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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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31 août 2012

C'est difficile de garder un lien

Par Maritxu Quand on habite loin. Quand on est à l’étranger et que le téléphone est plus cher. Quand on a des enfants qui vous prennent tellement de temps qu’on n’émerge qu’à 21h30 des obligations, et qu’il est déjà presque trop tard pour appeler. Quand c’est toujours moi qui relance. Quand il faut planifier au millimètre ses vacances pour arriver à caser quoi que ce soit. Quand mon mari travaille trop, et est rarement disponible. Quand, du coup, il faut entretenir son couple dès que l’occasion se présente au lieu d’entretenir ses amitiés. Quand on a besoin de souffler toute seule aussi. Quand on se pose des questions qu’on n’ose pas poser, alors que tout devrait être simple. Quand le lien qui était pourtant si fort se dilue dans l’absence. Quand ça fait tellement longtemps qu’on ne s’est pas vues que proposer une rencontre devient difficile, alors qu’on en a envie. Quand les promesses d’organisation ne tiennent pas. Quand les copains sont dans la merde et qu’ils n’appellent pas. Quand on est prévenus d’une grossesse avec le faire-part de naissance. Quand on est même carrément prévenu d’un mariage par Facebook. Des fois, c’est triste et foutu, des fois, c’est réparable. Cette fois-ci, j’ai tout envoyé baladé, mes enfants ne seront pas si traumatisés que ça si je ne suis pas là quand ils rentrent de vacances, merde, faut bien que leur père serve un peu à quelque chose. Puis ça fait une semaine qu’ils ne m’ont pas vue, ils ne vont pas mourir avec 8 heures de plus. Je rentrerai le soir, et je profiterai des mes copines. Limite, je rentrerai le lendemain. On verra.
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29 août 2012

Première fois au cinéma

Par Maritxu « Mais non Maman, j’y suis déjà allé avec l’école » Chut. Première fois au cinéma avec moi, donc c’est une première tout de même. De son propre aveu, la salle est beaucoup plus grande qu’avec l’école (YES). C’est un dimanche pluvieux de vacances, la moitié de Namur a eu la même idée que nous. Arrivés avec un quart d’heure d’avance, sans billet, les pubs ont déjà démarré quand on arrive enfin dans la salle. Cela peut sembler court pour un parisien habitué aux salles bondées, mais ici à Namur, c’est exceptionnel de passer 15 minutes dans une queue. D’ailleurs, ici, on dit « file ». Bref. Je m’égare. Quand on rentre dans la salle, donc, l’écran est allumé. On passe devant pour se trouver deux places. Demi-Belge ne lâche pas l’image des yeux : c’est gigantesque. Il est impressionné. Juste le temps de se rendre compte que sa voisine vient de passer une semaine avec lui en stage de vacances (oui, la Belgique, c’est VRAIMENT tout petit), et l’obscurité se fait. Ca commence par un joli court-métrage sans paroles. C’est mignon, et, forcément, court. Quand c’est fini, Demi-Belge se retourne vers moi tout content : « C’était bien ! On s’en va maintenant ? » Non mon chéri. Le film commence. On a choisi « Rebelle ». La scène d’introduction est bien fichue, avec un gros ours qui fait peur. Demi-Belge a eu peur. Mais pas trop. Enfin, si un peu, mais j’ai peur de rien, moi, tu sais Maman. Le film passe. Ca se castagne beaucoup, sur le ton de la rigolade. « T’aimes bien mon cœur ? » « Moi j’aime pas trop la bagarre, ça fait un tout petit peur, mais pas beaucoup » L’ours revient, évidemment. Dès les premières minutes, une petite fille devant nous est sortie, en larmes, dans les bras de son papa. Je sens que le mien n’est pas rassuré. Pourtant, il n’a peur de rien, rappelez-vous. « Finalement si, j’ai peur maman ». Il a terminé la séance sur mes genoux, bien serré contre moi. Il retournera avec plaisir au cinéma, bien sûr, mais on choisira biiiiiien le film. C'est vrai que l'image et le son d'un cinéma, ça change la donne et les sensations par rapport à l'écran de notre ordinateur. (Je rappelle que nous n'avons pas la télé, donc encore moins de 16/9ème) Quant à moi, j’ai passé un excellent moment, merci.
25 août 2012

Madeleines

Par Maritxu

 

Hier, j'ai fait ça :

DSC00539

 

Et croyez-moi, elles étaient aussi délicieuses que belles. Pucine et Demi-Belge se sont régalés, et même mon Belge-chéri a reconnu qu'elles étaient bonnes. C'est dire.

Merci au blog de Piroulie sur lequel j'ai trouvé la recette ! J'ai fait celle de Lenôtre, en remplaçant le citron par un bouchon de fleur d'oranger.

