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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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28 mars 2008

Changement d'heure (édité)

Par Maritxu

daliLe fait d'être jeunes parents entraîne parfois des réactions improbables. Exemple :

Maritxu : Hôô, trop bien, ce week-end, on perd une heure !
Belge : Classe ! Arthur va dormir une heure de plus !

Cette anecdote est le reflet exact de ce qu'il s'était passé l'année dernière, au moment du passage à l'heure d'hiver. Tout le monde était ravi de dormir une heure de plus, et nous, on angoissait parce que Arthur allait immenquablement se réveiller trop tôt, et c'est à dire avec la nouvelle heure, BEAUCOUP trop tôt. Et la panique montait en nous à l'idée de reculer les heures des repas pour qu'il se couche à une heure raisonnable.

On avait raison.
Depuis, on n'a jamais pu rattraper cette fichue heure en entier, et Arthur tombe de sommeil à 8h30, au lieu de 9h, et se réveille donc entre 6h et 7h au lieu des 7h - 7h30 auxquels on était habitués. Je crois que c'est donc la première année que je suis RAVIE de perdre une heure, histoire de tenter de gagner de précieuses minutes de sommeil le matin.

Evidemment, il est utopique d'espérer que le décalage tienne deux jours, histoire d'en profiter un peu.

Mais on peut toujours rêver.

EDIT DU LUNDI 31 MARS
Aujourd'hui, donc le lendemain du changement d'heure, Arthur s'est réveillé à .......... 6h15. Heure nouvelle et archi-changée.
Good Lord, this boy is a freak.

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23 mars 2008

Everyone's Irish on March 17th

Le 17 mars dernier, j'ai passé la journée à Dublin, avec deux amies. Le temps de voir comment on fête (plus ou moins) dignement la St Patrick en Irlande, meilleur endroit au monde pour passer cette journée!

On a donc assisté au défilé (maintenant j'arrête pas de dire « parade » en français – pas cool), et profité du beau temps!

Alors, d'abord, s'habiller en vert: pas une blague! Un peu comme si vous alliez à Bayonne habillé normalement... dans une moindre mesure, cependant. Certains vont au bout de la chose – vert dans tous les sens, chapeau, cravate, trèfle (vrai ou en plastique), élastique, drapeau irlandais sur les épaules, etc – et d'autres sont plus sobres – comme moi, juste un tshirt vert et un trèfle accroché au manteau. Donc si un jour vous passez le 17 mars ici, n'hésitez pas.

st_patrick_s_day_018Ensuite, le défilé. Et bien... moyen, je dois dire. Beaucoup de fanfares pas très motivantes – ni motivées, qu'on ne peut pas voir quand on est pas au premier rang – où, bien sûr, nous n'étions pas. Quelques chars sympathiques tout de même: un St Patrick en Harley pour ouvrir le défilé, des animaux-ballons géants (faits pas des Français...), etc. Mais dans l'ensemble, pas une ambiance de folie. Peut-être était-ce dû à l'endroit où on était?! On était quand même sur le O'Connell bridge...

Et puis... comme il faisait beau, on a pris un café/chocolat chaud à emporter à la Butlers Company et on s'est installées sur l'herbe de St Stephen Green... Très sympa! Je suis allée plusieurs fois à Dublin, mais j'ai au final pas beaucoup visité.... :s et je n'étais jamais allée à St Stephen's!

st_patrick_s_day_008Enfin, on est allées voir un concert de musique traditionnelle, normalement accompagnée de danse trad aussi.... et on s'est rendues qu'en fait de danse trad, c'est tout le public qui s'essayait! On a donc passé deux heures à sauter dans tous les sens, sans savoir ce qu'on faisait.... comme le reste des gens, en fait. Les pas que j'ai appris pendant les cours d'Irish Dancing au début de l'année ne collaient pas sur la musique... Pas faute d'avoir essayé! J'ai appris deux-trois pas style Lord of the Dance, sauf que là, c'était de la musique pour danser à plusieurs.... donc c'est pas la même chose du tout!
Mais on s'est bien amusées! Résultat: mal aux mollets pendant trois jours... moins cool, mais ça valait le coup!

