La vie de tous les jours en Irlande...
Par Amaia (faut que je prenne l'habitude!)
... c'est tout à réapprendre!
- traverser la rue. Bein, oui, les Irlandais roulent à gauche, ces cons.
- faire les courses: s'habituer à de nouvelles marques, de nouveaux prix aussi (l'Irlande est tout de même plus chère que la France), et de nouveaux goûts...
- prendre rendez-vous chez le médecin par téléphone devient une aventure: comprendre, se faire comprendre, savoir où est le cabinet, etc.
- dans un pub, commander au bar, et pas attendre qu'on nous serve, comme en France.
- ne pas non plus être surpris si on rentre dans un pub à 16h: y aura personne. La dernière fois, j'ai cru que c'était fermé!
- s'habituer aux heures de cours à l'école: des 08h55, 11h15, 14h25... Et en plus, ils ont des horaires différents le mercredi! (mais ça, c'est probablement spécifique à mon école).
- se réperer dans des rues sans noms, des maisons sans numéros. Quand j'ai demandé où était le cabinet du docteur, on m'a donné le nom de la rue (inutile sans un plan), et on m'a dit que c'était la maison aux volets rouges. Et quand y a des panneaux, sont tellement cachés par la végétation...
- boire du thé tout le temps. Ou presque. Ca, ça va, je me suis bien habituée.
- ne jamais oublier son parapluie - et s'acheter des chaussures fermées. Le ciel bleu d'Irlande est un traître en puissance.
- dire à chaque fois qu'on parle à quelqu'un de nouveau: "I'm French! Take it slow!"
- savoir qu'au lieu de faire du 39 en godasses, je fais du 6. J'me sens jeune d'un coup, là.
- dans leurs manuels de français, à l'école, on leur apprend à prononcer le français avec l'accent anglais. Ils n'ont pas de phonétique, et du coup, "fantastique" devient "fawntahsteek".
- Tullamore, c'est Kékéland. Il y a plus de voitures tunées au kilomètre carré que de poils au centimètre sur le torse de Sean Connery. C'est dire si on rigole, des fois!
Voilà mes premières nouvelles irlandaises... Je ne suis là que depuis deux semaines, mais je suis déjà très occupée! Mais promis, de temps en temps, je vous raconterai...