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Nobody expects the Spanish inquisition

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Nobody expects the Spanish inquisition
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16 avril 2012

Quand la Belgique et l’Angleterre se rencontrent…

Par Maritxu

C’est fatiguant, surtout avec deux enfants !
Et ça donne tout un tas de petites anecdotes :

1. Dormir dans une chambre à 2 adultes dans un lit et 2 enfants par terre, ça marche. Et ça permet de savoir que Pucine adore le dessous des armoires à 1,5 cm de son nez quand elle se réveille.
2. Mon Belge travaille décidément beaucoup trop. J’aurais dû interdire l’ordinateur en vacances.
3. Il vaut mieux avoir une carte d’identité valable pour aller chez ces maudits anglais, ça m’aurait évité de poiteauter 3h à la gare pendant que mon Belge allait chercher mon passeport à la maison.
4. Visiter le musée des dinosaures un lundi de Pâques pluvieux n’est pas une bonne idée. La moitié des familles de Londres a eu la même.
5. Amaia habite une coloc de fantomes. On croise à peine les gens.
6. Le bus est top. Les Anglais sont super courtois.
7. Demi-Belge a passé 4 jours à hurler « HELLO ! » à tous les gens qu’il rencontrait. Et tout le monde a trouvé ça formidable. Braves anglais.
8. Amaia aurait pu continuer de faire prof, elle est super avec les nuls en anglais : elle m’a laissé parler comme j’en avais envie pendant tout le séjour, en corrigeant à peine les fautes les plus énormes que je faisais. Elle n’intervenait que quand j’appelais à l’aide, et ça, c’est top. Du coup, je me suis bien amusée à baragouiner dans mon mauvais anglais et à jouer avec une monnaie différente.
9. L’Angleterre est vraiment très multiculturelle et multiraciale. Une bonne façon d’apprendre à des gosses que tous les gens sont normaux, et qu’ils n’ont pas choisi leur couleur de peau.
Mission complete.
10. Voyager à n’importe quelle heure m’a conforté dans le fait qu’habituer un bébé aux biberons froids, c’est génial. La preuve : elle mange même sa soupe non réchauffée.
11. Londres, c’est beau. Certains déploreront l’hétérogénéité des bâtiments, moi pas, au contraire. (Saviez-vous que hétérogénéité est le mot de la langue française avec le plus d’accents ? Non ? Vous vous endormirez moins bête ce soir)
12. Il n’a (presque) pas plu.
13. Les écureuils des parcs n’aiment pas les barquettes. Mais ils sont curieux quand même.
14. On était crevés le soir, et avec le décalage horaire, il nous est arrivé d’aller au lit à 9h. La honte.
15. Mon Belge n’a jamais aussi bien raté des pâtes que là-bas. C’était infect.
16. J’ai réussi à ne pas dépasser mon budget.
17. Je n’ai trouvé aucun coup de cœur à m’acheter. Et je suis un peu déçue de ça… Mais c’est peut-être aussi pour ça que j’ai tenu mon budget.
18. A cause de la poussette, je n’ai pu monter que 5 minutes à l’étage du bus, alors que mon Demi-Belge y a passé tous ses trajets. Je suis jalouuuuuse !
19. Pucine a fait des sourires incroyables à toute personne croisant son regard dans le bus. Elle a la cote auprès des mamies, des papys, des jeunes, des très jeunes, des marrons, des noirs, des jaunes et des blancs. Et tout le monde l’a trouvée « charming ». Me too.
20. Les vacances en famille, un peu à l’arrache, donc, on peut faire. Et c’est bon à savoir !


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4 avril 2012

Présidentielles

Par Maritxu Pas de billet d'humeur ici, pas de politique (ou si peu), juste une constatation. Il y a 15 jours, en ouvrant ma boîte mail, j'ai bondi : je venais de recevoir un mail de campagne de l'équipe de Sarkozy. Avec en intitulé "vous recevez ce mail parce que vous êtes inscrits sur les listes électorales des français à l'étranger, en accord avec la loi". Je suis allée illico vérifier cette information, et j'ai déploré aussi sec d'avoir autorisé la divulgation de mon adresse mail pour des communications officielles. J'ai décidé d'attendre un petit peu pour voir si cette "publicité" était limitée au pouvoir en place (qui a évidemment accès aux fichiers), auquel cas vous m'auriez entendu hurler au favoritisme, ou si les autres candidats allaient eux aussi profiter de ce vecteur. Ce fut le cas dès le lendemain, et depuis, régulièrement, je reçois par mail les injonctions des diverses parties. Aujourd'hui, j'ai reçu celui du Front National. Il est arrivé directement dans ma boîte "spam", sans que j'aie eu besoin de l'y mettre. Bravo Hotmail !
14 mars 2012

9 mois

Par Maritxu

Il y a 18 mois, une petite graine prenait racine dans mon ventre.