Et pour l'anecdote: au début de la journée, on m'a peint un trèfle vert sur la joue gauche. Trèfle que j'ai tenté toute la journée de ne pas effacer en me grattant la joue.... pas facile! En rentrant à la maison, avant de me coucher, je l'ai quand même enlevé. Résultat: la peau n'a pas bronzé sous le trèfle! J'avais pas l'air maligne, le lendemain... heureusement, ça ne se voit déjà plus, mais bon!

Rentrée le soir même à la maison, donc... et pas sortie, car bien trop fatiguée! (et mal aux jambes...:b)

19 mars 2008

Mort d'une étoile

Par Maritxu

2001Je pense que beaucoup de gens qui viennent ici auront compris que j’aime les bandes dessinées. Ce qui a peut-être moins transpiré dans mes écrits, c’est que je suis aussi une grande fan de science-fiction.

Et aujourd’hui, Sir Arthur C. Clarke vient de mourir.

Pour moi, Arthur C. Clarke est rangé avec Asimov, Silverberg, Herbert, Bradbury et Van Vogt, rayon « Dieux vivants de la SF» Et maintenant, de tous mes dieux vivants, il n’en reste plus que deux en vie…

Arthur C. Clarke, c’est celui qui a écrit 2001 l’Odyssée de l’espace, et tous ses suivants. Entre autres. Il a écrit une telle quantité de nouvelles et romans formidables... Ce n’est sans doute pas le meilleur (y en a-t-il seulement un meilleur que les autres ?), mais mon préféré à moi, c’est « Terre, planète impériale ». Dans ce roman, le héros joue aux pentaminos.

Allez, juste pour le plaisir, voici les règles :

Les pentaminos sont des dominos formés de 5 carrés égaux. Il existe 12 formes possibles, pas une de plus. Il faut déjà trouver toutes ces formes, et vous risquez d’être bloqués un certain temps, malgré l’apparente facilité de la tache.

pentaminosEn réfléchissant un peu, on voit bien que 5 x 12 = 60 et que donc il serait possible de caser tous les pentaminos dans un rectangle de 6 par 10. J’ai passé au moins une heure à trouver UNE solution. Il y quelques 2339 possibilités pourtant… Je me suis sentie morveuse !

Par contre, selon le livre, il n’existe que deux possibilités de ranger tous les pentaminos dans un rectangle de 3 par 20. J’ai mis plusieurs semaines (voire mois, c’était il y longtemps), mais j’en ai trouvé une. L’espace d’un instant, je me suis sentie Dieu.

Enfin, pour finir avec ce merveilleux auteur, c’est un peu grâce à lui que j’ai dit oui à mon belge pour appeler mon bébé Arthur. Lui, et Rimbaud. Je me suis dit qu’avec des antécédents pareils, il ne pourrait être qu’un bébé formidable.

Et c’est le cas !

18 mars 2008

Passer à l'oral...

Il ont des tics d'oral, les 6èmes années. Les pauvres, ils ont trop la pression, je devrais pas, mais bon. Je suis impitoyable, comme Dallas.