 

22 août 2012

Opposer la raison aux sentiments

par Maritxu Tout le monde a entendu parler de l’ignoble affaire Dutroux. La Belgique en est encore toute retournée, et elle a donné lieu à de profonds remaniements dans les services de police. Moi qui suis maman à présent, j’ai du mal à en entendre parler sans éprouver une envie de vomir. Sa femme, Michelle Martin, est elle aussi en prison. Elle y a passé suffisamment de temps pour pouvoir demander une libération conditionnelle. Il est question qu’elle aille vivre dans un couvent. Il y a évidemment une levée de boucliers dans un sens comme dans l’autre. Je suis plutôt dans le camp de ceux qui croient en la seconde chance, qu’un homme (ou une femme en l’occurrence) ne doit pas être défini uniquement sur ses actes passés. Qu’une conditionnelle ne se donne pas à la légère, surtout après des actes aussi dramatiques et médiatisés que ceux dont elle s’est rendue coupable. De plus, un couvent est une situation idéale pour vivre en recluse. Sauf que le couvent en question est dans la même ville que celle où Pucine est à la crèche. Dans la même rue. C’est le numéro à côté. De savoir que ma fille-chérie-prunelle-de-mes-yeux sera à moins de 80m de quelqu’un qui a aidé à enlever, torturer et tuer des enfants, et qui en a laissé sciemment deux mourir de faim, tout mon être se hérisse. Faut que j’arrive à rationnaliser. C’est pas facile.
21 août 2012

Doudou

(Maritxu, évidemment, avec un titre pareil)

Il n'y a pas si longtemps, j'ai fait un article sur les doudous, expliquant en long et en large pourquoi je n'avais jamais acheté de doublon de doudou au demi-belge. (http://sortinghat.canalblog.com/archives/2011/12/14/22964166.html, en attendant de mettre un lien pour de vrai, dès que j'ai un ordinateur sans restriction, aka Maritxu, arrête de bloguer au bureau)

Bon, je sens que je vais changer mon fusil d'épaule rapidement.

Pucine avait donc un doudou à la maison, et un doudou à la crèche. Je ne sais pas comment se passe sa relation avec son doudou à la crèche, mais à la maison, c'est de plus en plus fusionnel.

Entre mes vacances et celles chez les mamies, elle a vécu avec son seul doudou-maison (c'est un lapin, appelons-le doudou-lapin) pendant un mois. Quand nous sommes retournées à la crèche, j'ignorais comment allaient se passer les retrouvailles avec son doudou-ours (celui de la crèche, vous avez compris). j'ai donc ammené l'autre en refort.

Et je l'ai oublié le soir en repartant.

Grave erreur.

Grave, grave, grave.

Tout s'est très bien passé jusqu'au moment du coucher. J'ai bien expliqué à ma fille que j'avais oublié son lapin, et qu'il faudrait qu'elle en choisisse un autre pour la nuit. Arrivée dans son lit, je sentais bien pourtant qu'elle cherchait quelque chose. Je l'ai laissée tout de même, espérant qu'elle s'endorme.

10 minutes de hurlements plus tard, on est remontés la chercher, elle empêchait son frère de dormir.

Plutôt contente de redescendre, elle a joué un peu avant de tomber de fatigue.

Evidemment, elle n'a pas retrouvé son doudou dans son lit.

On décide de la laisser hurler. 20 minutes plus tard, je craque, c'est horrible. J'essaie de la calmer, j'y arrive presque, en lui faisant un massage. Elle est sur le ventre, dans mon lit, et ne bouge plus du tout; elle profite. Je crois l'avoir endormie, et j'arrête en douceur. Dès que mes mains ont quitté son dos, elle se redresse d'un bond. Raté. Comme elle est détendue tout de même, j'essaie de la recoucher. Il y a belle lurette que son grand frère dort.

Au bout d'une demi-heure de cris d'agonie à faire peur, sans interruption, je retourne la chercher. Toutes les peluches, poupées, vêtements à moi que je lui présente sont balancés avec la dernière énergie. Même la tétine y passe. Elle est en manque, je ne vois pas d'autres explications.

On la recouche enfin, parce qu'elle hurle couchée, la face contre le canapé : elle n'en peut plus, mais elle VEUT son doudou.

Elle a déclaré forfait à 22h30, et s'est endormie au milieu d'un hurlement.

On n'est pas sortis de l'auberge mes amis. Quel caractère !

Et je file acheter un doudou de rechange. Plus jamais ça !


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20 août 2012

Bisous

Par Maritxu

En ce moment, Demi-Belge est une machine à me faire des bisous. Est-ce la conséquence de 2 semaines loin de moi pour cause de "il-est-en-vacances-et-moi-pas" ? Possible. Mais, si c'est merveilleux le premier quart d'heure, ça devient envahissant au bout d'une demie-journée, et au bout de deux jours, j'en ai un peu marre. Alors je lui demande gentiement d'arrêter de me faire des bisous comme ça, à tout bout de champ, il faut quand même me laisser respirer.
Il me dévisage outragé (fallait s'y attendre) :
- Mais Maman, tu peux pas m'empêcher de te faire des bisous ! Ca veut dire que je t'aime et moi je t'aime tout le temps !

Bon, ok. Tu peux.

Dieu que j'espère que la deuxième fasse un complexe d'Oedipe et qu'elle tombe amoureuse de son père. Il verra un peu.
Jusqu'à présent, c'est pas gagné, elle arrive à toutes berzingues dès que son frère me fait un calin, et hurle à la mort en tapant sur ma main quand j'ai l'audace de donner la main à une autre petite fille.

Je les couve trop ou quoi ?