9 mois après, le bourgeon germait.

9 mois encore, et la fleur s'épanouit.

Voilà Pucine. Ton temps sur Terre s'est officiellement équilibré avec ton temps à l'intérieur de moi.

Pour fêter ça, la crise des neuf mois vient te rappeler que tu as encore besoin de moi. Dès que j'apparais dans ton champ vision, personne d'autre ne compte, pas même ton père. Mes bras sont ton île de sureté. Et pourtant...

Pourtant je sais que tu n'y restera pas longtemps, dans cette île. Ta curiosité te pousse à tout voir, tout toucher, tout mettre en bouche. Tu es dans cette dualité impossible : tout faire, mais dans les bras de maman. Le choix est tout vu, il faut juste un peu de temps pour que tu te détaches complètement.

Alors je profite pleinement de ces derniers instants où le cordon ombilical est encore palpable...

Je ne laisserai ma place à aucune autre.


14 mars 2012

Mes collègues

Par Maritxu Il y a 2 mois, pendant les vacances de Noël, il y eu un jour de trou entre la fin de mes congés et le début de la plaine de vacances du Demi-belge. Plutôt que de prendre un jour de congé supplémentaire, je l'ai emmené avec moi au bureau. On était équipés : ordinateur portable pour les dessins animés, feutres, coloriages, livres d'activités, "J'aime lire" à écouter, bref, la grosse totale pour qu'il puisse s'amuser tout seul. J'ai un enfant sage, j'étais à peu près confiante. Lui était positivement ravi de m'accompagner, moi je savais que ce ne serait pas une partie de rigolade. Il a été parfait. Il s'est ennuyé à mourir, mais il a à peine moufté. Je l'avais prévenu que ce serait long, ça a été long. Tous mes collègues ont été impressionés par sa sagesse, et sa patience. Pour un mouflet de 4 ans, rester (presque) sans bouger pendant toute une journée de bureau, c'est pas facile. Il l'a fait. Par contre, il n'est pas prêt de le refaire ! Maintenant, il ne me fait plus de crise pour m'accompagner au bureau : il est venu, il a vu, il a vaincu, mais une fois ça suffit. Ce qui est rigolo, c'est que 2 mois après, tous les matins avant de partir (c'est devenu un rituel), il me dit : "et tu embrasseras tous tes collègues de ma part" Esprit corporate, déjà ?
12 mars 2012

Raccuser ?

par Maritxu

Hier, mon Demi-belge préféré vient me demander si "racuse popote" est un gros mot.

J'ai éclaté de rire avant de lui répondre que non, ce n'était pas un gros mot.

Je tiens donc à remercier les amis qui m'avaient préalablement informé de l'existence de ce mot particulièrement amusant. C'est une spécialité belge, à mon avis, elle n'a jamais dépassé la frontière. Que mes lecteurs ch'nordistes se manifestent si c'est le cas !

Pour les férus de belgicismes, une racuse popot(t)e est un ou une rapporteur, dans le cadre scolaire.

Ce mot viendrait du verbe raccuser, ou racuspoter.
L'enfant qui accuse est aussi appelé une raccusette (j'adore !)
On notera la foultitute d'orthographes possibles, les belges étant infoutus de se mettre d'accord sur quoi que ce soit. Et le pire, c'est qu'ils s'en balancent, ça ne dérange que les français.


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8 mars 2012

le plus beau

Par Maritxu Moi : Tu es le plus beau petit garçon du monde entier ! Demi-Belge : Presque. Moi : Comment ça presque ? Qui est le plus beau ? Demi-Belge : Papa et moi. Belge (du fin fond de la cuisine) : C'est bien mon fils !
1 mars 2012

Aujourd'hui : deux belles !

