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Nobody expects the Spanish inquisition
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11 août 2010

Les vacances d'Arthur - 2

La découverte de la montagne se fait avec plaisir. La maison est assez grande pour un petit garçon de presque trois ans, nous avons emporté un petit camion Fisher Price avec lequel sa mère, sa tante, son oncle et tous les cousins ont joué étant petit et qui reprend du service avec l’arrière-petit-fils. Il y a derrière la bâtisse un petit ruisseau et surtout un enclos avec une jument bien malade (couverte de verrues sur les pattes et le ventre, la pauvre), qui mange nos carottes avec un plaisir non dissimulé.

Arthur apprend à dire « montagne », « tracteur », « a-rri-vé » (et pas aviré) correctement, et il se reprend parfois de lui-même.

Puisque c’est un moulin à parole, c’est le temps des perles qui nous font hurler de rire….

Par exemple, sur la montagne, on trouve des animaux, qu’Arthur voit très bien de la voiture, au milieu des arbres sur l’autre versant… mais on y trouve aussi selon lui des cow-boys et des indiens ! Les Pyrénées sont la « new frontier » ?

 

De la maison on a vue sur toute la vallée, et parfois Arthur montre la montagne en face de son petit doigt en disant : « ooh ! Un ours !! ». Il en a compté pas moins de cinq, et en plus ils étaient bleus. Je crois qu’il faut qu’on fasse attention.

 

Et la montagne est composée de deux types d’arbres : les sapins et les arbres. La faute un peu aux adultes, incapables de reconnaître les types d’arbres…

 

Dès qu’on croise un tracteur, un camion ou une voiture, ou n’importe quoi, on a droit à une description très fidèle de la ou les couleurs de l’objet ou l’animal… Un peu de vert, beaucoup de rouge, et beaucoup de bleu aussi, le tracatateur ! (« le quoi ? » « le traaaat… teur ! »)

 

Et puis, la conversation mythique… En deux jours nous avons : cassé la poubelle de la salle de bains et fait pipi au lit, alors on se demandait ce qui allait arriver le troisième jour ! Je défends à Arthur de vomir dans son lit (je dors dans la même chambre), et puis je lui demande :

(moi) Arthur, tu sais ce que ça veut dire « vomir » ?

(Arthur) Aaaah, oui ! Vomir la soupe ! (il en a mangé la veille et a moyennement apprécié)

(Madie, qui s’insurge) Ah non ! La soupe, c’est très bon, on ne la vomit pas. En revanche, on vomit la bière…

(Grand-Pa) Oui, la bière, oui. D’ailleurs, j’en connais un, qui a dû souvent vomir à cause de la bière…

(moi) Un qui boit beaucoup de bière, et oui, ça peut faire vomir, en effet… Mais on ne dira pas qui c’est, ah non… Dis, Arthur, la bière, c’est pour qui ?

(Arthur, grand sourire) C’est pour Papa !

 

Et puis une autre… c’est le soir, et le lendemain on accueille un frère de Madie et sa femme, qui font étape dans les Pyrénées. On explique donc au demi-belge que c’est aussi sa famille, et il répond sans sourciller :

- Oui, comme mon copain Youf ! (le chien des grands-parents côté Belge…)

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Commentaires
M
Normalement, bière = Papa et Bli (Philippe, un ami de mon Belge)<br /> J'essaie de lui apprendre que Maman = Ricard !
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M
Et bien heureusement que le fillot sait trouver des cow-boys et des indiens pour te protéger des ours bleus ;)<br /> J'ai particulièrement apprécié l'association toute naturelle "bière = papa". Il est bon ce petit, il ira loin...
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