Londres...
- par Amaia
... est une ville difficile à aimer, je trouve.
Déjà, je ne la trouve pas jolie. Je préfère presque l'homogénéité hausmanienne - presque. Londres, c'est tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi diraient les mauvaises langues)
Mais petit à petit, je m'habitue. Mais c'est dur! Je me sens plus dépaysée à Londres que je ne l'étais en Norvège.
Et aussi, Londres remet mon ego à sa place.
Tullamore? 6 Français à tout casser.
Stavanger? J'étais la seule de mon groupe à bosser.
Londres? Je suis perdue au milieu de milliers de gens qui font exactement la même chose que moi.
C'est peut-être pour ça que je n'aime pas trop Londres. Je n'y suis pas spéciale. Des Français venus bosser comme moi, il y en a la pelle. Et moi, ça m'embête. J'aime bien être l'étrangère de service! J'aime me noyer dans une autre culture, pas retrouver ma culture à tous les coins de rue.
Notez qu'ici, je me noie dans une vingtaine de cultures à la fois, ce n'est pas non plus désagréable...!
J'ai encore beaucoup de choses à apprendre de Londres... mais aurais-je la patience?!
(bon, pour l'instant, j'ai pas non plus trop le choix, hein; je me vois mal quitter mon stage-de-l'olympe "because I don't feel special, you see")
(pictured de gauche à droite: le futur gratte-ciel le plus haut d'Europe (fini: 2013), Tower Bridge (1894), les docklands (réhabilités dans les années 90) et la Tamise dégueu)