par Maritxu Aujourd’hui, deux infos me font bondir. En un, Dexia, qui change de nom aujourd’hui. Après deux sauvetages par l’état, ils pensent sérieusement que changer de nom va arranger les choses ? Qu’importe ! Pas de restructuration de fond et pas de remise en question massive de leur gestion, changeons juste de nom, les gens ne verront rien. Mais bien sûr, les erreurs de gestion sont liées au nom qu’on porte, tout le monde sait ça. Allez, ils gagnent de la pub gratuite. Ha ben non, même pas. Vous imaginez les frais pour changer toutes les enseignes, les en-têtes, j’en passe et des meilleurs ? C’est moi ou les banques, non contentes d’être à côté de la plaque, nous prennent vraiment pour des veaux ? Ensuite, l’éthylotest obligatoire dans les voitures à partir du 1er juillet. Et dire qu’il y a des abrutis qui se félicitent de ça au nom de la sécurité routière. Ben voyons. Qui va croire, qu’après une soirée arrosée, le gars qui est assez con pour reprendre le volant va prendre le soin de vérifier son alcoolémie, et surtout, tenir compte du résultat ? D’autant plus que vu le prix, les gens vont se contenter du seul obligatoire dans l’habitacle. Et que donc, s’ils l’utilisent avant de reprendre le volant (soyons fous), qu’ils sont sobres (miracle), hé ben ils se retrouvent quand même en infraction : il est utilisé lors du contrôle. Et va prouver au flic que tu viens de l’utiliser, hein, espère. Non, vraiment, autant les triangles et les gilets j’étais pour, autant là… Je me demande vraiment à qui profite cette loi. Sarko aurait-il des copains directeurs d’usine d’éthylotest ? Ou il veut réduire le budget de la police et fait donc acheter au conducteur l’outil même de sa prune ? Mesdames et messieurs, bonsoir.
27 février 2012

Une semaine sans enfants

Par Maritxu Samedi soir : Récupération Dimanche soir : Chinois à emporter + film en amoureux Lundi soir : Resto en amoureux (libanais, un délice) Mardi après-midi : Coiffeur, pour me faire du bien. Le soir, un copain à manger à la maison. Mercredi midi : Pot de départ d’un collègue, la suite est tellement prévisible que j’ai pris congé l’après-midi. J’ai bien fait. Jeudi soir : Couple d’amis à manger à la maison, sans enfants eux non plus. Ca fait du bien de parler entre adultes des fois… Vendredi soir : Fête à fracture spatio-temporelle. Ce genre de fête où tu passes une super bonne soirée, et il n’est que minuit, et qu’à peine 10 minutes plus tard il est 5 heures du matin et tu dors sur un banc. Y avait longtemps. Il était temps qu’on récupère nos moutards, ma vie est fatigante sans eux.
24 février 2012

Autosatisfaction

Par Maritxu

Ou comment TOUT tourner à son avantage.

C'est un super-pouvoir que je n'ai pas. Moi je suis plutôt du genre à demander pardon au poteau que je viens d'emplafonner et en plus me sentir coupable après.
Par contre, mon mari, lui, il est champion du monde.

Genre, pas plus tard qu'il y a quelques jours, il cale dans un carrefour après un redémarrage au feu.
Sans s'affoler, il reste en roue libre et redémarre en seconde pour ne pas s'arrêter en plein milieu.
Normal.
- houaa, t'as vu comme j'ai bien négocié !
- Comment ça ? T'as calé !
- Oui, bon, mais la gestion de la relance ! Nickel ! Personne n'a rien vu !
- Ben moi j'ai vu. T'as calé.
- Toi ça compte pas. J'ai géré comme un chef.
- Je REVE. T'as calé, et t'arrives encore à être fier de toi ! T'es juste pas possible comme gars...
- C'est ça la classe.

23 février 2012

Pourquoi j'aime la Belgique ?

Par Maritxu

 

Cette soirée avait mal commencé.

Déjà, j'avais pas du tout envie d'aller faire les courses. J'ai horreur de ça. Mais comme on est bien obligés de manger et qu'en plus, nous avions des invités le lendemain, il fallait bien que quelqu'un s'y colle. C'est là qu'on comprend toute la stratégie de mon Belge qui part travailler à vélo... le petit malin.

C'est un supermarché d'une grande enseigne dans lequel je n'ai encore jamais mis les pieds.
Je fouille mon porte monnaie pour chercher une pièce d'un euro. Zutre. Je n'en n'ai pas. Avec un peu de chance... Ouf, il n'y a pas besoin de jeton, les caddies sont en libre-service.

Je grimpe la rampe d'accès au magasin. Arrivée en haut, je fais demi-tour : j'ai oublié mes sacs. Scregneugneu.

Je course, je course. Prise d'un doute, je veux vérifer une information qui se trouve dans mon portefeuille.
Damned. Où est mon portefeuille ??
Une fulgurance : à la maison. Devant l'ordinateur. Avec mes cartes de crédit dedans. Et tous mes papiers. Et forcément, j'ai choisi un magasin près de mon boulot plutôt que près de chez moi...

Booooon, c'était vraiment pas le jour de faire les courses. J'appelle Belge pour qu'il vienne m'amener tout ça. Coup de bol, je l'ai, second coup de bol, il est disponible, troisième coup de bol, il a une voiture. Ouf, tout s'arrange.
Il me rappelle 20 secondes après : finalement, il n'a pas de voiture. Rester zen. Je me résigne à tout redéposer dans les rayons, quand mon Belge me suggère de demander à ce qu'on me garde tout en chambre froide jusqu'à demain.

Pas bête.

