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Nobody expects the Spanish inquisition
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Nobody expects the Spanish inquisition
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29 mai 2009

On tourne en rond

Par Maritxu

Juste pour rire, voici un panneau que notre route a croisé dernièrement :

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Sachant que ma carte indiquait "tout droit", quelle route doit-on prendre ? Inutile de dire qu'on s'est perdus !

Ils sont fous ces belges, dirait Obélix.

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25 mai 2009

Vegetal City - Brussels

Par Maritxu

Après plusieurs mois passés la tête dans le guidon, et des désillusions en pagaille, samedi dernier, on a fait une pause, tant bébé que boulot. Nous sommes allés, mon belge et moi, en amoureux, voir une exposition de Luc Schuiten à Bruxelles : Végétal City.

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Luc Schuiten, pour celles et ceusses qui l'ignorent, est architecte. Loin d'être un architecte traditionnel, il s'inspire de la nature pour créer des « habitarbres » dans un contexte bioclimatique. C'est de l'archiborescence. Mon belge est donc sensible à ce genre de travail, qui allie des formes et techniques innovantes avec des matériaux naturels, voire vivants, et les économies d'énergies.

100_3324Pour ma part, je connais Luc Schuiten via la bande dessinée, puisqu'il a collaboré avec son frère, François Schuiten, dessinateur de talent (la Tour, Mary l'enfant penchée, les Cités Obscures...) pour une série de trois tomes formant les Terres Creuses.
Le plus remarquable de ces albums est sans aucun doute Nogegon. En effet, si l'histoire se lit sans aucun souci, toute la bande dessinée est en fait un palindrome. Tout est symétrique : les dialogues dans la mesure du possible, le découpage, les dessins, même le titre !. On ne s'en aperçoit pas du premier coup (certaines de mes connaissances avaient l'album et n'avaient jamais percuté), et c'est là le véritable tour de force de cette BD.
Voici juste un aperçu pour vous faire une idée (les photos sont tellement mauvaises que je ne pense pas que j'aurai des problèmes avec les droits d'auteurs) :

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Bref, tout ça pour dire que nous étions ravis d'aller voir cette exposition.
Au guichet, la dame qui nous sert nous dit : « ha, vous allez voir Végétal City ? Justement, vous avez de la chance, Luc Schuiten est juste là, il vient prendre des photos » Noooon ? Évidemment, nous sommes allés lui faire part de notre admiration pour son travail. Il a été d'une gentillesse et d'une amabilité confondante. Il s'est même montré tellement intéressé par le travail de mon belge qu'il nous a donné sa carte, pour des éventuelles collaborations.
Je plane sur un petit nuage à 1,20m au dessus du sol. L'expo, passionnante, est passée comme dans un rêve...

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C'est tellement formidable de rencontrer quelqu'un qu'on admire, et qui se révèle si humain, si accessible, si gentil...

Voilà, il n'était même pas midi, et c'était déjà une journée exceptionnelle.

Et en plus, il a fait tellement beau que j'ai attrapé un coup de soleil !

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20 mai 2009

Dans la voiture

Par Maritxu

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Dans la voiture, toute seule avec mon bébé, il m'arrive souvent de commenter la route (mon chéri de Belge préféré avait gardé pour lui la façade de l'auto-radio, alors pas de musique). Donc, je commente. Comme Arthur ne parle pas encore, c'est un véritable monologue ponctué de "ehh", "blblblbl" et autres "ooohh".

- Dis donc, on avance pas très vite, il y a un autobus devant nous.
- ohhhh
- Ha, tiens, non, ce n'est pas un autobus, c'est une remorque. Et il y a des chevaux à l'intérieur.
- Haaaa
- Oui des chevaux mon coeur. Comment ça fait les chevaux ? Hiiihiiii
- Haaaahaaaaaaa
- Non, Arthur, pas Haa : Hiii
- Haaaa. AAAAHHH. AHAHAAAAAHHHAAAA

C'est qu'il insiste, ce bébé... Je me retourne et je le vois en train de montrer avec insitance ... ses cheveux.

Ben, oui, cheveux, il connait, chevaux, pas encore !
J'ai bien ri !

12 mai 2009

Haaaa, la Belgique...

Par Maritxu

d_belgiqueSi proche et pourtant si différent !