Il y a celui qui ne comprend pas la question « comment vous appelez-vous? ». On n'est pas sortis de l'auberge à ce rythme là, mon pauvre.
Il y a celui qui est super bon en français, mais qui fait tapoter ses doigts sur la table pendant dix minutes. Je lui ai dit d'arrêter, j'allais les lui couper.
Il y a celui qui me dit qu'il est né en 1999. Fait plus vieux que son âge, c'est sûr!
Il y a celui qui répond à une question: « ouiii .... hum.... nooon..... vous pouvez répéter la question? »
Il y a ceux qui vont toujours à des boums, mon dieu. Et ceux-là trouvent toujours tout fantastique et intéressant. Il n'y a que deux adjectifs en français, ce sont ceux-là.
Il y a celui qui cherche désespérement la traduction française de « score ». Quand je lui annonce la couleur, il se sent un peu con, pendant deux ou trois secondes.... ^^ En même temps, pouvait pas savoir.
Il y a celui qui croit que ça passera plus vite s'il ne me regarde pas.
Il y a celui qui tremble tellement que j'arrive pas à voir la photo qu'il me montre.
Il y a ceux qui ont l'air de réaliser que, bien que je sois française, je ne mords pas. Intéressant, diraient-ils.
Il y a ceux qui récitent. Ceux-là sont les plus embêtants, parce que ce qu'ils disent est juste, mais ça ne leur rapportera pas de points.
Dès qu'ils ont un mot qui ressemble/est le même qu'en anglais, ils en profitent à fond et ne font plus d'efforts de prononciation: sport, commerce, rugby, football... :s De toutes façons, ils ne connaissent pas la phonétique; ils apprennent comment prononcer le français à l'anglaise. Oui, oui. pour prononcer "fantastique",  on leur dit  "fawn-taas-teek". 
Il y a celui qui répond "oui" ou "non" à toutes les questions. Toutes les questions. "Comment allez-vous à l'école le matin, Ciaran?" "Oui.... à la voiture".

Les pauvres. Leur oral est dans quatre semaines, ils flippent à mort, et moi, je me moque d'eux. Enfin, c'est pas comme s'ils allaient lire ça.

17 mars 2008

Happy Saint Patrick's Day!

Trop fatiguée pour faire un article entier ce soir...

Juste un mot pour vous dire que c'est le seul jour de l'année où on croise des gens avec des grands chapeaux verts, et à la fin de la journée, on trouve ça normal.

:D

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16 mars 2008

Les perles... côté Français

Et, oui, nous aussi, de notre côté, parfois, on raconte des conneries en anglais... et on passe pas pour des boulettes! D'autant plus que, le plus souvent, ce sont des sous-entendus assez graveleux qu'on fait sans le vouloir... :s

Récemment, un élève est venu me demander (pour sa prof de français qui ne s'en souvenait plus) comment on dit «head a ball» en français. Après quelques secondes, je comprends, c'est «faire une tête». Pour qu'il s'en souvienne en retournant dans sa salle, je décide de lui traduire littéralement: «make a head». Sauf que, non. Ça, ça veut dire faire une fellation. Forcément, ça les fait rire.

Une autre assistante fait la météo, en classe. Pour ce faire, elle dessine au tableau un gros nuage qui souffle du vent, pour que les élèves trouvent «il y a du vent». «What's the cloud doing? He's blowing.... what? Wind! He's blowing wind.» To blow wind, c'est péter.  Forcément, ça les fait rire.

Une autre fois,  elle est en oral avec une élève, qui lui dit qu'elle «fait trois soeurs». L'assistante reprend, traduisant littéralement, «you do three sisters, really?». «To do a girl» (et peut-être a man, aussi, je sais pas), c'est coucher avec une fille. Donc, forcément, ça l'a fait rire.

Etc, etc, etc.

15 mars 2008

Les perles... côté Irlandais

A propos de la télé-réalité, que les candidats se font manipuler, tout ça: « je sens mauvais pour les candidats »... :D  Pour les nullos de l'anglais: I feel bad for the candidates. Donc effectivement, mot pour mot, il a pas tort.

Une prof (pas chez moi), qui s'en va « allumer le feu ». Se reprend: « non, le chauffeur! ». Et puis, enfin, « je veux dire, le chauffage ».

Le jeune homme, déjà un peu costaud, formé par le rugby, qui te dit que « samedi dernier, je suis allé à une boum »... Je crois que je ne m'en lasserai jamais. :D

Le 2ème année, qui traduit une phrase, sur les tâches ménagères, et qui fait quoi dans la famille de Samira (eux aussi ont leurs Brian, Jenny, et consors); la phrase de départ: « chacun fait son lit ». La traduction « Chacun makes his bed. » Bien essayé!