Je cherche quelqu'un pour poser la question, et on me dirige vers le responsable.

Je lui explique mon problème, il me répond qu'il n'y a pas de souci : quel brave homme. Pour un peu je l'embrasserai. Tandis que je me confonds en remerciements, il me dit que finalement, il a réfléchi, comme je travaille à côté, je peux repartir avec mes courses ce soir et le payer demain.

J'en reste sans voix. Je lui explique bien que j'ai oublié mon portefeuille à la maison avec tous mes papiers dedans, que je n'ai aucun moyen de lui prouver mon identité. Il a bien compris, il me fait confiance.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des gérants de magasins qui vous laissent repartir avec plus de 100€ de courses, sans une assurance, juste un nom et un numéro de téléphone ?

Vraiment, j'AIME la Belgique. D'amour. 

22 février 2012

Coiffeur

Par Maritxu

Dans la série "je voulais faire des choses en 2012", hier j'ai profité de l'absence de mes enfants et d'un demi jour de congé de Carnaval (quoi, vous n'avez pas de jour férié de Carnaval en France ? Comme c'est malheureux, je vous plains), pour aller chez le coiffeur.
Comme je ne vais presque jamais chez le coiffeur, j'aime sortir de là avec une nouvelle tête. Carré très très plongeant avec nuque dégagée, mèches rouges pour me rappeler ma jeunesse. Je suis contente, j'ai changé de tête.

Verdict.

Entre mon mari, un copain passé manger hier et mes collègues de bureau exclusivement masculins, les deux seuls qui ont noté la transformation sont ceux à qui je l'avais dit la veille. Cette constatation appelle deux réflexions :
- le sens aigü de l'observation des hommes n'est pas un mythe
- les hommes ont imprimé le fait qu'aller chez le coiffeur pour une femme, et la complimenter après sur sa nouvelle coupe était important. Et donc, il enregistrent bien l'information.

L'un dans l'autre, je trouve ça positif.

13 février 2012

Horaires

Par Maritxu

Hier soir, lancement de la procédure de nuit à 19h30. Atterrissage dans le lit à 19h45, fin de l'histoire à 20h05.
Nous sommes dans les temps. C'est qu'il y a école demain madame.

20h10 - "Je veux refaire pipi"
20h15 - "mhouhahahauouuu" (oui, ma fille pleure comme un chat)
20h20 - "Pucine m'a réveillé" (sans blagues)
20h30 - "Maman, j'ai mal au piiiiiiiieed"
20h45 - Recouchage du grand
20h46 - Réveil de la petite
21h02 - On lache l'affaire, elle redescend avec nous. Mon Belge reste avec son fils pour le rendormir.
21h15 - Mon Belge redescend, la Pucine ne manifeste aucun signe d'endormissement. Pire, elle est charmante, fait des sourires et joue avec nous.
21h45 - Bon, on y retourne, elle va bien finir par être fatiguée.
21h50 - J'ai l'impression que ça y est, elle a fermé les yeux.
21h51 - Je me fais (enfin) couler mon bain. Belge va fumer dehors.
22h00 - "Maaaaaamaaaaan !!! J'ai mal au piiiiiied" (mais je suis dans l'eau moiiii)
22h01 - "Whaouuuhahahahahiiiiouuuu" (comme de bien entendu)
22h05 - Le Demi-Belge a un bandage autour de son pied pour son mal imaginaire artisitiquement fait par son père.
22h06 - Fin du bain, faut bien rendormir la monstresse.
22h10 - Tout est calme.
22h30 - Anticipant une nuit des plus grandioses, je vais me coucher, histoire de faire des réserves de sommeil.
23h00 - Mais que fait le Demi-Belge dans mon lit ? Veux-tu bien retourner dans ta chambre ? Ha ? Pucine pleure et papa la console ? Bon, ok, tu peux rester un peu.

5h00 - "Mwawwawhahahhouuuhahwawa"
5h01 - Tétine
6h00 - Mouhouhahahahaouhouhou"
6h01 - Tétine
6h10 - Tétine
6h15 - Bon ok, ça marche pas, on mange, t'as gagné.
6h30 - "Maman, je peux venir avec vous ?"

Mais qu'il est doux de retrouver ses enfants après 3 jours d'absence.
Vous m'aviez manqué.

10 février 2012

Machine à laver

par Maritxu Hier soir, macérant dans mon bain, je demande à mon Belge de remplir la machine de linge. Il revient avec la panière vide, et un sourire hilare sur sa face. Je soupçonne instantanément une entourloupe. Il me dit qu’il a laissé un message subliminal dans la maison, en se marrant. Je vérifie le programme, ok ; la lessive, ok. Comme il me dit que c’est pas grave, et qu’il n’a qu’une seule envie, c’est que je le tanne pour savoir, je lâche l’affaire, il ne dira rien de toutes façons. Ce matin, j’ai trouvé. Il a laissé TOUTES mes culottes sales dans la panière, et a caché TOUTES mes culottes du placard. Obligée de partir en string au bureau. Message subliminal ? Mon œil.
9 février 2012

C’est presque trop facile

Par Maritxu (faut préciser, maintenant qu'Amaia est revenue on-line !)

