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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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12 juin 2014

Le caractère

Par Maritxu

 

On me dit souvent que ma deuxième, si mignonne, si blonde, si "yeux-bleus", a du caractère. De caractère à caractérielle, la marge est grande. Et pourtant, sautons le pas, je vous l'affirme, Pucine est bien caractérielle.

J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de colère en elle, et qu'il faut qu'elle s'exprime malgré tout l'amour dont nous l'entourons.

Je n'ai pas su comment réagir tout de suite. Faut dire qu'on est un peu désemparé devant un enfant, presque un bébé encore, qui hurle sans s'arrêter en tapant et en lançant tout ce qui se trouve à sa portée. Ca peut durer jusqu'à une heure. Oui, c'est long. Pour nous aussi figurez-vous.

Au début, je répondais par des tapes sur les doigts, pire, des fessées, ou l'arme totale (qui a fonctionné, mais que je n'utiliserai plus, c'est trop violent) : la douche froide toute habillée. Et puis que je me suis dit que la violence n'engendrerait que la violence, et j'essaie de garder mon calme et de trouver des punitions non-violentes. Comme la punir dans sa chambre, par exemple. Maintenant qu'elle est plus grande, c'est efficace, mais avant, j'ai été obligée de fermer à clé pour l'empêcher de sortir, et elle a tapé dans la porte avec la dernière énergie jusqu'à ce qu'on intervienne... Dur.

Je ne sais pas pourquoi elle est comme ça. Je ne sais pas pourquoi elle ne veut pas participer aux danses collectives à l'école, et je ne sais pas plus pourquoi elle balance des coups de pieds au malheureux premier qui la touche ou la regarde de trop près. Il parait que son père était comme ça, et sa colère à lui n'est toujours pas passée... Je ne veux pas qu'elle développe la même amertume que lui.

Je sais juste que je vais mettre tout mon amour à sa disposition, que je vais déployer des trésors de patience, et que je vais y arriver, à lui faire maitriser ses colères. Par l'exemple. Par la douceur. Et tant pis si je dérape, je recommencerai. Encore et encore, jusqu'à ce que ça rentre dans sa tête de pioche : je l'aime et il est inutile de se mettre dans de tels états.

Heureusement qu'elle est jolie, sinon, il y a longtemps que j'aurais demandé à être remboursée !

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2 juin 2014

Sur le chemin

par Maritxu

- Maman, dis, on va où là ?

- On continue encore un peu, et juste avant le cimetière, on descend l'escalier et on suit le ruisseau.

- Haaaa, ouiiiii ! On prend le passage secret ! Chouette ! On va en vécure, nous, des aventures !

27 mai 2014

Foot

Par maritxu (Amaia existe-t-elle toujours ? Ce ne serait pas ma soeur que je skype régulièrement, j'en douterai)

C'est bientôt la coupe du monde.

Les belges sont qualifiés vous vous imaginez ? Non ? Moi non plus.
Mais à l'école, tout le monde est supporter. Au bureau, je connais au moins 3 collègues adultes qui remplissent leurs albums panini. C'est de la folie.

Au milieu de tout ça, mon Demi-Belge d'amour m'a annoncé l'autre jour :

"Tu sais maman, moi, je ne suis pas un vrai garçon parce que je n'aime pas le foot".

Bien, lobbying social oblige, il a quand même en permanence un tatouage des Diables Rouges au bras, il recompte religieusement ses stickers carrefour, et s'est fait une raison : non, maman n'achètera pas l'album pour les coller.

Non mais sans blagues.

24 mai 2014

Mes.enfants.

par Maritxu

 

Oui, avec un point : mes.enfants.
C'est pour se rappeler qu'il ne faut pas faire la liaison.

Pucine nous parle souvent de "mes.enfants". Au début, on a cru que c'étaient ses poupées.

- Mes.enfants ils veulent pas faire caca dans les toilettes, alors moi dit non (index péremptoire levé) et moi punis mes.enfants.
- Mes.enfants y font co'ça (comme ça).
etc...