18 juillet 2012

Et si ?

par Maritxu

Souvent, quand ma vie part en cacahuète, je me pose la question. Et si j’avais choisi cette option-là, que ce serait-il passé ? Sachant ce que je sais, aurais-je fait la même chose ? Je suis globalement contente de ma vie et de mes choix professionnels. Je pense honnêtement que je n’aurais eu aucun débouché en lettres par exemple, mon esprit est résolument scientifique. C’est plutôt dans la sphère amoureuse que ces questions se posent. Je me suis investie dans certaines relations (une en particulier) qui ont été un échec au final. Aurais-je seulement débuté ces relations le sachant ? Je ne crois pas. Pas toutes en tous cas. Mais du coup, me voilà célibataire à une époque où je ne l’étais pas. Que pouvait-il se passer ? Aurais-je pu rencontrer quelqu’un ? Je me dis que si je devais être à nouveau célibataire, avec mon corps de mes 20 ans et ma mentalité d’aujourd’hui, j’aurais fait des ravages. J’étais très complexée à l’époque. Je me trouvais grosse (j’en hurle de rire rétrospectivement), j’étais peu sûre de moi, je faisais beaucoup de bruit pour cacher le fait que j’étais mal à l’aise, très attentive à ce que les autres pouvaient penser de moi. Je n’osais jamais faire le premier pas. Limite, je fuyais quand on me draguait, ou je ne le voyais carrément pas. Je me rappelle notamment un steward dans un avion (beau gosse en plus) qui avait très lourdement insisté pour que je remplisse le papier pour s’abonner aux vols fréquents, et à qui j’ai expliqué deux fois poliment que je ne prenais pas assez souvent l’avion pour que ça valle le coup. Deux heures après être sortie de l’aéroport, je percute que je suis la seule de toute l’allée à qui il a proposé ça. Quelle conne. J’aurais dû tiquer quand il a demandé « juste le nom et le numéro de téléphone ça ira ». Quelle conne, vraiment. Bref, revenons à nos digressions. Par exemple, que ce serait-il passé si j’avais seulement osé aborder « les yeux verts » à cette si mémorable soirée à l’ENPC ? Il aurait peut-être été en couple, mais au moins, je ne me serais pas trainé le regret de ne pas le savoir encore aujourd’hui. On s’est croisés au moins 5 fois tout au long de la nuit, en se regardant de loin, de façon insistante, chacun dans son groupe de potes, sans que jamais l’un fasse un pas vers l’autre. On m’enterrera avec mes regrets ! Et puis, Charles ? Charles était à la fac avec moi. Mais Charles n’était pas dans mon amphi, et on ne se croisait que très rarement. Mais à chaque fois qu’on se voyait, on quittait tout pour venir bavarder ensemble, 5 à 10 minutes avant que nos cours respectifs commencent. Avec lui, il y avait moyen, je le savais. Et comme il n’a jamais rien tenté, je suis restée dans mon coin. Et pourtant… Le genre de garçon que tu présentes à tes parents, beau, intelligent, solide. Et si ça se trouve un nul au lit, et un connard dans l’intimité, mais je ne le saurais jamais. Et franchement, Charles est un grand regret. Mais, dans tous ces peut-être, aurais-je eu les magnifiques enfants que mon Belge m’a fait ? Dès que cette pensée atteint mon cerveau, je m’arrête de divaguer. Ho. Stop. Mes enfants sont la prunelle de mes yeux, et l’idée seulement qu’ils puissent ne pas exister me hérisse. Finalement, on ne change rien à ma vie. Rendez-moi mes enfants !
15 juillet 2012

Les rêves

Par Maritxu

 

- Dis-moi, tu as fait des rêves cette nuit ?

- Oui, j'ai fait des rêves méga-super-géniaux, mais je ne m'en souviens pas parce que je dormais trop bien.

5 juillet 2012

Bref

Par Maritxu

Un soir comme un autre, on regarde une connerie sur l'ordi. Le téléphone sonne, Chéri décroche, ce sont surement les enfants, c'est l'heure du coup de fil du soir.

Je pige assez vite, à entendre la conversation, à base de "Ouais" "t'es dingue" "put**", et autres joyeusetés, qu'il ne s'agit pas des enfants, mais d'un pote. Une fois qu'il a raccroché, Belge vient se coller amoureusement contre moi et commence à me faire des bisous dans le cou... Je suis RAVIE de ce moment tendresse, mais je m'interroge : quel pote peut bien lui faire cet effet-là ??

- "Dis, mon coeur.... (oui ?) Ya Steph qui va passer ... (donc, c'est Steph. Mais pourquoi ??) ....
....
... Pour regarder le match de foot."

OK. j'ai compris.