Comme je l’ai évoqué récemment, j’en ai marre de payer un loyer, marre de penser à chaque clou planté dans un mur qu’il faudra reboucher le trou à l’état des lieux de sortie, bref, marre de ne pas être chez moi.

Alors on visite. Pour être franche, c’était sans réelle optique d’achat, mais c’était le début d’année, mettons que ça faisait partie de mes bonnes résolutions pour ne pas déprimer. A chaque visite, le Belge et moi ne sommes jamais d’accord… Soit c’est l’ampleur des travaux, soit la taille de la maison, soit l’orientation, soit le jardin super en pente, bref, on ne trouve pas.

On nous avait bien parlé d’une maison à moins de 100m de chez nous, mais on nous avait dit aussi qu’elle n’avait pas de jardin, alors on n’était même pas allé voir. Et puis, par hasard, je suis retombée sur elle sur internet. Il était noté 136 m² de jardin. 136m², ce n’est pas beaucoup, ok, mais ce n’est pas rien. Et puis les photos ont vraiment l’air super, et en plus, elle n’est pas chère : où est l’arnaque ?

J’en parle à mon Belge, on décide de prendre rendez-vous.

La standardiste est charmante, on discute, j’apprends qu’il y a déjà une offre moins-disante. Le rendez-vous est fixé pour le jeudi midi, même si ça me pose un petit problème d’agenda. Elle me dit que j’ai raison de le fixer rapidement, parce qu’elle a des demandes, et qu’elle a peur qu’elle nous passe sous le nez. « C’est marrant, je me dis en raccrochant, c’est comme si elle était sure qu’elle sera à nous ».

On visite.

C’est grand, ça a du cachet, il y a des possibilités énormes.
Le toit est à refaire, les fenêtres du second aussi. La salle de bain est minuscule et vraiment naze. C’est peut-être à cause de tout ça qu’elle n’est pas très chère.
La vue est superbe du premier.
On pourrait démolir les annexes pour se créer un jardinet.

C’est la première fois que je vois ce qu’un bâtiment pourrait devenir. Je m’y vois. Vraiment. En posant les questions à la vendeuse, j’en parle comme si c’était déjà à nous.

Et si mon Belge n’était pas d’accord ?

En sortant, j’arrête de respirer pendant 5 secondes : « et alors, t’en penses quoi ? »
« Si c’est bon pour toi, c’est ok pour moi »

Yeepee ! Il dit oui pour des raisons totalement différentes des miennes, mais l’essentiel est qu’on soit d’accord !

Pour lui, le remplacement de la toiture, c’est « les doigts dans le nez », et il a des idées plein la tête… Ouiiiiiii

On envoie une promesse de vente le lendemain matin. Comme on la veut vraiment, on a offert le prix demandé : on sait que sinon les autres acheteurs pourraient surenchérir. Mais on signe avec une clause suspensive, nous n’avons toujours pas demandé aux banques…

Toute la journée, mon Belge fait le tour des banques, et les avis sont plutôt favorables.

Le samedi, la nana de l’agence nous rappelle : il y a une offre au même prix, mais sans clause suspensive. Pour garder notre priorité, elle nous demande de la lever. Je dis non. Sans un accord écrit des banques, il ne faut pas vendre la peau de l’ours, hein. Mon Belge essaie de me faire changer d’avis, mais je tiens bon, je n’ai pas envie de me coller moi-même dans une situation impossible. Si on doit l’avoir, on l’aura. Et sinon, tant pis, on aura au moins fait le travail pour la prochaine occasion.

Le lundi, une banque nous dit oui par écrit. Quand j’en informe – dans la minute ! – l’agence immobilière, elle me répond que de toutes façons ce n’était pas nécessaire, les propriétaires nous ont préféré à l’autre offre. C’était un groupe immobilier qui voulait faire des logements, ils préfèrent une famille. Je pense que le fait qu’on habite déjà le village a joué aussi.

Et voilà…

On a signé aujourd’hui le compromis de vente. Nous sommes plus légers de quelques milliers d’euros, et nous sommes ravis !

 

5 février 2012

*Weekend Update*

Par Amaia

Aloors… weekly update!