A force, on a eu un doute. Puis on s'est rendus compte que c'étaient peut-être ses copains de l'école.
Et la lumière fut : la maitresse les appelle forcément "les enfants" et la Puce, avec sa façon à elle de tout s'approprier, le ressort comme "mes enfants".

23 mai 2014

Peux t'aider ?

Par Maritxu

 

Je traverse en ce moment une période bénie.

Dès que je m'apprête à vider une machine, la remplir, ranger la vaisselle, éplucher n'importe quoi, passer l'aspirateur, faire la cuisine, j'ai une petite voix qui arrive comme par magie derrière moi :

- Peux t'aider, maman, oui ?

Et elle m'aide. Jusqu'au bout. Ce n'est pas une lubie qui lui passe au bout de quelques secondes, elle tient vraiment à enlever elle-même tous les germes des patates pour ensuite m'en donner une ("Non ! Moi tout seule !"), me regarder religieusement l'éplucher, et enfin l'apporter, triomphante, dans l'évier de la cuisine pour revenir en courant chercher la suivante.
Evidemment, je triple mon temps de tâches ménagères, mais elle est tellement déçue quand je lui réponds non que j'essaie au maximum de l'associer.

Le second effet kiss-cool, c'est que le grand est jaloux de cette complicité, et vient au minimum nous tenir compagnie quand ça arrive.

Je suis une mère comblée (à défaut d'une épouse, je vois de moins en moins le Belge ces temps-ci).

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19 mai 2014

Comment énerver un belge ?

En avant-propos, précisons qu’il y a 3 communautés linguistiques en Belgique, 3 régions (mais pas avec exactement les mêmes frontières), que les Flamands et les Wallons pourraient presque être considérés comme appartenant à deux pays différents pendant que les germanophones observent tout ça avec indifférence, et sans jamais hausser le ton.

Etant francophone, je parlerai donc pour les Wallons.

Alors, comment énerver un belge ? Il faut tout d’abord annoncer que c’est une entreprise plutôt difficile. Le belge est d’un naturel flegmatique. On ne rappellera jamais assez que la Belgique est le pays du surréalisme et donc le belge ne s’étonne pas de grand-chose, et comme il est naturellement et culturellement doté d’une autodérision hors du commun, il s’offusque encore moins.

Cependant, en grattant un peu, on peut trouver certaines choses…

1- Le belge est sympathique.

C’est un cliché. Prenez n’importe quel étranger qui rencontre un belge, sa réaction sera toujours la même : « Ha, vous êtes belge ? J’adore les belges ! Vous êtes tellement sympathiques ! ».   Non. Le belge n’est pas plus sympathique qu’une autre nationalité, j’imagine qu’il y a un pourcentage d’imbéciles égal à celui du reste du monde. C’est juste que le belge a une limite de tolérance plus élevée, peut-être.

2- Demander qu’on explique la scission de la Belgique (différence Wallons/Flamands)

C’est la seconde question qu’un étranger pose à un belge. Même si le sujet ne l’intéresse pas, parce que la Belgique est championne du monde en termes de nombre de jours sans gouvernement et que tous les journaux du monde en ont parlé, le non-belge pense devoir absolument se renseigner sur ce sujet. C’est gonflant.

3- Parler politique.

Un peu dans la même veine que le point précédent, mais là il s’agit de la politique en général. Entre eux, les belges parlent peu de politique. Ce n’est pas vraiment parce que ça les énerve, c’est plutôt parce qu’ils s’en fichent. D’ailleurs, quand on leur demande comment ils ont fait pour s’en sortir sans gouvernement, la réponse-type est que le pays n’a jamais mieux tourné que pendant cette période-là.

4- Attaquer la monarchie.

Quand on vient d’un pays républicain, on a un peu de mal à se faire à la monarchie belge. Les intitulés « royaux » pullulent (Ecole royale, Cercle royal, etc…). Les humoristes belges épargnent très peu la monarchie d’ailleurs, mais il est curieusement mal venu de critiquer ouvertement la monarchie dans la vie de tous les jours. Tout le monde est d’accord pour dire qu’elle ne sert à rien, mais beaucoup veulent la garder et la respecter quand même.