 

28 juin 2012

Vacances

par Maritxu Ce soir, premier soir de vacances scolaires pour mon Demi-Belge (mais quelle idée de finir l’année un jeudi, je vous demande un peu ?) et donc, ce soir, début du planning de garde des vacances. Si vous êtes adeptes du dernier moment, des vacances choisies au pied levé, de l’improvisation, un conseil : ne faites jamais d’enfants. Entre le grand en congé d’école, la petite et sa crèche à congés imposés, mon boulot qui me réclamait mes dates de vacances d’été dès mars, et les différents mariages de l’année, autant dire que tout est planifié depuis belle lurette. Faut dire que le choix est grand au beau royaume de Belgique. Notre petit village permettrait de fourguer notre demi-belge scolarisé pendant tout l’été à différents organismes chargés de l’occuper pendant que nous gagnerions péniblement de quoi le faire manger. A des tarifs tout à fait convenables, en plus. Plaines de vacances organisées par la commune, ateliers organisés par le centre culturel, stages sportifs organisés par un organisme national, et je passe autant de sorties ponctuelles de visites diverses et variées… On a de la chance, on a même pu se permettre de choisir, et en plus, comme on habite la commune, on était prioritaires. Pour une fois que tout roule ! Mais bon, il faut aussi caser la Puce, qui n'aura d'autre recours que les mamies quand la crèche fermera ses portes... Ce soir donc, l’agenda prévoyait l’arrivée de ma belle-mère pour garder le Demi-Belge vendredi pendant que la Puce irait à la crèche. Nous avions un diner de famille commun prévu le samedi, et il était prévu que ma belle-mère et les loupiots partiraient ensuite passer une semaine chez elle. Mais, mais… finalement, il fait beau (enfin !) et ma belle-mère préfère les emmener tout de suite, pour profiter du jardin. Elle a raison. Mais psychologiquement, je n’étais pas prête à les lâcher dès ce soir. Vous avez noté l’imparfait ? Etais. J’attends ce soir avec appréhension, mais avec soulagement aussi. Prendre un peu de temps pour moi, savoir à quelle heure je vais me réveiller, ne pas prévoir les repas, finie la corvée de bain, ne pas avoir d’horaires imposés, sauf par moi-même… Mauvaise mère ? Non, même pas la plus petite once de culpabilité. Je crois que j’ai besoin de vacances, moi aussi.
19 juin 2012

La vérité aux enfants

Par maritxu

Et pourquoi pas ? Moi, je n’aime pas mentir. Attention, mentir, je sais très bien faire, même que de l’avis général, j’aurais dû faire du théâtre tellement je mens bien, mais à vrai dire, mentir, j’aime pas. Je préfère balancer la vérité, quitte à ce qu’on s’engueule franchement, je trouve ça plus sain.

Avec les enfants, c’est pareil, mentir, j’aime pas. Je préfère qu’ils pleurent un bon coup, j’explique le pourquoi du comment (souvent c’est pourquoi je ne vais pas lui acheter des bonbons/le dernier magazine hors de prix avec un gadget de spiderman dedans qui va avoir 2 jours de durée de vie), et le plus fort dans tout ça, c’est que mon loupiot comprend. Oh, il râle, mais il comprend. « C’est cher. » « Tu en as déjà eu un la semaine dernière. » Ou encore l’ultime « Mais on ne va quand même pas acheter une bêtise à chaque fois qu’on sort de la maison !? Faut être un peu raisonnable tout de même !»

Moi, je suis scientifique. Alors imaginez, dire la vérité, j’attends que ça. Pourquoi le ciel est bleu ? D’où vient la pluie ? Il y a des gens sur la Lune ? Toutes ces questions, j’ai les réponses. Les scientifiques. Alors, quand récemment il m’a fait remarquer que c’était pas normal de voir la Lune le jour, j’ai commencé par lui répondre que bien sûr que si, c’était tout à fait normal, et que s’il voulait, je pouvais lui expliquer pourquoi.
Il m’a répondu non.
VOILA pourquoi il FAUT dire la vérité aux enfants. Ils se forgent leurs propres limites. S’ils sont trop petits pour comprendre quelque chose, ils ne demandent pas, c’est aussi simple que ça.
Deux minutes après son non, il me dit qu’en fait si, il veut savoir.
Je commence simple : la Terre est ronde, elle tourne autour du Soleil, et la Lune tourne autour de la Terre… et bim, je l’avais déjà perdu. Il avait décroché, c’était trop compliqué pour lui.

L’autre jour, il m’a posé une question sur les bébés. J’étais étonnée, il est un peu jeune pour les questions d’ordre sexuel, mais j’étais prête à répondre à tout.
-   Maman, à l’école mon copain m’a dit que les bébés ils venaient des fleurs, c’est vrai ?
-   Bien sûr que non ! Tu as bien vu que Pucine était dans mon gros ventre avant de naitre. Rien à voir avec les fleurs !
J’avoue avoir sauté une respiration, de peur qu’il me demande comment les bébés sortaient, mais non, il était ravi de sa réponse et courait déjà vers d’autres aventures. Pas besoin de mentir. Les enfants n’absorbent que ce qu’ils sont capables d’absorber.

Un dernier contre-exemple et je vous fiche la paix :
J’ai décidé de ne pas lui mentir sur le père Noël. Je voulais qu’il remercie les gens pour les cadeaux, et pas qu’il croie que ça tombe du ciel tout cuit. Je lui ai clairement dit que le Père Noël n’existait pas.
Un jour, il revient de l’école :
-   Killian m’a dit que le Père Noël, il existait.
-   On en a déjà parlé, je t’ai dit que non, c’est une histoire.
*Un blanc*
-   Moi ça m’embête que le père Noël n’existe pas.
Je sens bien que ça le tracasse vraiment. Il faut que je lâche du lest.
-   Pourquoi, tu penses qu’il existe toi ?
-   Oui, moi je crois que oui.
-   Tu sais, si tu as besoin d’y croire, tu peux. On a parfaitement le droit de croire aux histoires. C’est ça qui fait la beauté des histoires.
-   Alors moi je veux que le Père Noël existe !