J’ai trouvé un appartement, ou plutôt, une chambre dans un appartement ! Je vais emménager dans le quartier de Whitechapel, dans l’est de Londres. Le proprio est Irlandais, un bon point pour lui. Il y a un salon, ce qui est manifestement dur à trouver dans les appartements londoniens… et pourtant capital pour la cohésion d’une coloc ! J’ai visité un appartement, sans salon, pour 5 personnes, avec trois chaises dans la cuisine… ça ne donne pas envie.
J’ai croisé un type dans l’ascenseur du boulot avec le même téléphone que moi ! Ca peut paraitre bizarre, dit comme ça, mais j’ai un petit Nokia tout vieux qui ne reçoit pas les MMS… donc, à l’ère du smartphone, c’est assez rare pour être noté !
La neige est arrivée hier soir, avec quatre petits centimètres sur Londres… qui sont en train de fondre ! Il est supposé reneiger dans la semaine ; j’aime beaucoup la neige, mais j’ai un peu peur qu’elle paralyse toute la ville… D’après les colocs, les Londoniens ne gèrent pas mieux la neige que les Parisiens ! :/
En ce qui concerne le boulot, je commence à m’habituer… et à devenir autonome, ouf ! Les projets ont démarré, et je peux participer un peu plus qu’en écrivant les bilans et rapports pour les clients – qu’il faut bien que je sache faire, mais au bout d’un moment… :) On ne m’a pas – encore – remonté les bretelles alors je suppose que je fais du bon boulot !


Lundi dernier, papa aurait eu 60 ans. Je m’imaginais cette date comme une étape. Un jour à marquer d’une pierre blanche – ou noire.  Au final, j’ai eu plus une impression de soulagement. Comme si, à partir de ce lundi, je n’ai plus à faire référence à mon père malade, mais je peux penser à papa tout court. Avant, c’était un peu se dire : « l’an dernier, à la même époque, papa faisait ça ». Maintenant, je ne peux plus faire ça, mais j’ai le sentiment de faire un pas de plus vers l’avant, de « dépasser » l’an dernier. Enfin, un tout petit pas, mais un pas quand même…


Et pour finir sur une note plus « joyeuse », vendredi soir je suis allée à un vrai concert de hipsters, dans un bar de hipsters. Le premier groupe aurait pu être dans un générique de Buffy (pas nécessairement une mauvaise chose), mais c’était vraiment toujours la même chose. Le deuxième était pas mal, mais on sent peut-être le groupe meilleur en live qu’en studio. Le dernier type était un peu trop confiant, et surtout beaucoup hipster – se prenait bien trop au sérieux avec sa chemise léopard bordeaux…
J’ai donc eu ma dose de pantalons trop courts, coupes de cheveux faites à l’aveugle, pulls portés « ironically » et d’assortiment de couleurs improbables en une soirée.


 

26 janvier 2012

La jalousie : un mythe ?

Par Maritxu

Depuis que la Pucine est née, j’ai l’impression que la question qui revient le plus souvent c’est : « le grand frère est-il jaloux ? » Dès que je réponds que non, ce n’est pas le cas du tout, l’immense majorité des gens me répondent « ha ben chez moi non plus, on n’a pas eu de problème ».
Question : la jalousie entre frères et sœurs est-elle un mythe ? Vraiment rares sont les gens que je connais qui ont eu le problème.

Je lisais récemment sur l’excellent blog de Mme Sololine sa méthode pour que tout se passE bien à l'arrivée d'un enfant. Je n’ai pas DU TOUT fait la même chose. Parfois même franchement le contraire. Et tout se passe pourtant très bien des deux côtés. J’en déduis donc qu’il n’y a pas de méthode miracle, et qu’il faut, encore une fois, faire à sa sauce sans écouter les autres. 

Nous on l’a dit au Demi-Belge dès que ça a commencé à se voir. Faut qu’on était contents comme tout, puisqu’on avait raté la précédente. C’est aussi pour ça qu’on a attendus d’être bien surs pour l’annoncer.

Par contre, on l’a entouré de beaucoup de précautions : c’est dans très longtemps, t’inquiète pas, on a le temps, tu seras presque en vacances, etc.

Quand j’ai commencé à devenir baleine, il m’a appelé sa maman-ballon, c’était adorable. Là on a commencé à nuancer l’arrivée du bébé : tu ne pourras pas jouer tout de suite avec, ça ne sait rien faire un bébé, ça pleure beaucoup, elle dormira avec nous pour ne pas te réveiller la nuit, etc, encore une fois. En gros, on a bien insisté sur les points négatifs pour ne pas qu’il soit surpris à l’arrivée. Ensuite seulement on lui parlait du positif : elle fera des sourires, elle sera en admiration devant toi, son grand frère, tu pourras la faire rire, lui donner le biberon… on a fait gaffe à ne pas en parler trop non plus, pour ne pas l’étouffer avec. Il fallait que nous continuions à vivre pour lui aussi, et pas juste pour le bébé à venir.

