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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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29 décembre 2011

Zombie

Moi : Ouhh, j'ai l'impression d'être un zombie ce matin

Demi-belge : Non maman, t'es pas un zombie t'es une maman ! T'es même MA maman ! Et aussi la maman de Boulette ! Comme tout le monde !

(hahahahaha)

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21 décembre 2011

L'hiver

Pour une fois, cette perle n'a pas été récoltée par moi, mais par mon Belge qui a vécu ma vie pendant 4 jours... et qui n'est pas super chaud pour recommencer tout de suite ! Je crois que pendant quelques temps, je vais récolter les fruits de ce grand week-end passé en tête à tête avec ses enfants. Ce n'est pas si facile de tout gérer ! Bon, la perle. Après moults enguirlandages pour levages nocturnes intempestifs, notre Demi-belge a affirmé à son père : "Papa, c'est parce que les journées sont trop courtes, alors moi quand la nuit est là, je suis pas fatigué." Imparable.
14 décembre 2011

Doudou(s)

Certains parents stockent les doudous identiques en cas de perte du doudou-en-titre.
Pas moi.

Déjà, c’est un peu de la faute du Demi-belge lui-même : il n’a jamais eu de doudou attitré. Avant un an, peu lui importait ce qu’il avait dans son lit. Ensuite, les doudous changeaient tous les mois. Pris d’une affection soudaine pour Monsieur le Mouton, il l’a ensuite échangé contre l’éfélant ET Didou. Sur une aire d’autoroute, Monsieur Lion lui a fait un effet bœuf, il ne l’a plus quitté pendant quelques temps (je n’ai JAMAIS aussi bien investi 2,99€). A Noël, Hobbes a eu un succès immédiat, et a donc d’office remplacé les intérimaires. Intérimaires qui refaisaient surface occasionnellement. Il n’est toujours pas rare de voir mon loupiot avec pas moins de 5 peluches dans les bras, toutes étant essentielles à son endormissement.
Depuis la naissance de Boulette, c’est Plouplette, son unique poupée (rose) qui tient la dragée haute. Cela fait donc 6 mois, et seul Hobbes avait duré aussi longtemps.
Ceci étant, à cause de cette multitude de doudous (grâce à, plutôt), les oublis sont mieux tolérés. Il nous arrive d’oublier des doudous en déplacement, et le Demi-belge se fait une raison, ou remplace le manquant par un autre. Pour Plouplette, une fois, on a eu un moment de flou, mais les Playmobils sont venus me sauver.
A la grande époque de Hobbes, qui avait pourtant été si difficile à trouver, on était tombés nez à nez dans un magasin avec 5 peluches identiques. J’avais alors demandé à mon Demi-belge s’il n’en voulait pas un deuxième. Sa réponse avait été magnifique (3 ans, je précise) :
- Mais non maman, j’en ai déjà un !
- Oui, mais si tu le perds ?
- Mais je veux pas le perdre !
- Mais si tu le perds quand même ?
- Ben s’il est perdu, alors, tant pis !
La maturité de mon fils m’étonnera toujours.

Boulette semble suivre le même schéma : un doudou à la crèche (il y reste, aucun risque de perte), et des multitudes de doudous dans son lit (majoritairement hérités de son frère, qui avait été inondé). Elle s’en tape, tant que c’est doux, et sur sa tête.

C’est moi qui ai des enfants faciles ou ils sont juste exceptionnels ?