5- Les reprendre dans leurs tournures de phrases.

Si on insiste un peu, cela les énerve, mais d’une façon générale, comme tout le reste, cela les amuse. Il faut dire qu’ils donnent un peu le bâton pour se faire battre : outre les tournures vieillies (bourgmestre, échevin, « nenni » pour renforcer un « non », « gai » pour « sympa »), on se demande bien pourquoi ils emploient « clignoteur » à la place de « clignotant », ou « sens horloger » pour « horaire ». Quant à leurs expressions, elles sont tellement imagées que c’en est un bonheur (« tu peux danser sur ta tête, tu n’y arriveras pas », « la bande des pneus crevés » sur autoroute…) Des dictionnaires entiers sont dédiés à ce français de Belgique, si savoureux.

6- Dire que la frite est française.

Un soupçon d’énervement dans celle-ci. Ce qui est curieux, c’est que les principaux concernés – les français – à qui on attribue la paternité de la frite dans le reste du monde, savent bien, eux, que ce sont les belges les champions. Il suffit de rentrer dans n’importe laquelle des innombrables friteries belges pour s’en convaincre.

7- Critiquer les bières belges.

C’est une question de fierté. La meilleure bière du monde, élue chaque année, est régulièrement une bière belge. La Belgique compte un nombre record de bières différentes, toutes plus savoureuses les unes que les autres. On a coutume de dire qu’il suffit de rassembler trois personnes pour qu’elles se mettent à brasser de la bière. Alors quand on vient dire à un belge qu’on ne connait pas les bières belges ou pire, qu’on préfère les lagers allemandes, on est d’office catalogué comme ignorant, voire inculte. Mais le belge n’est pas rancunier, et la suite probable est qu’il vous offrira un Orval.

8- Exploiter le stéréotype wallon

Le wallon est fainéant. Le wallon coûte de l’argent à la Belgique. Les chômeurs wallons sont tous des tire-au-flanc. Faut-il vraiment préciser que toutes les affirmations précédentes sont fausses ? Et qu’elles agacent prodigieusement le wallon précité ?

9- Penser que tel ou tel star / film / livre est français.

Non, ce n’est pas parce qu’ils sont de renommée mondiale et qu’ils parlent français que la France est autorisée à s’approprier certaines œuvre ou certains artistes. S’il est à peu près acquis que Magritte et les frères Dardenne sont belges, il faut rappeler que Cécile de France, Amélie Nothomb, Stromae, Benoît Poelvoorde, Philippe Geluck et bien d’autres aussi sont bel et bien belges.

Oui, le compte s’arrête à neuf. Et alors ? Ça vous énerve ?

29 avril 2014

*sigh*

Dimanche matin, arrivée des enfants dans le lit parental.

La Pucine fait un câlin à son doudou, je fais un câlin à la Pucine, et ma main effleure le doudou.
"Mais, il est tout mouillé ce doudou ! Tu l'as machouillé ?"
Elle se retourne vers moi, hilare :
"Non ! C'est du pipi !"

Comme voilà une belle façon de commencer ma journée...

25 avril 2014

La nuit

Par maritxu

Depuis que les enfants sont nés, nous avons une vie la nuit. Oui oui ! On peut parfois même dire que nos soirées commencent lorsqu'ils sont couchés... Comme beaucoup de parents.

Nos enfants dorment bien. Nos enfants s'endorment rapidement. Dès le début, nous avons instauré un rituel : dents - histoire - réglage du réveil - bisous - dodo.
Je ne sais pas si c'est l'immuabilité de ce rituel ou le simple fait que nous ayons de la chance, mais les redescentes après le coucher sont rares (et toujours du fait du Demi-Belge), et les réveils intempestifs encore plus, et toujours justifiés (et presqu'exclusivement du fait du Demi-Belge). La Pucine, elle, met souvent un temps infini à s'endormir, mais elle reste sage (!) et tranquille dans son lit (!!??!!).