Voilà pourquoi il faut dire la vérité aux enfants. Quand ils ne sont pas prêts à l’entendre, ils te disent carrément qu’ils ne sont pas d’accord. Je trouve ça génial.

Et MON contre-exemple à moi, comme on ne peut pas être parfait tout le temps, je lui ai raconté que St Nicolas était vrai. Honte à moi. Mais d’un autre côté, St Nicolas il vient chez toi pour t’apporter tes cadeaux, avec ses noirs, alors il c’est dur de lui raconter qu’il n’existe pas !


18 juin 2012

... P'tit con, va

Par Maritxu Je me change dans la salle de bain devant le Demi-Belge. Il me regarde de travers, me touche le dos. - Tu as des boutons maman. Moi je crois bien que tu nous fais un début de varicelle. Comment te dire mon cher fils ? Non, ce n'est pas une varicelle, c'est de l'acnée, la plus grande plaie de ma vie, ce pourquoi j'ai fait une phlébite ET une embolie pulmonaire, à cause de quoi je me traine un bas de contention à vie, qu'à bientôt l'âge du Christ j'ai encore et toujours ces salopards de petits et gros boutons de toutes les couleurs qui me parsèment la trogne, le dos et le décolleté, que ça n'a absolument pas l'air de s'arranger avec l'âge, que des fois ils font mal, que j'ai tout essayé, de la crème la plus douce aux brosses les plus dures pour les faire partir, et que comme rien ne marche, j'ai décidé de ne rien faire, que j'ai choisi (entre autres) ton père parce qu'il s'en cogne de mes boutons (et c'est heureux), et que, malheureusement, vue la génétique, tu vas AUSSI en subir un paquet à ton adolescence, et que je m'en excuse d'avance... - Non mon chéri, ne t'inquiète pas, je l'ai déjà eue la varicelle. (... P'tit con, va.)
7 juin 2012

Âge

Par Maritxu

Je viens chercher mon fils à l'école, avec ma fille dans les bras, comme tous les soirs. Pas comme tous les soirs, la gardienne habituelle n'est pas là, c'est une des maîtresses que je ne vois pas souvent qui assure la garderie.
La maitresse demande au demi-belge quel âge a sa petite soeur.

- Elle n'a pas d'âge ma petite soeur, elle n'a que des mois !

Well done, petit malin !

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24 mai 2012

Quand je serai vieille

Par Maritxu Dans la voiture, une petite voix : - Moi j'aime bien aller chez Madie. Elle est gentille ta Maman, tu sais, Maman. - Je le sais bien qu'elle est gentille ma Maman. Moi aussi j'aime aller chez elle. - Tu sais Maman, quand tu seras vieille et pas encore morte, moi aussi je viendrai te voir, parce que je t'aime encore pluuuus fort que ça. *Love*
23 mai 2012

Faire un anniversaire surprise à sa mère

par Maritxu

Il faut éviter d’en parler au moutard de 4 ans, qui va évidemment faire une gaffe.
Cela permet de répondre en souriant à Maman « hé non, il ne sait rien ! », quand elle veut le cuisiner.
Par contre, il a bien fallu lui en dire une partie avant, car c’est lui qui était le dernier acteur déclencheur de la surprise…
En effet, il était prévu que nous allions, les enfants, la grand-mère et moi, en promenade à la plaine de jeux, qui est de façon très commode juste à côté de la salle que nous avions réservée à cette occasion. Le briefing s’est fait en douceur 2 semaine avant :
« Demi-belge, je vais te demander un jour, de me désobéir » Je trouve mon entrée en matière excellente, les enfants n’adorent rien de plus que de désobéir à leur mère. « Un jour, on ira en promenade, et je vais te demander de courir le plus vite possible, et je vais faire semblant de te rappeler et d’être fâchée. Mais toi, il va falloir que tu coures jusqu’à la maison du fond. »
J’explique bien tout, je n’insiste pas. Une semaine après, rebelote : « Tu te rappelles que je vais bientôt te demander quelque chose de très important ? » etc…
Dans le train pour aller en visite chez la grand-mère, j’en remets une couche.
Le matin de la surprise : « c’est aujourd’hui que je vais te demander de courir »
Bon, on est au pied du mur là.
L’arrivée au foyer rural est parfaite : je suis un peu devant Maman et la poussette, avec mon loupiot à la main. J’ai juste le temps de m’accroupir sans qu’elle me voie pour parler au Demi-Belge : « C’est maintenant que tu dois courir jusqu’au fond et que je vais faire semblant d’être fâchée. »
« Mais moi j’ai pas envie de le faire »
*Envie de meurtre*
« Tu vas le faire TOUT DE SUITE ou je me fâche tout rouge pour de vrai. Tu avais promis. Allez, file ! »
Il démarre à toute petite vitesse, à contrecœur, alors que Maman a tourné l’angle et nous voit.
Comme prévu, j’appelle mon fils pour lui dire de revenir. Cet imbécile s’arrête net et commence à faire demi-tour. Je l’ai trop bien habitué à obéir ? Ou il est particulièrement casse-pieds ?
Ma tête se contorsionne dans tous les sens, dos tourné à maman, pour rappeler au Demi-Belge qu’il est en train de faire une connerie.
Je sens que Maman commence à griller quelque chose : tout dans notre attitude n’est pas normal.
Loupiot arrive à la porte de la salle, la dépasse. Tout d’un coup, il s’arrête et se retourne ; on voit son visage s’éclairer. Il fait un pas vers la porte de la salle, s’arrête, nous regarde et hurle :
« Ya Papa ! »
*Achevez-moi*