On se dit qu'on parle la même langue, et finalement, ce n'est pas si simple que ça... Déjà, ce n'est pas exactement la même langue, il y a des tas de différences (qui me font bien rire entre nous).

Pour commencer, comme toute personne déménageant en Belgique, et à plus forte raison parce que je suis une étrangère, j'ai dû m'inscrire à la commune. Oui, à la commune, pas à la mairie. D'ailleurs, dans cette commune, il n'y a pas de maire, mais un bourgmestre (!) et pas non plus de conseillers municipaux, mais des échevins (haha!). Bon, bref. Je vais donc à la commune pour m'inscrire, et la gentille dame me dit que comme j'ai inscrit toute ma famille en même temps, elle ne me fait payer qu'une fois. Payer ? Comment ça ? Ben oui, en Belgique, tout est payant. Pour s'inscrire, c'est 7€50, qu'en toute bonne française se baladant avec un porte-monnaie vide je n'ai pas ! La dame est sympa, elle me laisse aller au crache-fric pour que je tire de l'argent, parce que évidemment ils ne prennent pas la carte bleue mais uniquement la carte « proton » (mais qu'est ce C'EST ?)et que les chèques sont inconnus dans ce pays. Ça commence bien...

Comme on vient d'emménager et que le frigo est vide, je vais au ravitaillement, avec mon bébé sous le bras. Il y a une enseigne à côté de chez nous, qui est réputé pour ses prix bas, tant mieux. Dès que j'ai passé la porte du magasin, je comprends pourquoi les prix sont bas : ils font de sérieuses économies sur la présentation. Des rayonnages comme chez Bricodépôt, très hauts, tout est encore en caisses, je suis complètement perdue ! Je mets un temps fou à prendre mes marques, trouver ce qu'il me faut et arriver enfin aux caisses... Là, mon regard s'évade et tombe sur le panneau « cartes acceptées ». Damned, où est la carte bleue ? Où est la visa ? Bingo, ils ne la prennent pas. J'ai 130€ de courses dans mon chariot, un bébé qui en a plus que marre, pas de portable parce que j'ai eu l'excellente idée de l'oublier à la maison, et aucun moyen de paiement. Ravie, je suis ravie. Je suis rentrée comme une furie à la maison, j'ai arraché la carte bancontact de mon belge, je lui ai collé le braillard dans les pattes et je suis repartie aussi sec (encore heureux qu'il ait été à la maison...) Évidemment, pour couronner le tout, ma seconde sortie du magasin a été le top départ pour la pluie. Ça continue bien !

Puisque je vois bien que si je veux me nourrir dans ce pays, il va vite falloir que je m'équipe d'un moyen de paiement local, on prend un rendez-vous à la banque pour avoir un compte commun belge. On n'imaginait pas la galère dans laquelle on allait s'embarquer. 1h20 pour créer un compte, oui mesdames-messieurs, 1h20. Alors pourquoi ? C'est très simple, c'est relié au premier chapitre de mon épopée : en Belgique, tout le monde doit s'inscrire quand il déménage. Avec leurs nouvelles cartes d'identité à puce, le domicile est donc mentionné sur la carte en permanence. Sauf que voilà, en France, c'est pas obligatoire. Tellement pas que j'ai encore l'adresse de mes parents sur ma carte alors que j'ai déménagé trois fois depuis. Et que mon Belge, du fait de son statut d'expatrié en France, avait retrouvé une carte à l'ancienne avec RIEN AU VERSO, ce qui a occasionné d'autres situations cocasses (oui, une secrétaire a crû bon de ne pas transmettre une photocopie du verso de sa carte -ben oui, y avait rien- et du coup, on lui a fermé sans le prévenir son compte professionnel pour défaut d'identité). Je m'égare. Revenons à nos moutons. Nous avons donc deux personnes qui ne rentrent pas dans les cases pour ouvrir un compte. Un contrat de location ne compte pas comme preuve de domicile en Belgique. Ben non, ce serait trop simple. On s'en est sortis avec nos passeports que j'avais par miracle dans mon sac. Là, c'était l'inverse, j'avais une adresse, pas mon belge. Hilarant, non ? En fait je ne trouve pas.

Bref, j'ai de quoi m'occuper, si ça continue comme ça...

Et ce sont mes parents qui vont recevoir mon code de carte, évidemment !

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