13 décembre 2011

Oedipe

« Moi, j’aime que les mamans, les mamies, les petites sœurs et les copains à l’école. Moi j’aime pas les papas et les papys. » Nous voilà bien barrés. Mon fils a un sérieux complexe d’Œdipe. Ca s’aggrave d’autant plus que mon Belge n’est pas souvent présent à la maison et qu’il n’aime pas faire respecter les lois en vigueur. Il est plus dans le jeu et les négociations. En cas de crise, nous nous retrouvons donc dans une situation totalement improbable : il me réclame à cors et à cris, en interdisant à son père d’intervenir, de le toucher et même de le regarder, en sachant pertinemment que si c’est moi qui viens, il va se faire punir… Heureusement, ce n’est pas tous les jours comme ça, et il y a des moments où il accepte son père. Mais dès qu’il s’agit de le faire obéir quand il n’est pas disposé à le faire, son père peut danser sur sa tête (j’adore cette expression belge !), il n’arrivera à rien, il n’y a que moi. Par exemple, s’il m’arrive de partir travailler sans le voir le matin, il est ingérable. Mon Belge à toutes les peines du monde à l’habiller et l’emmener à l’école. Récemment, je l’ai réveillé alors qu’il dormait profondément pour lui faire un bisou. Je lui ai dit qu’il pouvait se rendormir, et chose extraordinaire, il l’a fait. Une heure plus tard, il ne s’en rappelait plus et hurlait dans la maison en me réclamant. C’est épuisant, à la longue. Il parait que ça peut durer jusqu’à 7 ans. Super ! J’attends avec impatience que Boulette grandisse et adule son père à tel point qu’il doive tout faire… Juste retour des choses, non ? Vu l’accueil qu’il a quand il rentre du travail (grands sourires et cris de joie) et celui que j’ai quand je vais la chercher à la crèche (c’est clair, elle me snobe. Je n’ai pas droit à un sourire), c’est bien parti !
11 décembre 2011

Supermarché

Entendu au supermarché hier : une maman dit à son fils :

"Si tu parlerais mieux, je te comprendrais mieux"

J'ai attendu qu'elle se corrige, mais non.
Pauvre monde.

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5 décembre 2011

Quand je serai grand

- Tu sais maman, la maitresse elle a dit qu'on pouvait faire toooout ce qu'on voulait. - Comment ça, tout ce que tu veux ? - Tu sais, quand on sera grand, hé ben on peut faire .... heuuu... conducteur de camion de pompier... ouuuuu... construire des maisons... - Et toi alors, tu sais ce que tu voudras faire quand tu seras grand ? - Oui. Moi, quand je serai grand, je serai un amoureux.
2 décembre 2011

Histoire vraie

Nous visitons un chateau en famille. Oui, je visite des chateaux, j'aime ça, et alors ? L'étage n'a pas d'accès poussette, alors je décide de prendre ma Pucine dans les bras. Elle est habillée avec une robe violette. On croise un vieux monsieur qui admire ma belle : "Oh ! Qu'il est mignon ce bébé ! C'est une fille ou un garçon ?" Sa femme le bouscule du coude : "Mais enfin ! Elle a une robe !" Voilà. Habiller les bébé garçons en bleu et les filles en rose ne sert à rien. Les hommes sont désespérément idiots.
30 novembre 2011

Initiation au solide

Point de géométrie dans cette histoire, rassurez-vous ! Il s'agit ici de déversification alimentaire. Ca m'amuse. Ma Pucine n'a que 5 mois, mais depuis un bon mois, je lui fais goûter des trucs. Forte de mon expérience avec le demi-belge, j'ai commencé avec les fruits, beaucoup mieux acceptés par l'aîné. Au menu donc, pommes, pêches, poires et autres joyeusetés. J'ai choisi le moment avec soin, avant le bain, là où la faim commence à se faire sentir, mais sans trop d'insistance encore. C'est qu'après le bain, quelle que soit l'heure, le biberon ne doit pas trainer... Elle a goûté. Avec beaucoup d'étonnement, il faut bien le dire. Ses mimiques n'étaient pas écoeurées, mais elle était loin d'être ravie non plus. Au bout de trois cuillères, invariablement, la bouche se fermait. Sans hurler, dans le calme, mais le message était très clair : pas plus, non merci, n'insistez pas. J'ai fait un flop total avec mes fruits en croyant lui faire plaisir. Le seul demi-succès a été un quartier de pomme qu'elle a sucé avec bonheur pendant un bon quart d'heure dans un resto. Et puis hier soir, j'étais en mal d'émotions fortes, alors j'ai tenté les légumes. Avec de la soupe que j'avais moi-même préparé avec amoûûr. Elle a adoré. Positivement. A grands renforts de "pfffffttt" de contentements qui m'en mettaient partout, elle a vite compris qu'avec une cuillère, point de succion, il fallait ouvrir la bouche. Par contre, comme c'est (bien) ma fille, elle ne sait pas l'ouvrir sans proférer un son, et c'était vraiment marrant de la voir se gargariser la bouche grande ouverte. Dès que je relachais un peu la cadence, elle s'énervait ! C'est qu'il fallait tenir le rythme ! Bilan : je l'ai arrêtée à une quinzaine de mini-cuillères. Il a bien fallu, c'était juste pour goûter à la base ! Comme elle demandait encore, je l'ai vite collée dans son bain pour la calmer : elle adore. Bref, encore une fois, inutile de vouloir comparer les gosses, ça ne sert à RIEN.
15 novembre 2011

Ou ne pas se vexer pour rien

Oui, je ne le répèterai jamais assez, c'est à des détails qu'on sait qu'on est en Belgique et pas en France.