Lire leurs rédactions, c'est toujours rigolo, surtout quand il s'agit d'un extrait de journal intime. Encore plus quand ils doivent raconter qu'hier soir ils ont rencontré un garçon, et qu'il est trop beau, intelligent, sympa, et qu'ils vont le revoir le week end prochain. Ou qu'ils doivent se révolter parce que leurs parents leur auraient interdit de sortir. "C'est horrible!" "c'est une catastrophe!"

En oral, l'élève qui, grâce à la question "comment est votre meilleur ami?", en profite pour caser un texte qu'il a appris par coeur: "oh, mon meilleur ami est fantastique, il est grand, brun avec les yeux bleus, il est beau, intelligent, sympa..."  I said your best friend, not your special friend. :D (bon, c'est drôle parce que je sais que c'est pas ça qu'il veut dire, hein, je n'ai rien contre les garçons qui préfèrent les garçons!)

Un autre élève, en oral (pas avec moi), à qui on a demandé de décrire son uniforme: "j'ai un cravate rouge et grise, un pantalon gris, et une jupe..." "pardon? Une.... jupe, vous êtes sûr?" "..." "Une jupe is a skirt, Adam" "Ah, non non non, j'ai un pull-over!". Pull-over se dit "jumper", donc il s'est un peu mélangé les pinceaux....

"l'année dernière, je travaillais dans une épicerie. J'ai rencontré les clients et je leur ai pris leur argent." Légalement, j'espère, Alan... ^^

La jeune fille qui plus tard veut étudier "la droite".

Etc, etc, etc.

11 mars 2008

Merde!

Je suis rentrée en France le week end dernier.

Je me suis habituée à regarder d'abord à droite quand je traverse la route!

Et je me suis rendue compte que parler français à des inconnus, ça me fait bizarre. Mine de rien, à Tue-La-Mort, on est six à parler français. Quatre assistantes, une prof, et apparemment un serveur, à qui je n'ai jamais parlé, donc en fait j'en sais rien. Alors quand la dame m'a demandé de lui garder sa place à l'aéroport, ça m'a fait bizarre.

Et puis, je peux plus me moquer des gens ouvertement en français. C'est dommage, parce que c'est rigolo! Méchant, je le reconnais, mais rigolo.

En revanche, la radio ne m'avait pas manqué. Notre chauffeur pas-désagréable-mais-presque nous a * gentiment * mis NRJ dans le bus. Pas de radio, c'était aussi bien.

Mais zut, je regarde à droite pour traverser!

6 mars 2008

Bon, ok, maintenant jme la pète. A mort.

Peut-être vous demandez-vous à quoi ça ressemble l'irlandais... Mais non, pas l'Irlandais moyen (que, vous noterez, j'écris avec une majuscule), non, l'irlandais avec une minuscule, la langue irlandaise!

Bien, voici un petit texte d'une profondeur philosophique à faire pâlir Rousseau, Kant et tous ces autres losers de la life, concocté par mes soins. Oui, vous avez bien compris, j'ai écrit le passage suivant. (aidée par 4 pages de grammaire/conjugaison/vocabulaire, of course, je suis pas Wonderwoman non plus)

Bìonnaìm múinteoir. Gach maidin, téannaìm go dtì an scoil, agus feicim mo cara Teresa. Angus d'fhág Dé hAoine seo caite, ach múinteoir nuathosaigh sé arú inné. Inné, fuair mé leabhar sa siopa; nì lhéifidh mé mo leabhar amárach, scrìobhfaidh mé litir. Buafaidh mé bonn óir mar foghlaimìm Éire!
Agus tú, an dtuigeann tú mo scéal?

Bon, je ne suis pas un monstre, voici la traduction en français:

Je suis professeur. Tous les matins, je vais à l'école, et je vois mon amie Teresa. Angus est parti vendredi dernier, mais un nouveau professeur a commencé avant-hier. Hier, j'ai eu un livre dans une boutique; je ne lirai pas mon livre demain, j'écrirai une lettre. Je vais gagner une médaille d'or parce que j'apprends l'Irlande! (on ne se moque pas, y avait pas « irlandais » dans le vocabulaire)
Et toi, tu comprends mon histoire?

