’est comme le chien bleu ! » C’est à cet instant que j’ai été sidérée.

Je conçois qu’une explication ou deux s’imposent :
Le chien bleu est un livre que nous avions pris 15 jours avant et qui lui avait beaucoup plu, avec raison :

chien_bleu

Celui sur lequel il est tombé en arrêt est celui-ci :

contes_de_f_es

C’est bien la même dessinatrice.

Mais qu’un moutard de 3 ans ai pu faire le rapprochement me laisse sans voix. Je vous laisse juge.

12 octobre 2010

Le parler belge - morceaux choisis

Par Maritxu

L’autre jour, mon Belge, voulant m’expliquer un machin rotatif m’affirma qu’il tournait dans le sens anti-horloger. Si ce terme est compréhensible, j’ai tout de même éclaté de rire. « Mais ça n’existe pas ce mot ! On dit sens anti-horaire ! »
Un doute l’a assailli, et il s’est rangé à mon avis.
Plus tard, quand je raconte cette anecdote au bureau, mes collègues sont surpris : ils emploient TOUS cette expression. Zutre. Heureusement qu’il reste le sens trigonométrique pour rassembler les peuples…
Et voilà, encore un truc typique belge auquel il va falloir que je m’habitue.

En écoutant la radio, j’en ai à la pelle des exemples comme ça. J’ai mis un temps infini à comprendre que quand la radio annonce un fantôme sur une route, il ne s’agit pas d’une entité surnaturelle, mais bien d’un conducteur qui roule à contre-sens.
Et puis, la prononciation !! Des fois, ils prononcent à l’anglaise, alors que mon oreille est habituée à une prononciation française, et des fois, c’est l’inverse. Par exemple : cobaye, qu’un français prononcera « cobaille », devient « cobé » en belge. Un anti-virus super connu (Kaspersky) que le français prononce à l’anglaise (-skaille) est francisé dans la bouche du belge (-ski !). Weird, comme dirait l’autre.

La bonne nouvelle c’est que je commence à contaminer mon Belge avec ma culture française puisque qu’il a eu un doute !

7 octobre 2010

Invité surprise

Par Maritxu

Ce soir, nous avons eu un convive supplémentaire à diner - pardon, souper, hé oui, faut s'habituer à la mode belge...

DSC08165

Il a beaucoup aimé ma soupe ! Soupe que le demi-belge a englouti, puisque l'escargot avait aimé.
Merci du coup de main !

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6 octobre 2010

De l'art de se remettre en question

Par Amaia

Je ne me considère pas comme quelqu'un de très cultivé, bien au contraire. Je veux dire, d'accord, j'ai fait prépa, et j'ai bouffé du classique (complètement à l'insu de mon plein gré) pendant deux ans. Mais soyons honnêtes un instant: c'est ressorti presque aussitôt le contrôle/ la colle/ la dissertation finis.
Mais, surtout, j'ai l'impression d'avoir une culture "grand public": ce que j'aime et que je connais est en général plus ou moins connu d'à peu près tout le monde.

Or so I thought.

Je suis un cours d'anglais à la fac, un cours d'oral. Certaines personnes sont étrangères, d'autres ont fait des études n'incluant pas nécessairement d'anglais, mais je crois que la plupart ont quand même un cursus de LLCE ou au moins LEA en anglais. Ce qui implique cours de civi, recherches personnelles, littérature.

Et je vais faire un exposé sur Monty Python dans ce cours. Je me doute que personne ne connait le "Flying Circus", mais je me disais qu'à défaut de tout connaître par cœur, la majorité des gens connaîtraient "Sacré Graal", comme on connait tous "Le Père Noël est une ordure", au moins de nom.
Et bien non. La majorité de mes camarades n'ont jamais entendu parler des Monty Python, que ce soit "Sacré Graal", "La vie de Brian" ou "Le Sens de la vie". Suis-je folle de croire qu'en trois ans (minimum) d'études anglaises, c'est fou que le nom de Monty Python n'ait jamais été prononcé?

En plus, j'ai cité "Saturday Night Live", et même la prof, anglophone, n'en avait jamais entendu parler non plus! Qu'un Français ne connaisse pas, encore, je me raisonne, mais un anglophone... Je trouve ça dur de ne pas savoir d'où viennent des acteurs comme Bill Murray, Dan Ackroyd ou John Belushi (les Blues Brothers).

Mais peut-être ce n'est pas si connu... mais pour moi, c'est comme si un Français de ma génération (et avant) n'avait jamais entendu parler de "L'école des fans" ou de Jacques Martin.

5 octobre 2010

Poésies

Par Maritxu

Quand j’étais petite, j’étais abonnée aux Belles Histoires de Pomme d’Api. A la dernière page, il y avait des poésies. Une année, ils ont fait une poésie pour chaque mois. Ma maman les a toutes affichées dans la cuisine. Ces poésies d’enfant ont toujours fait partie du décor, et ce malgré deux déménagements. Du coup, je les connais par cœur, presque toutes.
Maintenant, mon demi-belge débute son abonnement. Il est à l’âge de ces poésies courtes qui vous restent des années dans la tête.
Ce dimanche, en mission pour la maîtresse à la recherche de trésors d’automne, je lui ai appris sa première :

L’automne

Il pleut des feuilles jaunes,
Il pleut des feuilles rouges.
L’été va s’endormir
Et l’hiver va venir
Sur la pointe
De ses souliers gelés.

J’ai comme un sentiment d’accomplissement, quelque part.

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