Lorsque l'un de nous sort, ou est absent au moment du coucher, nous avons pris l'habitude de venir leur faire un bisou, même s'ils dorment, pour les prévenir de notre rentrée. Je ne sais pas pourquoi, mais je m'imagine que même si leur corps est endormi, leur cerveau va enregistrer l'information et se décontracter : Papa et Maman sont là. Tout va bien. On vous aime.

Hier soir, j'avais une réunion. Quand je suis rentrée, j'ai fait ma tournée de bisous. Demi-belge s'est retourné contre le mur, et la Pucine a ouvert les yeux en un éclair, et sa main a jailli pour me toucher le visage. Ce n'était pas un geste agressif ou de défense, non, c'était comme pour vérifier ma réalité.
Le temps que son bras retombe, elle s'était rendormie.

C'est pour des moments comme ceux-là qu'on devient parents.

4 avril 2014

Mon (bis)

Par Maritxu

 

Je vous ai déjà parlé de l'instinct de propriété de la Pucine. Ca s'aggrave.

Elle s'approche de notre groupe d'adultes qui discutons : "Ca c'est maman, ça, c'est mon frère, ça c'est mamie, et puis marinette, et mon Pierre."

Autrement dit, tous les prénoms qui commencent par "ma" sont implicitement à elle également...

 

Et hier soir dans le bain :

"Lui, c'est MON Demi-Belge, ce frère-là."

3 avril 2014

Des fois, faut pas chercher à comprendre

Par Maritxu

 

Pucine s'approche de moi, et d'un air interrogateur, met son doigt dans mon oreille.

"oh ! Maman a oreille tout doux !"

Puis elle farfouille sa propre oreille.

"Oh ! Est tout doux aussi !"

6 février 2014

Je suis fière comme un bar-tabac !

Bon, c'est une vieille blague, mais elle est copyright papa, alors j'ai l'excuse de l'entretien du souvenir.

Voilà avec quoi est revenu de l'école le demi-Belge ce soir :

DSC03790

C'est plutôt normal en revenant de l'école, non ?

Oui, oui, sauf qu'il est en CP / 1ère primaire, qu'ils n'ont pas encore vus les chiffres au-delà de 30, et que les autres en sont encore à additionner deux nombres jusqu'à un total de 10. Ha, et aussi que c'est un exercice qu'il s'est inventé tout seul, parce qu'il s'ennuyait à avoir fini tout le reste, et qu'il l'a fait noter par sa maitresse (un brin fayot, quand même).

ALORS, elle est pas toute légitime ma fierté ?

3 février 2014

Les bisous volants

Par Maritxu

 

Le demi-Belge nous a toujours fait des tonnes de bisous. Depuis que sa soeur est arrivée, ça c'est aggravé. En plus, maintenant, il est d'une équité limite maladive dans ses distributions : il n'est pas rare de le voir arrvier à toutes berzingues dans la cuisine pour me faire un bisou, juste parce qu'il vient d'en faire un à la Pucine.

Depuis quelques temps, j'avais noté qu'il faisait souvent des bisous en l'air, après nous avoir embrassées, moi et la Puce. je me doutais bien que c'était pour son Papa, peu souvent à la maison.

- Petit apparté rigolo-
Quand les enfants demandent où est leur père, ils anticipent la réponse eux-mêmes : ils demandent si
1- il dort ou
2 - il travaille.
Ils ont en général 80% de réussite, les 20% restant, c'est qu'il est aux toilettes depuis plus d'un quart d'heure.
- fin du petit apparté-

Hier, après cette manifestation de bisou volant, il se parle à lui même :
"j'ai fait un bisou à maman, à Pucine et à papa, et mon bisou il va se cogner partout sur les murs, rebondir, et arriver sur papa"

C'est pas trop trop mignon ?

29 janvier 2014

Un matin

par Maritxu

 

Ce matin, très très trop tôt, Demi-Belge a fait un cauchemar et est venu chercher du réconfort dans le lit parental. Chose inhabituelle, il s'y est rendormi... Quand mon réveil à sonné, il n'a pas bronché, et c'est donc en catimini que je suis sortie du lit.