Alors, soyons raisonnable, étant donné que j'ai fait ça toute seule comme une grande avec mes papiers sans l'aide d'un vrai prof d'irlandais, il y a des chances pour que ce texte soit rempli de petites fautes. Cela dit, pour l'ensemble, l'irlandais ça ressemble à ça.

Chouette, non?

3 mars 2008

Once

«A movie to be seen much more times than the titles actually suggests» titrait Empire (l'équivalent de CinéLive en UK). Ce qui, pour les non-anglicistes que je veux pas mettre à l'écart, signifie: «un film à voir bien plus de fois que ce que le titre suggère».

 

Pourtant, rien de plus simple que Once. Un scénario à peine ébauché, constamment remanié sur le tournage par le réalisateur, les acteurs, n'importe qui.

Un film qui raconte l'histoire d'un garçon, d'une fille en plein Dublin. Il répare des aspirateurs, et chante dans les rues de Dublin avec sa guitare qui en a manifestement vu d'autres. Elle est tchèque, vit de petits boulots à droite à gauche. Elle s'arrête pour l'écouter, et ils deviennent amis. Once, c'est l'histoire d'une fois.

C'est aussi un film musical, comme ils disent. La musique, c'est 60% du film. Le réalisateur est un ancien membre du groupe The Frames, groupe irlandais (même Dublinois, si j'ai bien compris). L'acteur principal, c'est le chanteur. La fille, c'est une amie. Les chansons sont intégrées au film, mais attention, ce n'est pas une comédie musicale, hein! Non non, pas du tout. C'est un film musical. Un film sur l'amitié et la musique avec des gens qui font de la musique dedans.

Et quelle musique, mon dieu!

J'ai découvert les Frames à Noël dernier, en finissant la soirée de Noël chez un collègue, où on a continué à boire (du vin blanc français, ma foi, toujours aussi bon ^^), et il a mis les Frames à fond. Vraiment à fond. Et même dans ma léthargie alcoolisée, j'ai senti que cette musique, c'était pas n'importe quoi.

Je me suis procurée la bande originale du film, qu'on fait depuis tourner en boucle dans toute la maison, que ce soit sur mon ordi ou celui de ma coloc...

Et puis, hier, enfin, on a vu le film. Et là, merveille! Les chansons collent superbement à la scène, les chanteurs-acteurs sont touchants... pas toujours très justes, ce ne sont pas des acteurs professionnels, mais ils sont touchants, mais après tout, moi c'est tout ce que je demande. C'est tout ce que le film demande...

onceOnce, c'est une histoire d'une simplicité à en tomber par terre... Alors, je sais qu'il est sorti en France vers novembre ou décembre, et je ne sais pas si leur récente victoire aux Oscars va les renvoyer dans les salles obscures, mais débrouillez-vous, ce film est à voir.

Et pour les gens qui sont allés à Dublin, vous reconnaîtrez les rues, les restaurants, tout ça... Ca fait tellement plaisir!!

Ce film n'a rien de nouveau, rien d'original, mais alors rien du tout. Et pourtant, c'est le film à voir. Une magie, une ambiance se dégage de ces deux là, de leur musique, de cette Irlande dans laquelle je vis depuis quelques mois... A voir, absolument.

Et si je peux me permettre un conseil: j'ai trouvé que connaître les chansons avant de voir le film, c'était vraiment bien, on en profite vraiment, du coup, puisqu'on les connaît déjà.

En espérant que vous tomberez autant sous le charme que moi...

Pour la bande annonce, c'est ici que ça se passe.

2 mars 2008

Mi chu d'Lille, et ti ?

Par Maritxu

J’ai reçu ça par mail et j’ai tellement ri que je l’ai diffusé à tous mes amis… avant de me rendre compte que c’était bel et bien bloggable !