Maman : « Qu’est-ce qu’il a dit ? »
Moi : « Aucune idée, j’ai rien compris »

Si vous devez faire une surprise à quelqu’un, ne faites JAMAIS participer un enfant.


29 avril 2012

Londres...

- par Amaia

... est une ville difficile à aimer, je trouve.

Déjà, je ne la trouve pas jolie. Je préfère presque l'homogénéité hausmanienne - presque. Londres, c'est tout et n'importe quoi (surtout n'importe quoi diraient les mauvaises langues)

Mais petit à petit, je m'habitue. Mais c'est dur! Je me sens plus dépaysée à Londres que je ne l'étais en Norvège. 

Et aussi, Londres remet mon ego à sa place.
Tullamore? 6 Français à tout casser.
Stavanger? J'étais la seule de mon groupe à bosser.
Londres? Je suis perdue au milieu de milliers de gens qui font exactement la même chose que moi.

C'est peut-être pour ça que je n'aime pas trop Londres. Je n'y suis pas spéciale. Des Français venus bosser comme moi, il y en a la pelle. Et moi, ça m'embête. J'aime bien être l'étrangère de service! J'aime me noyer dans une autre culture, pas retrouver ma culture à tous les coins de rue.

Notez qu'ici, je me noie dans une vingtaine de cultures à la fois, ce n'est pas non plus désagréable...!

J'ai encore beaucoup de choses à apprendre de Londres... mais aurais-je la patience?!

(bon, pour l'instant, j'ai pas non plus trop le choix, hein; je me vois mal quitter mon stage-de-l'olympe "because I don't feel special, you see")

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(pictured de gauche à droite: le futur gratte-ciel le plus haut d'Europe (fini: 2013), Tower Bridge (1894), les docklands (réhabilités dans les années 90) et la Tamise dégueu)

26 avril 2012

On se moque de moi

- par Amaia

"On", c'est ma tutrice. Dans un souci constant d'anonymat et puisqu'elle est Irlandaise, appelons-la Siobhan.

Non.

Je vous entends d'ici, si-o-banne. (FYI, [chivonne]) (et ouais)

Alors... Moira. Allez, ce sera très bien.

Moira et moi, on s'entend très bien. Déjà, on est d'accord pour dire que l'Irlande est le plus beau pays du MONDE. Elle est super sympa et elle m'a écrit la trame du premier coup de fil que j'ai eu à passer en Irlande sans que j'ai eu à lui demander (ce que je n'aurais jamais fait même sous la torture), et ça c'était super cool de sa part.

(je n'aime pas téléphoner à des inconnus, mais je me soigne)

Ma candidature lui a plu à cause de grâce à l'Irlande, je lui ai plu grâce à mon accent irlandais.

Seulement, voyez-vous, moi, je suis une éponge. Je prends l'accent de là où je me trouve. Mettez-moi deux semaines en Australie et je finirais toutes mes histoires par "and then the dingo ate my baby".

Alors, du coup, ici, au téléphone, j'ai l'accent anglais. Alors Moira se moque de moi. Elle pouffe alors que je suis en train de parler, ça me déconcentre. Et puis elle pouffe de plus belle parce que l'Irlandaise d'adoption en moi se rebelle et sort deux mots avec un accent bien de Tullamore.

Mes conversations au téléphone, ça donne un peu: "That would be lovely, Wendy, thank you so much"

Listen to Helen Mirren

et je finis par: "oh, no, don't worry, that'll be grand. Thanks a mill', talk to you later".

Listen to Colin Farrell

 

Doctor Jekyll and Mister Hyde much?

25 avril 2012

Ma fille est folle.