Je me suis habillée dans le noir, afin de préserver de précieuses minutes de sommeil (et surtout pour avoir la paix). J'avais une machine à étendre, et j'ai donc fait un aller-retour en bas. Alors que, le plus silencieusement possible, j'étends mon ligne sur le palier, j'entends par la porte entr'ouverte de la chambre d'enfants : "Paaaaaappaaaaaaa ! Paaaaaaaapaaaaaaaaaaa !"
Flûte, Pucine est réveillée.
Très doucement, sans m'arrêter d'étendre (le but étant de partir au bureau le plus vite possible): "c'est maman, chut, rendors-toi".
Elle continue d'appeler, mais maintenant, "Papa" s'est mélangé avec quelque chose qui ressemble à "kissskiawouèrbort". Plusieurs fois, de plus en plus fort.
Je suis sur le point de terminer quand je l'entends sortir de son lit.
Damned, raté. Il va falloir que je m'occupe de tout le monde avant de partir au bureau, ça va pas le faire.

Elle continue de marmoner "kissskiawouèrbort", et au moment où je m'attends à la voir sortir, CLAC ! La porte de sa chambre a été claquée avec la dernière énergie.

Et là, je percute : "kissskiawouèrbort."
"Qui est-ce qui a ouvert la porte."

Autant vous dire que je suis partie sur la pointe des pieds...

2 janvier 2014

Mon !

par Maritxu

 

Pucine arrive en courant alors que son frère a pris place à la table :
- C'est mon chaise !
Je la reprends :
- Non, Pucine, c'est "ma" chaise.
- Non, c'est MON chaise !

(valable également avec MON tétine, MON poupée et MON ça)

 

10 décembre 2013

Ca sonne en bas

par Maritxu

 

18h. L'interphone sonne.

- Il faut que je fasse un petit apparté pour expliquer que ma sonnette de rue est devant une grille, elle-même devant une petite cour, puis la porte d'entrée, un escalier, mon salon, ma cuisine et enfin, l'interphone.-

" Wawouuouhwhaaa Oui ? mouuhaaaaaa "
" Bonjour, c'est *****, j'aimerais discuter de votre contrat "
" Paahhouwaaaa Pardon ? Qui ? Waaaouhhhaouuuu J'ai un contrat de quoi ? "
" Ha ? Vous avez un contrat chez **** ?."
" Je comprends pas. Vous êtes un démarcheur ? -Je ne lui laisse pas le temps de répondre- Parce que si oui, j'ai vraiment pas le temps là. J'ai une deux ans qui hurle et un 6 ans qui est tout nu et prêt à aller au bain. Alors j'ai vraiment pas le temps de descendre."
" Oh... Pardon madame. Je comprends. Bonne soirée."

Je crois que j'ai trouvé la parade pour n'importe quoi maintenant.

5 décembre 2013

Les épinards

Par Maritxu

 

Demi-Belge vient me voir après avoir vu un dessin animé de T'choupi :

- Il est bête T'choupi, il dit que les épinards c'est pas bon. Alors qu'en vrai, c'est super bon, même moi j'aime ça !

Et voilà comment on démonte le lobbying des mauvais épinards. Moi j'aime ça, donc mes enfants aussi.
En revanche, je n'aime pas le céleri et CURIEUSEMENT mes enfants non plus.

20 novembre 2013

Le métier

Par Maritxu

Ce matin, au cours du câlin matinal de rigueur dans le lit parental :

- Maman, moi je sais ce que je veux faire comme métier quand je serai grand.
- Oui ? Et c'est quoi ?
- Je veux être chercheur d'or, chercheur d'os de dinosaures et voyager dans l'espace.

*Je fais intérieurement un saut de joie parce que j'ai réussi à transmettre mes passions à mon fils : la géologie et l'astronomie*

- C'est bien mon chéri.
- Oui, en plus, dans l'espace c'est trop cool, tu peux aller dormir quand tu veux.