Vous savez que vous êtes de Lille quand...:

- vous savez ce qu'est un welsh et ce qu'il y a dedans (pour les anglishes, non, on n’est pas cannibales on ne bouffe pas les gallois!)
- vous avez au moins une fois déjà comblé un p’tit creux à la chicorée à 6h du mat'
- petit vous aviez des crayons de bois et non pas des crayons à papier
- vous vous méfiez en voiture des '62'
- vous comprenez le mot babache (et tant pis pour les babaches autour qui comprennent pas)
- pour le LOSC vous iriez loin... (au moins jusqu'au grand stade de Villeneuve d'Ascq)
- en voiture on vous dit 'remonte le carreau', vous savez quoi faire!
- la ducasse n'est pas pour vous uniquement une bière
- prononcer le « t » à la fin du mot « vingt » ne vous paraît pas bizarre
- s’il ne pleut pas c'est qu'il fait beau !
- vous savez ce qu'est de la cassonade
- vous lavez par terre avec une raclette/un racleau et une wassingue
- vous allez acheter l'essence et la bière en Belgique
- vous dites « mettre la porte contre » et la plupart des gens comprennent
- vous dites « marcher à pied de chaussettes »
- vous jugez la convivialité d'une ville au nombre de ses cafés
- vous ne prenez pas les baraques à frites pour des gens du voyage.
- il drache... on sort couvert
- vous connaissez la recette secrète de la fricandelle
- Eurostar, Thalys et TGV sont des mots courants
- vous devez prétexter habiter dans un igloo et porter des peaux de bêtes pour plaire à vos connaissances parisiennes.
- vous connaissez la rue de la soif à Lille
- vous réalisez que Bruxelles est vachement mieux que Paris
- à chaque fois que vous partez en vacances vous trouvez qu'il fait bon
- vous réalisez que vous êtes vachement plus musique électro que vos amis des autres régions
- la chanson d'Alain Souchon 'le baiser' te rappelle tes aventures à Bray Dunes
- au tri postal vous n'apportez pas de courrier
- vous confondez pas la voix du Nord avec une ligne de train
- Vous n'avez jamais prétexté une grève des conducteurs de métro quand vous arrivez en retard au taf.
- la définition du mot froid vous semble vraiment différente dans le sud
- Vous regardez A s'barraque de Dany Boon sans les sous-titres
- vos doigts sentent la moule le premier week-end de septembre
- La pluie ne vous empêche pas de sortir
- Les frites avec de la mayo ça vous parait normal
- Vous vous offusquez des reportages dans le Nord sur les chaines nationales...mais ça vous fait quand même bien rire
- Dès le moindre rayon de soleil, vous squattez les terrasses (même en plein hiver).
- Vous dites 's'il vous plaît' en tendant la monnaie pour payer vos achats
- Pour vous, le gris est une couleur
- Vous rêvez de vivre au soleil mais l'idée de quitter Lille est difficile.
- Vous savez prononcer Pot'je vlees (mais vous savez peut-être pas l'écrire)
- Vous trouvez le clapotis de la pluie romantique
- Pour vous la métropole, c'est Lille et sa région.. pas la France entière
- Vous savez que Rijsel et Lille ne font qu'une
- Une semaine sans patate c'est impossible
- Vous connaissez vous aussi une Cathy Bigotte
- Pour vous, le carnaval à ne surtout pas manquer ce n'est ni Rio ni Nice mais celui de Dunkerque
- Gaston et Thérèse ne sont pas des prénoms mais des lycées
- la phrase 'je t'appelle et je te dirai quoi' n'est pas pour vous une bizarrerie mais un apport futur d'information
- vous "savez" faire plein de choses à la place de "pouvoir" les faire
- vous ignorez que la Grand Place a un autre nom (place du Général de Gaulle)
- pour vous, le furet n'est pas un petit animal, mais une librairie
- vous savez qu’il faut dire BruSSelles et pas BruXelles.

Si vous ne comprenez pas tout, n’hésitez pas à demander des précisions !

Quand je pense qu’en 2004, j’aurais pas compris la moitié de cette liste…

Vive le Ch’Nord !

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