Par Maritxu

Pucine a 10 mois.
Depuis toute minotte, elle tente de se mettre debout par tous les moyens, en s'agrippant à tous les supports possibles et imaginables - en général, moi, car dès que je m'éloigne d'un demi-mètre, les sirènes se déclenchent.
Depuis deux semaines, elle sait s'assoir toute seule, et se lever toute seule. Plus précisément "se hisser debout à la force des bras" toute seule. Sauf qu'elle n'a pas la plus petite notion d'assurance, d'équilibre, de vide, de danger.
Se mettre debout contre le fauteuil en mousse en le prenant par l'accoudoir ? Facile, elle s'y est pris à 3 fois parce qu'il versait tout le temps avant qu'elle ait le temps de se lever. La 4ème fois, il a versé alors qu'elle était appuyée dessus. Normal.
Les chaises pliantes de la cuisine ? Challenge ! Non contentes d'être assez légères pour être poussées, le sol est glissant, alors il n'est pas rare de trouver Pucine, accrochée avec la dernière volonté à un barreau, les pieds au point le plus éloigné de son axe de gravité. Hurlant à l'aide, évidemment, sinon ce n'est pas drôle.
Le bain est devenu une foire d'empoigne. Non seulement elle fait un carnage dans tous les flacons qui tombent à portée de sa main, mais en plus elle trouve beaucoup plus fun de passer tout son temps aggripée au rebord de la baignoire. C'est mission quasi impossible de lui laver les cheveux. Et quand elle fatigue un peu, facile, elle se lache, et retombe dans un ordre dispersé sur l'autre bord. Aïe.
Le pire, c'est qu'elle ne tire aucune leçon des bosses qu'elle collectionne. Quand je pense que son frère était la prudence incarnée...
On va lui acheter un casque, il n'y a pas d'autres solutions.
Ha oui, et on va ressortir les barrières de sécurité aussi. Expliquez-moi pourquoi j'ai cru pouvoir m'en passer ??

22 avril 2012

Au pied de la lettre

- par Amaia

Dimanche 8 avril

On sort - en catastrophe, comme toujours - de mon chez-moi londonien. Maritxu pousse Pucine, Demi-Belge court devant et je suis juste derrière lui.

Je lui ouvre la porte du hall de l'ascenseur - trop lourde - et la tiens pour que Maritxu puisse passer avec sa poussette Formule 1. Mon immeuble possède l'ascenseur le plus lent du monde.

Dans un souci d'efficacité, je demande au Demi-Belge d'appeler ledit ascenseur, qu'il se mette en route jusqu'au 4ème, où nous sommes.

...

 

"ASCENSEEEEEUUUUURR!!!"

BS

17 avril 2012

Plurielles... Non mais vraiment n'importe quoi !