Nous sommes en automne et les oiseaux migrent. Mon beau-père, qui adore la nature, s'y intéresse de près. Lorsqu'au milieu d'un logorrhée de jolis petits noms à l'adresse de ma fille, il l'appelle "ma petite grue", je tique, mais je ne dis rien.
Au bout de la troisième fois, quand même, je pose la question.

Effectivement, ça n'a pas la même signification en Belgique.
Mon beau-père a promis d'arrêter. 

11 novembre 2011

De la mauvaise (voire nulle) information des jeunes mamans


Il y avait longtemps que j'avais envie de pondre cet article, parce que j'en ai marre. La société actuelle nous pousse à toujours vouloir faire mieux, plus vite, à nous couler dans un moule, et si on n'est pas parfait, on est montrés du doigt.
Je dis stop.

Un couple qui s'engage dans l'aventure de l'enfantement n'est pas sorti de l'auberge mes amis. Déjà, la pression sociale. Vous ne pouvez pas être en couple depuis deux ans ou mariés depuis un an que toute la famille et amis vous pressent « et les enfants, c'est pour quand ? » Je rappelle qu'il y a des couples qui n'en veulent pas. Que c'est leur choix. Qu'ensuite, il n'y a rien de pire d'être en essai bébé et de s'entendre rabâcher toutes les semaines « toujours pas ? ». Que de toutes façons, on ne l'annoncera pas avant trois mois de grossesse, alors arrêtez de pomper l'air aux gens.

Je ne parle même pas de ceux qui galèrent en procréation médicalement assistée (PMA), ceux-là sont encore plus à plaindre, et je n'étais heureusement pas dans ce cas.

Quand on est enceinte, la galère continue. Avant, les gens étaient beaucoup plus proches, et les grands-parents habitaient souvent sous le même toit. Les grands-mères pouvaient conseiller les femmes enceintes, les rassurer. Internet n'existait pas, donc on ne pouvait pas aller sur des forums où faire part de toutes ses angoisses, trouver des réponses non adaptées, et endosser en plus les angoisses des autres futures mamans. Non, sans rire, ce truc est un piège, je connais, je suis tombée dedans. On finit par flipper tous les jours parce que Machin a eu un problème, et pourquoi pas moi ??

Les cours de préparation à l'accouchement aussi sont sujets à question. Avec la multitude des offres proposées, on ne sait plus à quel saint se vouer. Haptonomie ? Classique ? Chant choral ? Piscine ? Sophrologie ? Le plus drôle c'est que toutes ces préparations passent sous silence le point le plus important de l'accouchement : ça fait atrocement mal. Si. Que les filles qui se demandent si elles vont vraiment reconnaître une vraie contraction quand le travail va commencer se rassurent : on ne peut pas se tromper. C'est extrêmement douloureux. Heureusement, on oublie. Et pour celles qui ne sont pas contre, la péridurale est un acte médical miraculeux, il faut vraiment élever un monument au type qui a inventé ça.

Enfin, le bébé arrive. Et là, c'est inconnu. On rentre dans un territoire vierge, sans repère. On s'imagine un bébé parfait, tout rose et tout beau, passant sa vie à dormir, manger (et faire caca pour les plus réalistes). S'il est vrai que quelques bébés sont comme ça, ils ne sont pas légion. Un bébé, ça pleure. Beaucoup. Bruyamment. Et la majorité du temps, on ne sait pas pourquoi. On est désemparés.
Encore une fois, lorsque la vie était communautaire, les tantes, grands-mères, cousines, sœurs prenaient le relais. Elles partageaient leur expérience. De nos jours, la cellule familiale est réduite à sa plus simple expression, et le passage des grands-mères se limite à une semaine, les autres, encore moins. Comment aider efficacement la maman débordée en aussi peu de temps ? Comment comprendre le bébé, et conseiller utilement la mère ? Réponse : pas. On doit se débrouiller toute seule, et en plus s'occuper de l'intendance, du ménage et de sa silhouette. Parce que si tu n'as pas retrouvé ta taille mannequin en un mois, tu es montrée du doigt (« oh, tu pourrais faire un effort quand même. » « Et l'allaitement, ça fait fondre, pourquoi tu as aussi peu perdu ? ») Je ne sais pas si je suis foutue comme les autres, mais moi, je n'ai pas perdu UN gramme pendant mes deux allaitements. Voilà, c'est comme ça, tenez-le vous pour dit.