Puis, à la naissance, on l’a réveillé la nuit pour lui annoncer notre départ à l’hôpital. Etant donné que j’ai accouché à 5h23, mon Belge est retourné à la maison pour aller le chercher avant son départ à l’école, et c’est tout excité qu’il est venu découvrir sa petite sœur. Je l’ai d’entrée pris dans mes bras, dans mon lit, avec la Pucine. Il était vraiment associé à la naissance, impliqué. Il répétait « c’est MA p’tite sœur, je suis un grand frère ». Il est revenu tous les jours, mais jamais très longtemps, pour ne pas qu’il s’ennuie. Ma mère a été une baby-sitter formidable tout au long de mon congé maternité.

Nous n’avons pas transformé l’arrivée de la Pucine à la maison en grand’messe. Mon Belge est venu me chercher tout seul, et je suis ensuite allée chercher le demi-belge à l’école avec la Puce, pour la présenter à toute sa classe. Il était fier comme un pou.

Au jour le jour, ensuite, tout s’est fait naturellement. Nous avons fait attention à lui porter autant d’attention qu’avant. Nous nous réservons des moments entre nous. Je le laisse faire beaucoup de choses avec sa sœur, il faut bien qu’elle aussi apprenne à vivre avec un grand frère.

Bref, beaucoup d’intuition, la vérité sans fioritures, et ne pas en faire une affaire d’état, je pense bien qu’on peut tout résumer dans ces trois points.

En plus, comme la Pucine est une enfant particulièrement facile et qui pleure très peu, l’intégration a été d’une facilité presque confondante. En gros, ils s’adorent. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, alors je profite.

 

La semaine dernière, j’ai quand même posé la question à mon Demi-Belge : « Tu trouves qu’on aime plus la Pucine que toi ? » Il m’a regardé d’un air effaré « ben non ! » « et tu trouves qu’on t’aime plus que la Pucine ? » « Ben non, c’est pas possible ça, c’est pareil nous deux ! » Le tout sans une hésitation.

J’ai comme l’impression d’avoir gagné le prix de la meilleure mère.

Sauf que la mienne est mieux, je sais.

24 janvier 2012

Allons donc!

Par Amaia (pour une fois)

Aujourd’hui, j’ai racheté une carte SIM, et j’ai rallumé mon vieux téléphone débloqué… Et en faisant le tri dans mes contacts, je suis retombée dans des souvenirs vieux d’Irlande ! Un petit côté nostalgique de faire le tri mais comme beaucoup de choses cette année, je prends ça comme un nouveau départ.

Et oui, car je suis donc à Londres pour au moins les cinq mois à venir ! « Donc », parce que je ne me fais pas d’illusion sur le lectorat de ce blog ! :)

Je fais mon stage dans une agence de communication, et si pour l’instant le travail est un peu rébarbatif, je pense que ça va vraiment devenir très intéressant. Je suis maintenant en plein dans la découverte des dossiers, des termes plus ou moins techniques… mais les projets ne vont pas tarder à se mettre en route et je vais regretter le temps où je flânais sur l’ordi à la recherche de quelque chose à faire ! Le dilemme du stagiaire qui ne veut pas avoir l’air d’un boulet mais qui ne peut pas être autonome direct…

Le bon côté d’une boite française, c’est que tout le monde – presque tout le monde – parle français, ce qui facilite grandement les choses. Le mauvais côté, c’est que… tout le monde parle français. Et que je ne suis pas montée à Londres pour parler ma langue maternelle ! Heureusement, on alterne souvent… D’ailleurs je me suis aperçue que ma réactivité en anglais a baissé. Je comprends sans problème, mais quand il s’agit de répondre du tac au tac, je fais des fautes bêtes, je balbutie… Ça reviendra, hein, mais bon, ce n’est pas plaisant que de le réaliser !

Le rythme de la semaine n’est pas trop difficile (9h-17h30), mais j’ai du mal à m’habituer aux weekends trop courts !

Sinon, en vrac :
-    Les raccourcis clavier me sauvent la vie pour les accents sur l’ordi, je pourrais même écrire en norvégien !
-    La mode est aux collants moutarde, ne me demandez pas pourquoi.
-    Richmond, c’est très joli, et la Tamise a l’air d’une petite rivière.
-    Les Anglais ne doivent pas être bon en escalateurs : il y a des panneaux partout pour dire aux gens de faire attention, de ne pas courir, de regarder où ils mettent les pieds… Étrange.
-    Je me sens comme à la maison, ici. La preuve :


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11 janvier 2012

Chose promise...

... chose due !