Par Maritxu Aujourd’hui, un article édifiant de Plurielles.fr… Ca fait longtemps que je vois circuler des merdes pareilles, mais là, je crois qu’on a atteint un sommet. Non, les mecs ne sont pas parfaits, mais nous non plus. Aussi bien les doléances que les conseils donnés par cet articles sont ineptes, voire complètement abrutis. Attention, c’est long, mais j’ai besoin de me lâcher… Aurélie : « Sa mère » « Mon homme n'a pas coupé le cordon avec sa mère. Il appelle sa môman chérie tous les soirs. Il lui a même filé les clés de l'appartement, du coup elle débarque à l'improviste, c'est l'angoisse» Le conseil de Plurielles.fr : Arrangez-vous pour vous faire surprendre en pleine action dans le salon avec votre chéri. Après un épisode comme celui-là, il lui supprimera définitivement les clés. Mais bien sûr. Le but du jeu est de manipuler la situation au lieu d’expliquer calmement à l’homme qu’on aime que cette situation n’est pas normale, et qu’elle vous gêne. C’est chez vous, pas chez la belle-mère. Moi, encore, j’ai du bol avec ma belle-mère actuelle, mais j’ai connu une ancienne relation où ce n’était pas le cas. Vous savez quoi ? Le problème ce n’est pas la belle-mère, mais bien le type en question. Si le gars n’a pas coupé le cordon, c’est qu’il n’est pas prêt à vivre en couple, et vous pouvez changer de crèmerie dès à présent ! Laetitia : «Sa passion pour le foot» « Quand il y a un match de foot à la télé, mon homme est sur une autre planète, il hurle comme un gamin et il va même jusqu'à porter le maillot de son équipe préférée» Le conseil de Plurielles.fr : Videz toutes les bières du frigo, ou alors n'hésitez pas à commenter chaque action du match comme si vous vous sentiez concernée, ça devrait le dissuader de continuer à regarder le match chez vous. Il aime le foot, et alors ? Vous pensez que vous avez l’ai plus intelligente quand on vous met votre passion sous les yeux ? (moi, on ne me tient plus quand je suis dans un magasin de BD, même pas la peine de me parler) Le conseil du mag est affligeant : le faire chier. Moi je dis bravo. Mais foutez-lui la paix et allez faire un tour, ça lui fera de l’air !! Laurence : « Son laisser-aller» « Alors que je suis tranquillement en train de prendre mon bain, il s'installe à côté de moi et se coupe les ongles des pieds. Ca lui arrive aussi de laisser la porte des toilettes ouverte et de cracher en se lavant les dents, un bonheur ! » Le conseil de Plurielles.fr : Dites-lui que quand il fait ça, ça vous enlève toute envie câline, un argument qui devrait certainement le convaincre ... Pour dire, j’ai eu un mal fou à empêcher le mien de faire caca à 1,5m de mon bain. Parce que je trouvais ça franchement gore. Alors les ongles, hein… Vous ne serez pas un peu chochotte des fois ? Tatiana : « Ses ronflements » « Chaque nuit, c'est un supplice, il ronfle tellement fort qu'il pourrait réveiller un mort. Résultat : je ne dors pas, et je suis incapable de travailler la journée... » Le conseil de Plurielles.fr : Pincez lui le nez, mettez-le sur le ventre, supprimez le vin pendant le diner. Et s'il refuse de coopérer, menacez le de faire chambre à part ! Il n’y a rien qui m’insupporte plus que quelqu’un qui se plaint de n’avoir pas pu dormir à cause des ronflements d’un autre. Quelqu’un qui ronfle dort profondément. Donc, il ne faut avoir aucun scrupule, lui coller un bon coup dans les côtes pour le réveiller et le faire changer de position afin qu’il arrête de ronfler. Je parle en connaissance de cause, mon mari me réveille en moyenne une fois par nuit, parce que c’est MOI qui ronfle dans mon couple. Clémence : « Son look » «Il adore porter des tee-shirts publicitaires des années 80, et moi j'ai trop honte ! » Le conseil de Plurielles.fr : Prévoyez l'air de rien une virée shopping pour lui acheter de nouveaux vêtements. Solution plus radicale : Jeter tous ses tee-shirt et mettez tout sur le dos de la femme de ménage ! Encore une fois, le conseil est édifiant : jeter ses affaires. Ben voyons. Et on va lui interdire de nous en vouloir après, j’en suis sûre. Non mais vous vous imaginez qu’il fasse la même chose ? Qu’il benne toutes vos affaires parce qu’elles ne lui plaisent pas ? Entre parenthèses, la virée shopping ne fonctionne qu’à moitié : s’il mettra les t-shirts neufs, ce n’est pas pour autant qu’il arrêtera de porter les vieux. Moi, j’ai résolu problème comme ça : 2 piles ; une pour quand il veut me faire plaisir, et l’autre pour aller bosser tout seul. Julie : « Mon mec ne veut jamais sortir avec mes amis » « Dès que je lui propose de voir mes copains, il prétexte un mal de tête ou une soirée boulot et me dit toujours d'y aller sans lui » Le conseil de Plurielles.fr : Dites-lui que c'est fou ce qu'une femme seule peut avoir du succès pendant un diner...surtout quand on la croit célibataire. Il va vite rappliquer ! Ca doit être la seule doléance intéressante de cet article de merde. Malheureusement, le conseil est encore une fois pitoyable. Le mien est plus radical : s’il ne veut pas voir tes amis cocotte, c’est qu’il ne veut pas s’investir, ou qu’il est agoraphobe. Dans les deux cas, si tu veux construire quelque chose, ce ne sera pas avec lui. Fabienne : « Il est bordélique» «J'en ai marre de ses chaussettes sales qui traînent dans la salle de bains, de son caleçon au pied du lit, mon mec laisse tout traîner et me prend pour sa bonne ! » Le conseil de Plurielles.fr : Employez une femme de ménage peu attrayante nymphomane, laissez les tous les deux ensemble, et il devrait vous supplier de faire le ménage lui-même. Mais c’est quoi ce conseil ??? Non seulement il est d’une rare crétinerie, mais en plus, expliquez moi pourquoi le mec rangerait maintenant qu’il a une femme de ménage (qu’importe son apparence) ?? Claire : « Ses remarques sur ma conduite » « Mon homme est insupportable quand je conduis, il me critique, me donne des leçons. A chaque fois qu'il est dans ma voiture, j'ai l'impression de repasser mon permis » Le conseil de Plurielles.fr : Méthode douce : Laissez-le toujours conduire. Méthode choc : N'hésitez pas à le lâcher sur le bord de la route, ça lui permettra de réfléchir. Il est temps un peu de réfléchir par vous-même et de prendre vos responsabilités. Soit vous conduisez mal, et il a raison, soit vous conduisez bien, et il convient donc d’ignorer ses remarques, voire de les lui reprocher vertement puisqu’elles risquent de vous déconcentrer. Quant à le lâcher au bord de la route, bien sûr, c’est la meilleure façon d’aborder et de régler un conflit. Justine : « Il se retourne toujours sur les femmes dans la rue » « Alors qu'on est tranquillement en train de se balader, mon homme ne peut s'empêcher de se retourner sur les jolies filles, et il croit que je n'y vois que du feu » Le conseil de Plurielles.fr : Prenez-le à son propre jeu en faisant des commentaires très élogieux sur la fille ou alors faites comme lui et zieutez tous les hommes qui passent ! Vous êtes jalouse. La belle affaire ! N’est-ce pas ce qu’on reproche à longueur de temps aux hommes ? Caroline : « Il ne m'aide pas à la maison ! » « Il est incapable de préparer un diner, de donner le bain aux enfants, je dois donc toujours me débrouiller par moi-même, et ce n'est pas simple à gérer » Le conseil de Plurielles.fr : Faites donc la grève pendant une semaine, il se rendra compte de l'ampleur des dégâts, et vous verrez qu'il s'investira un peu plus... Le meilleur conseil pour la fin. Celui ou celle qui a écrit ce torchon n’a pas d’enfants, et ça se sent. Faire la grève pendant une semaine, non seulement n’aura aucun effet, parce qu’il ne s’en rendra même pas compte, mais essayez un peu de ne pas faire manger vos enfants pendant une semaine. Juste pour voir. Moralité, rien ne vaut une bonne engueulade dans les règles pour faire avancer un couple. Ca, et éviter de lire les conseils à deux balles de magazines à la con. (Oui, je suis vulgaire dans cet article et alors ??? Je suis vulgaire quand je ne trouve pas de mot classe assez fort pour décrire la connerie humaine)
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