Avec de la chance, le papa est là le soir ou même la journée pour passer le relais. Mais pas toujours. Je voue une admiration éperdue à ces mères célibataires ou à ces femmes de militaires qui doivent tout assurer toutes seules.
Chapeau les filles.

Chaque visite chez le pédiatre est sujet à questionnements. Il n'est pas assez gros, trop gros, ne suit pas assez bien des yeux, boit trop, ne sait pas encore se retourner, et le pédiatre, s'il est vraiment mauvais, se permet encore des conseils d'éducation « vous devriez faire comme ci, comme ça. » Mais comment peut-il connaître les réalités de notre vie au quotidien ? On fait comme on peut figurez-vous ! Moi on m'avait traumatisé avec « 5 kilos, 5 tétées ». Mon premier buvait trop soit-disant, et je me le trimbalais donc dans toute la maison, hurlant, en lorgnant désespérément sur l'horloge que l'heure soit venue de lui redonner le sein.

Cette erreur – ces erreurs, il n'y a pas eu que celle-là – je ne les ai pas recommencées pour la deuxième. On dit que les seconds sont plus calmes. C'est faux. C'est la maman qui est plus décontractée, parce qu'elle sait où elle met les pieds.

J'ai refusé les diktats de la pression sociale.
J'ai laissé mon appartement en friche, et, du coup les gens se proposaient pour le ranger et le nettoyer (merci maman).
J'ai dormi en même temps que ma fille.
Mon fils ainé a beaucoup été chez ses grands-parents, et il a – pour son plus grand bonheur – passé un temps fou devant des dessins animés pour que la maison soit calme.
J'ai porté ma fille presque non-stop pendant deux mois, en ignorant superbement ceux qui me disaient qu'elle allait devenir acro et qu'il ne fallait pas que je l'habitue.
Ma fille a terminé TOUTES ses nuits dans le lit parental pendant un mois parce que c'était le seul lieu où elle se rendormait facilement. Bien entendu, j'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur les risques d'étouffement et d'écrasement. Il faut savoir que des parents exténués ne bougent pas d'un poil de la nuit. Et qu'à un mois, les bébés non plus. Le risque est donc maitrisé, non ?
J'ai allaité ma fille à la demande pendant trois mois. Elle mangeait jusqu'à 9 fois par jour. Et je m'en cognais. Elle demandait ? Qu'elle mange ! Il a juste fallu un petit réajustement vers un mois et demi, parce que j'avais confondu les pleurs de faim des pleurs de demande d'attention. Du coup, elle a eu mal au bide pendant une soirée. UNE SOIREE seulement. Et de cette erreur, j'ai pu mieux comprendre les besoins de ma fille.
Depuis qu'elle est passée au biberon, ses besoins se sont d'ailleurs régulés d'eux-mêmes, et elle est rentrée « dans le moule » en un rien de temps. Évidemment, le biberon, c'est plus calorique, ça cale mieux, et on maîtrise les quantités. Au sein, c'est assimilé en un rien de temps, et on ne sait jamais combien le bébé a pris. Quand il ne s'endort pas au milieu d'une tétée ! A quoi bon vouloir régir tout ça ? Une sage-femme intelligente m'avait dit qu'un bébé au sein ne pourrait jamais trop manger, qu'il se régulait de lui-même. Alors, foin des horaires, lâchez-vous !