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10 janvier 2012

Mes envies

En ce début d’année 2012, j’ai envie de plein de choses. Envie d’aller au ski. Ca fait des années que je n’ai pas mis un pied sur une piste, et ça me manque. Oui, je sais, c’est pour la bonne cause, on n’a pas de sous, mon Belge monte sa société, de toutes façons les enfants sont trop petits, mon Belge n’a jamais de vacances, les stations sont loin, c’est cher…etc. La liste est longue des excuses pour ne pas y aller. Mais là, j’ai envie. Vraiment envie. Ma forme physique est tout sauf au top, mais tant pis. Mon Belge m’a donné sa bénédiction pour y aller en solitaire, il gardera les enfants le temps d’un grand week-end. C’est pour ça que je l’aime. Envie d’aller chez le coiffeur. Pourquoi ? Pour prendre du temps pour moi déjà. Ensuite pour faire quelque chose de mes cheveux, qui sont toujours attachés. Pour ne plus avoir la tête d’une étudiante. Non pas que je veuille faire mon âge, mais au moins changer de tête. En fait, je regrette justement mes mèches rouges d’étudiante. Et pourquoi pas ? Envie de consacrer du temps à mon couple. Ca, je vais essayer le plus rapidement possible de le faire. Étape 1 : s’inscrire à la ligue des familles pour avoir des baby-sitters. J’ai rendez-vous ce soir. Essayer de se faire une soirée tous les mois au moins en tête à tête avec mon amoureux. Et parler, parler, parler. On en a besoin tous les deux. Envie de visiter des trucs avec les enfants. Déjà, ce week-end, on a failli aller au zoo d’Anvers. Failli. J’en ai marre de faillir, et maintenant je vais faire. Et tant pis si la Pucine est trop petite, le Demi-Belge est assez grand, lui. Il faut arrêter de sans cesse repousser. J’ai envie d’action ! Envie d’acheter une maison. La location, c’est bien, c’est pratique, tous les travaux sont faits par quelqu’un d’autre, mais dès que j’ai envie d’accrocher un tableau au mur (genre, une superbe affiche), je pense au trou que je vais devoir reboucher à l’état des lieux de sortie. Quand mon Belge me propose des aménagements pour notre chambre, ma première pensée est que c’est du temps et de l’argent perdu puisque ces aménagements ne pourront pas être adaptés ailleurs. Alors on ne fait rien et les cartons continuent à s’aligner le long du mur. On avait repéré une superbe maison, bien en ruine comme on voulait, mais elle n’est pas à vendre. Samedi on en visite une autre, moche, mais il faut voir s’il n’y a pas des trésors sous le lino et le béton de la façade. Vu l’emplacement, c’est bien possible… Et comme elle est, elle n’est pas très chère du coup. Même si ça ne convient pas, j’ai l’impression d’avancer. Rien qu’un rendez-vous me met de bonne humeur ! Envie de faire baptiser la Pucine. Ca n’a l’air de rien, mais je suis terrorisée à l’idée de téléphoner. Faut dire qu’en ce moment, on ne rentre dans des églises que pour des enterrements. Je suis moyen motivée, mais c’est quand même important pour moi. Allez, GO !
9 janvier 2012

Bisous

Mon Demi-belge est très affecteux avec sa petite soeur. Il la bisoute fréquemment, et il ne se passe pas une journée sans gros calin. L'attitude de la Pucine est adorable : elle ne bouge pas, laisse passer l'ouragan en ouvrant grands les yeux et la bouche, et dès que le grand frère a fini, elle manifeste son contentement à coups de sourires et de gazouillis. Mes enfants sont parfaits, je sais. Quoi ? Non ? Le Demi-belge ne dort pas la nuit ? Il est odieux en sortant de la sieste ? Non, mais enfin, fichez-moi la paix, le sujet de ce post ce sont les bisous, pas la nuit, suivez un peu, zut.

Mon demi-belge, délicatement pour une fois, pose un bisou sur l'arête du nez de sa petite soeur.
Puis il pose son doigt sur l'endroit du bisou et masse consciencieusement.

Comme je suis une (vilaine) curieuse, je lui demande ce qu'il fabrique :

- J'étale maman.
- Tu étales ?
- Oui, moi j'étale mon bisou.
- Et pourquoi faire?
- Parce que comme ça, avec un seul bisou, on est ravi, on a l'impression d'en avoir beaucoup.

(le "ravi" est de lui, je n'invente rien)

Mes enfants sont parfaits je vous dis. Tiens, j'vous mets une photo de loin d'eux. Si j'ai AU MOINS 3 commentaires (de personnes différentes, j'entends, et Amaia ne compte pas, de toutes façons, elle peut les avoir toutes, si elle veut), je vous en mets une de près et pas floue. Oui, c'est du chantage, je sais. Et je ne suis même pas sure d'avoir autant de lecteurs...

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