*Je fais intérieurement une danse de la joie dans ma tête, parce que mon fils a PENSE, à 6 ans, que l'alternance jour/nuit n'était forcément pas la même dans l'espace*

- Ha bon ?
- Ben oui, dans l'espace, tu es tout seul, il n'y a personne de ta famille qui est là pour te dire d'aller au lit.

*Je suis retombée*

6 novembre 2013

La conjugaison

Par Maritxu

 

Demi-belge : c'est moi qui a retrouvé le jouet !
Moi : ....
Demi-belge : C'est moi qui l'AI retrouvé.
Moi : C'est bien mon coeur.
Demi-belge : Tu as vu ? Cette fois, je me suis reprendu tout seul.

30 septembre 2013

En fait, t'es un mec verni

Par maritxu

 

Un soir au creux du lit, je discute avec mon belge :

"En fait, t'es peinard toi, tu travailles comme un dingue et du coup je te passe tout, la maison tourne sans toi, tu rentres les enfants sont lavés, en pyjama, tu ne t'es occupé de rien, les lessives se font toutes seules, tu ne décides de rien le week-end, tu suis le mouvement, tu ne fais même pas ta propre valise, tu n'as pas à te préoccuper des factures, elles sont payées en temps et en heure, je pense à ta place à tes rendez-vous, même professionnels des fois, t'as même pas à chercher une copine, elle est déjà dans ton lit. En gros, tu restes avec moi par confort. Non ?"

"Et en plus, tu fais tout ça gratuitement, ça me coûterait vachement cher si je devais payer pour ça".

"..."

"ben quoi ?"

"Bon, je vais bouder 10 minutes, et je reviens."

"Tu l'as cherché non ?"

"Oui, oui, je sais, je te dis que je vais bouder 10 minutes et je reviens"

23 septembre 2013

Madame, vous n'avez rien.

Par Maritxu

 

C'est un syndrome. Chez moi en tous cas.

Je m'occupe assez mal de moi, même si je me plains souvent. Ne me jetez pas la pierre, c'est un trait de caractère typiquement féminin, et pour une fois que je donne dans la fifille, je ne vais pas arrêter. (D'autant que ça ne marche pas DU TOUT avec mon Belge, alors je ne fais de mal à personne).
Donc, quand je vais chez le médecin, c'est que je ne vais pas bien, mais alors pas bien du tout, et qu'en plus, ça fait longtemps que ça dure. Et à chaque fois, je n'ai rien. Rien du tout. Rien de diagnostiquable en tous cas.

Tiens, l'autre jour, j'ai de la fièvre et des courbatures, je trouve 2 tiques dans mon bain (APRES MA FIEVRE, hein), donc, lien de cause à effet, paf, je me fends d'une visite. Je suis stressée-fatiguée, m'entends-je dire.

La semaine suivant, je crève de mal à la jambe, du coup, j'hésite fortement à aller chez le médecin, pour m'entendre dire encore une fois que c'est dans ma tête. Bon, j'ai trop mal, je vais en voir un autre (je ne suis pas maso), et -je vous le donne en mille- il ne me trouve rien. Pourtant, par acquis de conscience, il m'envoie passer un doppler. Ben j'avais bel et bien une phlébite ! Ca m'a grandement rassuré sur ma santé mentale.

Depuis la grossesse du Demi-belge, je me cogne des hémorroïdes. 6 ans. Et depuis un an, ces saletés commencent à vraiment handicaper ma vie. Je consulte enfin la semaine dernière. J'ai rien. Il ne peut rien faire, puisque selon lui, il n'y a rien à soigner. Super, je peux continuer à ne plus pouvoir marcher plus de deux heures en ayant la satisfaction de savoir que je n'ai rien. La douleur est dans ma tête aussi ?

Ha, et l'après-midi du même jour, j'ai hématoloque pour cette histoire de nouvelle phlébite. Devinez un peu ce que raconte la prise de sang ? Mais RIEN, ma bonne dame, elle ne raconte RIEN DU TOUT ! je n'ai AUCUNE anomalie de la coagulation !

Comme a dit la grand-mère de mon belge, je mourrai un jour en bonne santé, vous allez voir.

 

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