Et même quand tout se passe bien, qu'il n'y a aucun problème de santé, que j'annonce fièrement au pédiatre que ma fille est passée au biberon sans aucun problème, et qu'en plus elle les prend froids, on trouve encore le moyen d'essayer de me faire culpabiliser. « mais madame, donner chaud à un bébé, ça lui fait des calories, c'est mieux pour son développement, et bla et bla... » J'ai acquiescé, suis rentrée chez moi, ai fait chauffer un bib', me suis rendu compte de ma connerie et de mon influencabilité et suis revenue aux biberons froids. Ma fille n'est toujours pas morte et nos déplacements sont beaucoup plus simples sans chauffe-biberon. En plus, mon fils ainé n'est pas mort lui non plus, et n'a jamais pris un biberon de lait maternisé chauffé. Il ne s'en est jamais plaint, même si ses chocolats du matin sont chauds, maintenant !

Voilà,
c'était mon coup de gueule du jour.
J'espère qu'il vous a plu et je vous remercie de l'avoir lu jusqu'au bout.

26 octobre 2011

Mots croisés

Mon fils a parfaitement saisi le principe des mots croisés. Ne reste plus qu'à savoir écrire... et à respecter les affaires de maman !

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17 octobre 2011

Ca m'éneeeeeeerve

La semaine dernière, un journaliste – Christophe Hondelatte – a demandé la démission d’Audrey Pulvar du service public en raison de sa relation PRIVEE avec Montebourg. Cette même Audrey à qui iTélé avait retiré son programme politique l’année dernière pour cause de « confusion des genres » - lire les mêmes raisons que Hondelatte. Tout en ne remettant pas en cause son « impartialité journalistique ». Sans blagues, ils arrivent vraiment à se regarder en face ? Comment peut-on oser dire des choses pareilles ? Comme si une journaliste ne pouvait pas faire la part des choses entre sa vie privée et sa vie professionnelle ? Et si, pendant qu’on y était, on n’interdirait pas d’antenne tous les journalistes qui ne sont pas impartiaux ? A mon avis, il ne resterait pas grand monde…On ne peut pas demander la neutralité totale à quelqu’un, c’est impossible. Aurait-on dû interdire à Royal/Hollande de se présenter contre son ex-conjoint aux primaires du PS au vu de leur passé commun ? N’y aurait-il pas là plus de « confusion des genres » ?
Je suis révoltée qu’on dénie le droit à une journaliste de penser par elle-même, et qu’on mélange vie privée et vie publique. N’avait-elle pas le droit de fêter une victoire de son compagnon avec lui ? Parce qu’elle est journaliste, elle aurait dû rester cloitrée à l’abri des caméras, alors qu’elle n’était pas apparue pendant la campagne, qu’elle n’a pas voté à cette élection et que la campagne était justement FINIE ??
Qu’on foute un peu la paix aux gens et qu’on les laisse bosser.


6 octobre 2011

VDM

Aujourd'hui, mon fils est dans son bain et chantonne :

"1, 2, 3, qui a pété ? Ca sent la chicorée !"
"1, 2, 3, ce sera bien... Papa !"

Morte de rire, j'émerge de la salle de bain avec mon mouflet pour qu'il rechante sa comptine à son père.

C'est lui qui la lui a appris.

VDM.

26 septembre 2011

Au printemps

Oui, je sais, on entre en hiver, mais voyez-vous l'été a décidé qu'il serait là cette semaine, alors on ne va pas le rater ! Bon, sans rire, je parle du magasin.

Je déteste les magasins. Mais là, j'ai un mariage la semaine prochaine, et il devenait urgent de me trouver quelque chose à me mettre. J'échois donc au Printemps, munie de mon demi-belge qui n'a pas voulu rester avec son père et sa soeur.

C'est moche.
C'est cher.
Je me sens énorme rien qu'à regarder les modèles exposés.
En plus, c'est blindé de monde, et depuis que je suis installée en belgerie, habituée aux petites villes sympas et petits villages, la surpopulation des rues commerçantes de Lille m'étouffe.

Puisqu'on est là, autant rentabiliser : je fais une partie de cache-cache avec mon fils qui est ravi de ce moment de déconnade avec sa mère. On court partout dans les rayons, je le surprends, il adore ça.

Au moment de sortir, il me prend la main parce qu'il y a beaucoup de monde, et me dit d'une petite voix :
"Maman, je me sens tout petit"

J'adore cette réflexion d'adulte dans sa bouche d'enfant, et je comprends bien son malaise : ici en ville, personne ne fait attention à lui, il est bousculé tout le temps. Je comprends bien son angoisse, car finalement, je la partage un peu.

Vivent les petits villages !

22 septembre 2011

.

Il y a des moments où je me dis qu'en fait, tout ça n'est qu'une vaste blague. Qu'il va pousser la porte un jour en se marrant de nous avoir fait flipper.

Il y a des jours où je me dis que c'est pas juste. Qu'il avait pas le droit de partir comme ça, en laissant maman toute seule. Qu'il y a encore un millier de choses qu'il doit faire et qu'il ne fera jamais. Comme emmener ma soeur à l'autel. Comme voir grandir ses petits-enfants.

ll serait tellement fier du grand, mon Dieu. Les progrès que son fillot fait, dont il était si fier, et qu'il ne voit pas. Et la seconde... Elle a ses yeux, évidemment, des yeux bleus qu'il avait pourtant réussi à ne filer à aucun de ses enfants. Il ne l'a jamais vue. Il a à peine eu le temps d'entendre que c'était une fille. Il se raccrochait à ça, il est parti juste après.

Il y a des jours où je pleure comme une madeleine, et je suis sure que s'il regarde, il doit bien se ficher de moi. Encore qu'il avait l'air bien embêté de nous laisser, sur la fin...

J'aime croire qu'il nous regarde. Qu'il admire les yeux de sa petite-fille. Qu'il écoute les mots doux confiés à la lune par maman.

T'es qu'un con de nous avoir laissés.

5 septembre 2011

Ballon, ballon, ballon

Jup

Ce week-end, mon Demi-belge a reçu un ballon de football publicitaire, d'une marque de bière bien connue des Belges. D'ailleurs, leur championnat de football est à son nom. Je me gourre peut-être c'est probablement pas le championnat mais autre chose, j'ai jamais rien compris au foot, ça ne m'interesse pas du tout, mais bref, ce n'est pas du tout là où je veux en venir.

Mroupf. Reprenons.

Il reçoit donc un beau ballon estampillé Jupiler et bondit dessus en hurlant :
"Oh, là ! C'est le même dessin que sur la bière de mon papa !!"

Bien. De deux choses l'une :
Soit je me glorifie d'avoir un fils qui a une si bonne mémoire visuelle, soit mon mari boit beaucoup trop de bière.

Laquelle choisir ??

31 août 2011

Dans le train

Dans le train de mon Demi-belge, il y a des tas d'animaux. Normal, c'est le train du cirque.

"Regarde Maman, il y un ours, une girafe, un smldkfjio et un éléphant."
"J'ai pas bien compris, après la girafe, il y a quoi ?"
"Quoi ça ?"
"Là, l'animal jaune, c'est quoi ?"
"C'est la girafe."
"Non, derrière la girafe, c'est quoi ?"
"La queue."

Son père peut être pleinement rassuré, non seulement il y a une ressemblance physique, mais il est bien belge aussi.

29 août 2011

Peinture

Après-midi peinture.

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Je demande à mon Demi-belge un dessin avec beaucoup de rouge, parce que j'aime ça, et que je trouve que ses compositions sont plutôt sombres...

D'accord, me dit-il. J'ai donc droit à deux dessins pour moi, derrière lesquels "il faut marquer maman, parce qu'ils sont pour toi tous les deux toooute la journée". Ensuite, j'en demande un pour Papa.

"D'accord maman, et je vais le faire avec du bleu, et aussi du rouge, comme ça il sera encore plus ton amoureux."

(love)

27 août 2011

C'est l'été...

et je profite de mon congé maternité à plein temps.

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21 août 2011

Floups

Ce matin, Pucine fait flouuuups. Pour celles-z-et-ceusses qui n'ont jamais cotoyé un nouveau-né, c'est le signal d'un changement de couche.

Pourtant, cette fois-ci, un doute m'assaille : le bruit, pour le moins évocateur, était un peu inhabituel. Je renifle donc l'arrière-train de ma mouflette.
Eeerk. Aucun doute, c'est un caca, et un gros. Direction la salle de bain.
Allongée sur la table à langer, elle étale un sourire béat de libération, fait des cris de joie, bref, elle est aux anges.

J'ouvre la couche : rien. C'était un pet.

Ma fille se fout de ma gueule et en plus, ça la fait rire. 

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